Il y a 4 jours, Yannick Bestaven sur Maître Coq IV passait en tête le cap Horn de cette édition 2020/2021 du Vendée Globe après 55 jours de course, avec une avance de 15 heures sur son second Charlie Dalin. Thomas Ruyant suivait à la 3ème place à 1 jours et 11 heures du leader.
A la 4ème et à la 5ème place, deux très, très gros outsiders, avec Damien Seguin sur Groupe Apicil en 56 jours et 13 heures, premier monocoque à dérives droites, Benjamin Dutreux sur OMIA-Water Familly en 57 jours et 1 heures et Louis Burton sur Bureau Vallée (obligé lui de faire une nouvelle réparation suite à une incursion dans la zone des glaces). Très grosse performance pour Damien Seguin (2ème ce soir !) et Benjamin Dutreux, avec des bateaux d’anciennes générations et avec des budgets loin des tops teams. Suivent Jean Le Cam sur Yes We Cam, Maxime Sorel sur V&B-Mayenne, Gianncarlo Pedote sur Prysmian Group et Boris Herrmann sur SeaExplorer – YC de Monaco, tout ce joli monde dans la même journée !
Boris Herrmann au prise avec une grand-voile déchirée en passant le Horn dans une mer démontée et avec des rafales à 40 nœuds, qui passait le Horn pour la 4ème fois, mais dont c’était une première en solitaire. Dans son sillage deux femmes, Isabelle Joschke sur MACSF au prise avec des problèmes de quille entre autres et en 12ème position de Clarisse Crémer sur Banque Populaire X.
Une nouvelle première pour le skipper de Banque Populaire, après le cap de Bonne Espérance, le cap Leeuwin, maintenant le Cap Horn dans des conditions de vent et de mer très inconfortables ! Clarisse Crémer qui garde sa bonne humeur habituelle et qui réalise une super course, avec un bateau en très bon état, après 58 jours 8 h et 58 min de course au Horn. Avec 3 jours et 8 heures de retard sur le leader seulement. Clarisse Crémer, qui a découvert, pour rappel, la navigation sur un IMOCA60, il y a moins de deux ans. Pour la suite de sa course, Clarisse Crémer va se faire reprendre par Armel Tripon sur le foiler de dernière génération L’Occitane en Provence, et elle aura sans doute du mal à revenir sur le groupe qui la précède, qui est distant de plus de 300 milles. A titre de comparaison, même si il est toujours compliqué de faire des comparaison, en 2013, François Gabart sur le même bateau alors baptisé MACIF passait devant le Horn en 52 jours et 6 heures de course. La route est encore longue, avant l’arrivée aux Sables d’Olonne, plus de 6000 milles à parcourir. Samantha Davies sur Initiative Cœur, hors course, vient de passer Hari Huusela sur Stark et Alexia Barrier sur TSE – 4 my planet, à l’entrée du Pacifique.
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