Ultim' Boat
3 oct. 2024
L'équipage d'Armel Le Cléac'h s'impose sur cette deuxième édition de la Finistère Atlantique
La Classe Ultim' s'apprête à vivre un nouveau chapitre palpitant avec la deuxième édition de la Finistère Atlantique pour les Ultim' à foils de 32 mètres. Cet événement prestigieux, qui met en scène les voiliers les plus rapides et les plus innovants de la course au large, offre cette année un parcours revisité, mêlant tradition et nouveauté. Exit la classique boucle dans l'Atlantique Nord : cette fois-ci, les Ultim' vont relier un océan et une mer mythiques, l'Atlantique et la Méditerranée, sur une trajectoire de 2000 milles nautiques, de Concarneau à Antibes, en passant par des passages stratégiques et spectaculaires.
Le coup d'envoi sera donné le samedi 28 septembre à 13h, devant la ville fortifiée de Concarneau, joyau breton réputé pour son histoire maritime. Cinq équipages s'élanceront dans cette aventure de haute volée, à bord de machines de course hors normes. Parmi eux, des skippers de légende et des équipages chevronnés, prêts à défier les éléments et à exploiter au maximum la technologie de leurs Ultim' à foils.
Sur la ligne de départ, on retrouvera le Maxi Edmond de Rothschild, skippé par Charles Caudrelier, grandissime favori de l'épreuve. Le bateau n'en finit plus de remporter des victoires et apparaît une fois encore comme l'adversaire à battre. Thomas Coville, sur Sodebo Ultim' 3, et Armel Le Cléac'h à la barre du Maxi Banque Populaire XI, seront eux aussi des candidats sérieux à la victoire. Ce dernier comptera un équipage de sept personnes, une particularité notable dans cette compétition où les autres équipages sont composés de six membres. François Gabart, prodige de la voile, sera également de la partie avec son SVR Lazartigue. Et il faudra sans doute compter avec le grand trimaran bleu qui sera chez lui sur la ligne de départ, pour la victoire finale. Anthony Marchand à la barre d'Actual Ultim' 3 complète le plateau. A noter que ce dernier équipage, tout comme celui du SVR Lazartigue compteront dans leur rang, une femme. Amélie Grassi, skipper du Class40 La Boulangère Bio, transfuge de chez Actual et Marie Riou qu'on a pu voir du côté des MOD70 un moment sur Actual Ultim' 3.
Ces skippers et leur équipage, tous rodés aux grandes traversées et aux records, seront accompagnés d'équipes à terre, si escale autorisée durant la course, il y a. D'après les instructions de course, au point 25, le routage est interdit. La météo jouera un rôle crucial, notamment dans les passages délicats du parcours : le cap Finistère, où les vents peuvent être capricieux, tout comme la mer, le détroit de Gibraltar, où se mêlent courants et trafic maritime intense, et les îles Baléares, où la mer Méditerranée dévoile parfois un visage imprévisible.
La course, organisée par Ultim' Sailing en collaboration avec CapMed, sera dirigée par Francis Le Goff, un directeur de course aguerri qui aura la lourde tâche de veiller sur ces géants des mers à plus de 40 nœuds. Le défi pour ces bateaux, au-delà de la vitesse pure, sera de rester dans des conditions optimales de sécurité tout en cherchant constamment à repousser les limites du possible.
Les foils, ces appendices qui permettent aux trimarans de "voler" au-dessus de l'eau, seront une nouvelle fois la clé de la performance. Ces équipements, de plus en plus sophistiqués, permettent de réduire la résistance de l'eau et d'atteindre des vitesses vertigineuses. La gestion de ces outils, tout comme la précision des manœuvres, fera toute la différence dans ce sprint haletante.
Au-delà de l'aspect technologique, cette compétition est également une célébration de l'esprit d'équipe. Chaque membre de l'équipage joue un rôle crucial, que ce soit pour optimiser les réglages du bateau, prévoir les évolutions météorologiques ou assurer la sécurité en mer. Le défi mental est immense, car ces hommes et ces femmes vont devoir cohabiter dans un espace spartiate, malgré les 32 mètres de long des trimarans et cela durant les 5-6 jours de course. Certains équipage (Le Maxi Edmond de Rothschild, Sodebo Ultim' 3 et le SVR Lazartigue), seront en pleine répétition, pour leur tentative sur le Trophée Jules Verne en fin d'année.
Le parcours, qui se terminera dans la magnifique ville d'Antibes Juan-les-Pins, sera une première dans le genre, reliant deux mondes maritimes : celui de la voile de l’Atlantique, aux vents puissants et aux houles robustes, et celui de la Méditerranée, plus capricieuse et souvent plus technique à négocier. Les équipages arriveront dans ce cadre idyllique après avoir défié vents et marées, laissant derrière eux un océan pour embrasser une mer légendaire.
Pour suivre la course, la cartographie.
Les équipage :
Le parcours :
Relier Concarneau à Antibes, via le détroit de Gibraltar. 2000 milles
Le programme :
Mercredi 25 septembre :
12h Présence obligatoire des trimarans
17h accueil des équipage et ouverture du village
Jeudi 26 septembre :
15h briefing sécurité et départ
17h café de la course
Vendredi 27 septembre :
11h point presse
16h30 photo officielle
17h café de la course
19h30 diner officiel
Samedi 28 septembre :
9h briefing météo
11h30 appareillages
13h départ de la Finistère Atlantique
Jeudi 3 octobre :
Arrivée des Ultim'
Samedi 5 octobre :
10h30 -17h Session de Runs devant Antibes
Dimanche 6 octobre :
11h remise des prix
13h départ des bateaux
Mercredi 25 septembre 2024 :
Tous à Concarneau, sauf le Maxi Edmond de Rothschild
Anthony Marchand et son équipage ont été les premiers ce matin à faire leur entrée dans le port de Concarneau et rejoindre SVR Lazartigue au ponton. Vers midi, Banque Populaire XI et Sodebo Ultim' 3 rejoignaient à leur tour les deux autres Ultim'.
Le Maxi Edmond de Rothschild restait lui à quai à Lorient La Base, pour résoudre un problème technique (l'équipe travail depuis mardi sur le système de barre du maxi trimaran, entre la coque centrale et le flotteur tribord), avec une arrivée probable vendredi matin à Concarneau.
Jeudi 26 septembre 2024 :
Rencontres avec les élèves et briefings
Rencontres avec les élèves des écoles environnantes et briefing au programme des skippers ce jeudi, à 48 heures du départ.
Briefing météo et briefing départ avec aux commandes le directeur de course Francis Le Goff et son équipe. Une météo bien calme pour le départ, puisque le vent annoncé sera de l'ordre de 4 noeuds de secteur Ouest et sous le soleil. Un vent qui s'orientera au secteur Nord Ouest à 8 - 10 noeuds. Le passage du cap Finistère sera lui plus sportif, avec l'arrivée d'une dépression et des vent de Sud Ouest à plus de 26 noeuds.
Le Maxi Edmond de Rothschild est toujours à Lorient, Et les attentions de l'équipe n'étaient plus portées sur la boîte du safran tribord, mais sur la plage avant et le carénage du bras avant.
Vendredi 27 Septembre 2024 :
Photos de famille, ITW et derniers préparatifs
Conférence de presse pour les skippers et l'organisation, photo de famille, itw et dernier préparatifs à Concarneau pour les équipes. Notamment du côté de chez Actual Ultim' 3, avec de la résine sur le flotteur bâbord au niveau du flotteur près du puit de foil.
L'équipe Gitana était elle à Lorient pour faire un point sur les conditions météo des premières heures de course et le maxi trimaran quittera Lorient que demain matin pour se rendre directement sur la ligne de départ.
Francis Le Goff, directeur de course de la Finistère Atlantique : "Pas de vent demain pour le départ, même si nous ne sommes pas inquiet pour donner ce départ. La mer sera parfaitement plate. Des conditions météo estivales, pour bien profiter du départ".
Charles Caudrelier, skipper du Maxi Edmond de Rothschild : "On sait que tout le monde va jouer le coup à fond. Quand on est bord à bord, comme ce sera sans doute le cas, sur une partie de ce début de course, il n'y en a pas un qui enlèvera son pied de l'accélérateur".
François Gabart, skipper de SVR Lazartigue : "Les conditions du départ seront très calmes, puis nous aurons du vent fort, puis de nouveau du calme, ça va ressembler à la Méditerranée de Concarneau à Antibes. Ca va être une très belle course, avec de très beaux bateaux et de très belles équipes".
Samedi 28 septembre 2024 :
Un départ Lémanique
Un dernier brief météo pour débuter la journée à Concarneau, les préparatifs pour larguer les amarres, le nettoyage des carènes et un Charles Caudrelier qui attend son trimaran, en provenance directe de Lorient La Base, qu'il avait quitté au petit matin.
Une sortie en rang d'oignons du port de Concarneau, Actual Ultim' 3 d'Anthony Marchand ouvrant la parade devant Sodebo Ultim' 3, Banque Populaire XI et SVR Lazartigue quittait en dernier son ponton. Sur chacune des rives, quelques dizaines de spectateurs pour encourager les équipages.
Le temps est une parenthèse météorologique, entre deux journées de pluie. Grand soleil, 5 noeuds de vent grand maximum de Nord Est, une petite houle. Alors forcément, pas de vol, mais le temps de profiter du passage des Ultim' depuis notre maquerotiers "Profites-En", dont on remercie au passage l'équipage, pour ce super moment passé sur l'eau.
Top départ à 13 h, les 5 Ultim' quasi en même temps sur la ligne, avec un long bord au nord de la baie de Concarneau. Le premier à virer est SVR Lazartigue, qui sera suivi par le Maxi Edmond de Rothschild, Actual Ultim' 3 et Sodebo Ultim' 3. Banque Populaire XI prolongeant pendant de longues minutes sa trajectoire au Nord, au point d'imaginer que son skipper Armel Le Cléac'h, voulait passer par la maison...
Les 4 Ultim' emmenés par François Gabart et son équipage à bord de SVR Lazartigue, vont revenir vers le port de Concarneau, avant de nouveau virer en direction des Glénan cette fois. SVR Lazartigue va creuser petit à petit un avantage d'un demi milles sur ses poursuivants. L'option de Banque Populaire XI ne sera pas payante, puisque le trimaran passera de la première place sur le premier bord, à la troisième sur le bord pour rejoindre la première marque de parcours aux Glénan.
SVR Lazartigue très à l'aise dans ce petit temps disparaît en premier au large, suivi par le Maxi Edmond de Rothschild, avec sur ses talons Actual Ultim' 3, puis Banque Populaire XI. Sodebo Ultim' 3 n'est vraiment pas à l'avantage sans vent et ferme la marche.
Le vent va rentrer petit à petit dans la nuit, les trimarans vont accélérer et soit descendre vers le cap Finistère, soit aller au large, en fonction des décisions prises à bord pour aborder dans les meilleurs conditions la dépression et sa mer qui va se creuser.
Vous pouvez revivre la journée en photos, avec les deux albums mis en ligne sur la page fb d'Ultim Boat.
Thierry Chabagny, co-skipper d'Actual Ultim' 3 : "L'enjeu est de bien positionner son point de virement au niveau du cap Finistère pour faire ensuite route vers le sud. On va voir où chacun met le curseur, entre se décaler dans l'ouest pour chercher la bascule du vent fort et de la mer, ou faire un choix plus conservateur pour se positionner un peu plus Sud et espérer avoir un peu moins de mer".
François Gabart, skipper de SVR Lazartigue : "Tout va bien à bord, premier soir sur la Finistère Atlantique, le soleil est en train de se coucher, pas beaucoup de vent, les petits copains qui sont par là derrière nous. Le vent va rentrer doucement dans la nuit. Et assez fort demain vers le cap Finistère".
Dimanche 29 septembre 2024 :
Grand voile déchirée sur SVR Lazartigue, Banque Populaire XI aux commandes
Hier en début de soirée, le vent n'était pas encore rentré, SVR Lazartigue menait la course, avec quelques milles d'avance. Le vent est rentré progressivement, et la flottille a accéléré peu à peu en se dirigeant au Sud Ouest. Toute la nuit, les cinq Ultim' ont progressé entre 30 et 35 noeuds, et au petit matin ils approchaient du cap Finistère, avec deux groupes et deux options. A l'intérieur du DST, SVR Lazartigue de François Gabart en tête de la course et à une trentaine de milles derrière Actual Ultim' 3 d'Anthony Marchand.
A l'extérieur du DST sur une route plus Ouest Banque Populaire XI, suivi par Le Maxi Edmond de Rothschild et un peu plus loin Sodebo Ultim' 3. Pour ces trois là, dans la dépression, les conditions sont musclés et les équipages secoués.
On ne le sait pas encore, mais SVR Lazartigue échange depuis la fin de nuit avec son équipe à terre, pour faire acheminer au Portugal, une autre grand voile. Celle à bord est déchirée sur toute sa largeur et l'équipage est obligé de prendre deux ris. L'information tombera deux bonnes heures plus tard. L'escale s'organise à Cascais, des membres de l'équipe son sur la route avec la grand voile dans le camion. SVR Lazartigue va pourtant garder la tête de la course encore quelques heures et faire route à l'Ouest pour rejoindre les trois autres trimarans partis à l'extérieur du DST.
Julien Villion, équipier du Maxi Edmond de Rothschild : "Je ne vous cache pas que ça n'a pas été ma meilleure nuit en bateau, on a eu 35/40 noeuds de vent, bien établis, pendant quelques heures. On a un peu calmé le jeu en fin de nuit au passage du front pour que ça ne s'emballe pas trop, parce que ça tapait dans tous les sens. Mais l'avantage de ces grands bateaux, c'est qu'on n'a qu'un front à passer avant de mettre le clignotant au Sud et d'aller vers le soleil".
François Gabart, skipper de SVR Lazartigue : "Alors que nous avions pris la décision d'une trajectoire proche de la côte Espagnole, pour ne pas avoir trop de vent, nous naviguions avec un ris dans la grand-voile et le J3, avec un vent de 28/30 noeuds et moins de vagues de face en étant tribord amure, nous avons constaté que la grand-voile était largement déchirée au niveau du renfort d'amure du premier ris. Nous avons rapidement pris le deuxième ris et depuis on navigue un peu sous toilé, toujours au près. Le vent va remollir dans les heures qui vienne, c'est difficile de naviguer avec cette voile jusqu'à Antibes".
Anthony Marchand, skipper d'Actual Ultim' 3 : "Nous avons choisi de raser la côte au plus près, pas seulement pour s'abriter, mais aussi parce qu'on pense que c'est mieux pour la suite. Il nous semble un peu risqué de passer à l'extérieur car après le front, une molle est prévue et on préfère éviter de tomber dedans".
Peu à peu Banque Populaire XI dans un premier temps, va passer SVR Lazartigue, puis le Maxi Edmond de Rothschild à son tour. Le vent, depuis le milieu d'après-midi ce dimanche est en train de tomber et la flotte va être largement ralentie par devant. Ce qui va favoriser un regroupement. Reste à savoir jusqu'à quel point ? En ce début de soirée Banque Populaire XI d'Armel Le Cléac'h progresse à 17 noeuds, dans le Nord Ouest du port de Péniche au Portugal.
Portugal et plus précisément Cascais, où va faire escale SVR Lazartigue demain matin.
La situation météorologique est compliqué devant et il est pas impossible qu'un équipage trouve un petit couloir d'air pour s'extraire et prendre un peu d'avance. Là aussi, il faudra attendre demain matin pour en savoir plus.
Classement à 20 h :
1 Banque Populaire XI Armel Le Cléac'h à 1143 milles de l'arrivée
2 Maxi Edmond de Rothschild Charles Caudrelier à 11.6 milles du 1er
3 SVR Lazartigue François Gabart à 32.8 milles du 1er
4 Sodebo Ultim' 3 Thomas Coville à 40.2 milles du 1er
5 Actual Ultim' 3 Anthony Marchand à 87.6 milles du 1er
Lundi 30 septembre 2024 :
Banque Populaire XI premier en Méditerranée et pit stop rapide pour SVR Lazartigue
Au petit matin au large du Portugal, le vent va rentrer par l'avant de la flottille de la Finistère Atlantique. Une flottille encore bien regroupée, et une flottille qui ne va pas voir un nouveau départ, avec un retour par l'arrière, mais plutôt un passage à niveau, avec Banque Populaire XI qui s'extrait en premier de la zone de calmes et qui laisse derrière lui ses petits camarades de jeu.
Alors oui l'équipage du Maxi Edmond de Rothschild a eu son lot de pépin, avec un problème sur le safran bâbord réglé durant la nuit, Sodebo Ultim' 3 n'est pas à son aise dpeuis le départ et SVR Lazartigue fait route vers la terre, avec sa grand-voile avec deux ris. Mais les hommes d'Armel Le Cléac'h, malgré un problème sur le circuit hydraulique, ont été les mieux positionnés pour attraper le vent et s'échapper, allant jusqu'à plus de 85 milles d'avance en fin de matinée. Banque Populaire XI file à haute vitesse vers les côtes Africaine, sous Casablanca. A sa poursuite le Maxi Edmond de Rothschild, pendant ce temps François Gabard font une escale expresse, devant le port de Cascais, l'équipe technique rejoint le trimaran SVR Lazartigue à bord d'un semi-rigide avec la grand-voile de rechange et en quelque minutes l'échange est effectué. Tom Laperche aux commandes, la fusée bleue repart à plus de 32 noeuds à la chasse aux Sodebo Boy, qui ont eux aussi récupéré du vent.
A l'arrière, à bord d'Actual Ultim' 3, c'est la soupe à la grimace. Anthony Marchand et son équipage restent bloqués dans la pétole pendant de longue heures et l'adition est salée, avec plus de 340 milles de retard en 50 heures de course.
Corentin Horeau, équipier de Banque Populaire XI : "Notre position sur le plan d'eau est plutôt sympathique à regarder, ça fait plaisir d'être devant pour l'instant".
Nicolas Troussel, équipier de Sodebo Ultim' 3 : "On est à plus de 30 noeuds dans 15-17 noeuds de vent, on tire des bords au portant le long de la côte Portuguaise. La nuit a été un peu compliquée avec peu de vent dans la dorsale, on a réussi à s'en extraire comme on pouvait, mais on est un peu déçus parce qu'on a vu les deux premiers bateaux passer comme une fleur. On a perdu pas mal de terrain, mais la route est longue, il peut encore se passer pas mal de choses".
Anthony Marchand, skipper d'Actual Ultim' 3 : "Nous sommes en plein dans la dorsale où le vent est quasi inexistant, ce qui donne l'impression d'être sur un lac. Nous n'avons pas d'autre choix que d'attendre qu'elle se dissipe. Nous allons sans doute pas retrouver du vent avant la fin de la journée, au large du cap Saint-Vincent. Alors qu'on pensait que la flotte allait se regrouper dans la pétole, finalement les riches sont devenus plus riches. On reste néanmoins optimistes ca la situation semble compliquée en Méditerranée. On espère qu'elle finira par tourner à notre avantage".
A 3 milles de la côte Africaine, en milieu d'après-midi, Banque Populaire XI met cap au Nord et va s'enchaîner 14 manœuvres pour progresser dans le détroit avec le vent de face. Autant dire que les organismes doivent être bien fatigués à bord ce soir. Du côté de la seconde place 10 manœuvres pour entrer en Méditerranée et un retour à 24 milles du leader en ce début de soirée.
A 135 milles du détroit de Gibraltar, Sodebo Ultim' 3 progresse à 18 noeuds, avec 30 milles d'avance sur SVR Lazartigue, qui lui est pointé à plus de 37 noeuds ce soir.
La situation en Méditerranée est compliquée, rien n'est vraiment établi pour les prochaines heures et il n'est pas impossibles que nous puissions assister à quelques revirement de situation.
Classement à 20 h :
1 Banque Popoulaire XI Armel Le Cléac'h à 735 milles de l'arrivée
2 Maxi Edmond de Rothschild Charles Caudrelier à 26 milles du 1er
3 Sodebo Ultim' 3 Thomas Coville à 158 milles du 1er
3 SVR Lazartigue François Gabart à 191 milles du 1er
4 Actual Ultim' 3 Anthony Marchand à 346 milles du 1er
Mardi 1er octobre 2024 :
Les cinq Ultim' sur la Méditerranée.
La Méditerranée est bien calme depuis que les Ultim' y ont mis leurs flotteurs. Une entrée pleine de manœuvres, puisqu'il a fallu entre 10 et 14 changements de bords pour passer Gibraltar et parcourir les quelques dizaines de milles depuis hier midi en direction de l'Est. La course a changé de rythme une nouvelle fois et la progression se fait beaucoup plus lente pour la tête de la course, qui a vu une partie de son avance fondre.
Une situation dont l'équipage de François Gabart sur le trimaran SVR Lazartigue n'a pas pu profiter car en milieu de nuit dernière, le trimaran a failli perdre son mât sur à la rupture de l'étai du J2. Celui-ci est resté en place, grâce notamment à la réactivité de l'équipage. Durant près de 6 heures l'équipage va soulager le bateau en mettant le cap à l'Ouest et en lien avec l'équipe technique, trouver une solution pour consolider le maintien du mât. Chose qui visiblement a été possible, car au petit mâtin le trimaran repartait vers la côte Africaine à plus de 20 nœuds.
SVR Lazartigue a ensuite mis le cap au Nord et fait sa série de virements de bord pour passer le détroit de Gibraltar.
A l'arrière Actual Ultim' 3 progressait à vive allure vers l'entrée en Méditerrané. Un passage du détroit qu'il est en train d'effectuer en ce début de soirée.
François Gabart, skipper de SVR Lazartigue : "Cette nuit à 23 TU, nous étions à 70 milles de l'entrée de Gibraltar quand on a cassé notre étai de J2, c'est à dire, l'étai structurel qui tient le mât. Dans notre malheure, on avait notre J3 en place sur son étai roulé, ce qui nous a probablement sauvés d'un démâtage, car on est en général souvent sous J2 seul. Ca nous a permis de garder le mât en l'air, on a abattu immédiatement, on a assuré le coup avec un deuxième étai, celui de J1, on a essayé de se débrouiller avec ce J2 déroulé sans étai, qui flappait un peu partout, il fallait essayer de le ferler. On avait 20-22 nœuds de vent, sous un ris, on a ferlé la voile pour essayer de faire demi-tour et retrouver une zone avec du vent faible, ce qui nous a permis de monter dans le mât pour affaler le J2, le plier et le mettre sur le pont. On a plus ou moins raccroché notre étai de J2 avec un système pas encore parfaitement satisfaisant, mais qui est en place, et on a les étais de J1 et de J3 qui nous permettent de naviguer dans des conditions un peu différentes d'avant, c'est à dire sans J2 et avec un mât qui tient un peu moins bien. Notre objectif est de continuer notre route vers Antibes en faisant en sorte de garder nos voiles d'avant en place pour sécuriser le mât au maximum. On est super déçus, on ne comprend pas pourquoi cet axe dans l'enrouleur de J2 s'est cassé, dans des conditions relativement normales pour l'étai, on va essayer de rallier Antibes le plus rapidement possible, on est encore en course, avec un bateau pas à 100% de son potentiel, mais qui peut avancer".
Les trois concurrents de tête progressent lentement, le long des côtes Espagnoles, à la recherche du moindre souffle. Avec des manœuvres nombreuses. Des rebondissements sont encore possibles dans les prochaines heures.
Armel Le Cléac'h, skipper de Banque Populaire XI : "Les phénomènes locaux peuvent varier d'une pointe à l'autre. On sait qu'il faut savoir réagir vite en toutes circonstances. Si on doit faire une manoeuvre ou un changement de voile, on réveille tout le monde et l'équipage peut être opérationnel en quelques minutes".
Classement à 20 h :
1 Banque Popoulaire XI Armel Le Cléac'h à 513 milles de l'arrivée
2 Maxi Edmond de Rothschild Charles Caudrelier à 26 milles du 1er
3 Sodebo Ultim' 3 Thomas Coville à 121 milles du 1er
3 SVR Lazartigue François Gabart à 174 milles du 1er
4 Actual Ultim' 3 Anthony Marchand à 245 milles du 1er
Temps de passage à Gibraltar :
1 Maxi Banque Populaire XI en 2 j 5 h 12 min 40 sec
2 Maxi Edmond de Rothschild en 2 j 7 h 28 min 56 sec à 2 h 16 min et 16sec du 1er
3 Sodebo Ultim' 3 en 2 j 15 h 15 min 57 sec à 7 h 47 min et 1 sec du 2ème
4 SVR Lazartigue en 2 h 23 h 56 min 27 sec à 8 h 40 min et 30 sec du 3ème
4 Actual Ultim' en 3 j
Mercredi 2 octobre 2024 :
Banque Populaire XI d'Armel Le Cléac'h s'impose à Antibes sur la deuxième édition de la Finistère Atlantique
Les hautes vitesses débutées hier soir, ont durée toutes la journée de ce mercredi, sur une mer plate en vol à plus de 35 noeuds, les milles ont été avalés à très vive allure. Les Baléares passés par l'Ouest pour le duo Banque Populaire XI et Le Maxi Edmond de Rothschild et par l'Est pour le duo de poursuivants Sodebo Ultim' 3 et SVR Lazartigue.
Pas de surprise sur les derniers milles, Le Maxi Edmond de Rothschild ne semblant jamais en capacité depuis de départ de Concarneau de pourvoir élever son niveau pour aller chercher SVR Lazartigue sur la première partie de la course et ensuite depuis le Portugal le vainqueur le Maxi Banque Populaire XI. A ce demander, si le trimaran de Charles Caudrelier avait bien la totalité de ses capacités depuis le départ ?
C'est donc à 20 h 24, après 4 jours 7 heures 24 min et 8 secondes qu'Armel Le Cléac'h, Sébastien Josse, Corentin Horeau, Pierre Emmanuel Hérissé, Clément Duraffourg, Morgan Lagravière et Quentin Ponroy, ont franchi en vainqueur la ligne d'arrivée de la deuxième édition de la Finistère Atlantique entre Concarneau et Antibes.
Armel Le Cléac'h, skipper de Banque Populaire XI : "Cette victoire a la saveur du travail bien fait. Tout c'est bien passé à bord, l'équipage est super. On avait bien travaillé avant le départ. On savait que cela se jouerait sur des détails. Nous n'avons eu aucun problème sur le bateau, bravo à toute l'équipe qui a fait un super boulot. Stratégiquement, après le cap Finistère on savait qu'il y avait un petit effet accordéon, il fallait être aux avant poste. On a réussi à conserver notre avantage, la navigation en Méditerranée n'est pas facile. IL y a eut énormément de manœuvres, le fait d'être à sept nous a bien aidé. L'équipage pouvait bien tourner avec deux équipes de trois. Jusqu'à la ligne d'arrivée on avait encore 30 nœuds, c'était un peu chaud et sur la ligne plus de vent. On regardait la position de Gitana 17, mais l'ambiance était positive et quand on a vu qu'on commençait à creuser dans le golf du Lion et près de Marseille, on a vu que ça allait le faire. Ce n'est pas tous les jours que l' gagne une course majeure. C'est toujours réconfortant, cela vient après la victoire sur la Jacques Vabre l'an dernier avec Sébastien. Donc mission accomplie, on termine très bien l'année, on avait commencé par un tour du Monde en solitaire, puis la flamme olympique, on est venu à Marseille, puis cette course. Le bateau était près à chaque fois, le bateau est super. Oui nous avons cette petite fuite d'huile dans le flotteur, mais assez vite la panne a été solutionnée et récupérer un bateau à 100%".
Sébastien Josse, co-skipper de Banque Populaire XI "Faire des bords à 40 nœuds là où j'ai appris à faire du bateau c'est très sympathique, c'est chargé d'émotion. Il y a eu match, rien n'était joué jusqu'à la fin. L'équipage à fait un super boulot, ils ont tous bossé de manière très professionnelle et dans la bonne ambiance".
Vitesse de Banque Populaires entre Concarneau et Antibes :
Sur l'orthodromie : 16.24 noeuds
Sur sa route : 21.13 noeuds
Nombre de milles parcourus : 2184 milles
C'est la dernière course de la saison pour le Maxi Edmond de Rothschild, qui ne se mettra pas en stand-by en novembre pour une tentative sur le Trophée Jules Verne. Le trimaran va rentrer à Lorient en milieu de semaine prochaine et rentrera en chantier pour être optimisé en vue de la saison 2025, avec notamment l'installation de nouveaux foils.
Classement à 21 h 00 :
1 Banque Populaire XI Armel Le Cléac'h vainqueur en 4 j 7 h 24 min et 8 sec
2 Maxi Edmond de Rothschild Charles Caudrelier à 65 milles de l'arrivée
3 Sodebo Ultim' 3 Thomas Coville à 110 milles
4 SVR Lazartigue François Gabart à 165 milles
5 Actual Ultim' 3 Anthony Marchand à 341 milles
Jeudi 3 octobre 2024 :
Les arrivées se succèdent à Antibes.
Trois heures après l'arrivée de Banque Populaire XI en vainqueur de l'édition 2024 de la Finistère Atlantique, c'est le Maxi Edmond de Rothschild de Charles Caudrelier qui coupe la ligne d'arrivée à 23 h 25. Une belle deuxième place, sans pouvoir se joindre à la lutte pour la première place.
Charles Caudrelier, skipper du Maxi Edmond de Rothschild : "Le parcours était nouveau pour nos bateaux mais vraiment intéressant. Il se passe toujours plein de choses sur ce tracé. Beaucoup de changements de conditions et donc pas mal de stratégie à mettre en place. nous n'étions jamais encore venus en Méditerranée avec le Maxi Edmond de Rothschild et tout le passage dans le détroit de Gibraltar et les magnifiques bords, en vol, le long des côtes Espagnoles resteront des très beaux moments pour tout l'équipage. Au-delà du résultat, nous avons pris beaucoup de plaisir sur cette Finistère Atlantique et le collectif a fonctionné à merveille. Les enseignements techniques et humains de cette course sont nombreux et précieux pour les prochains mois. Jusqu'à ce matin nous y avons cru mais une nouvelle fois c'est parti par devant et nous avons vite compris que les choses étaient écrites ainsi ! Banque Populaire signe un très belle victoire avec beaucoup de maitrise. Il rendent une copie quasiment parfaite. A posteriori, il y a forcément un petit regret avec notre avarie de safran qui intervient au passage du cap Finistère. En termes météo et stratégie ce n'était pas du tout le moment de perdre contact... Mais on ne choisit pas ! ".
Il faudra attendre le levé du jour pour voir Sodebo Ultim' 3 de Thomas Coville franchir la ligne d'arrivée devant la jeté du port d'Antibes. Le marin et son équipage, montent sur la troisième marche du podium de cette Finistère Atlantique en 4 j 18 h et 28 mins. Sodebo Ultim' 3 n'a jamais été dans le coup depuis le départ de Concarneau. Le retard pris dès le départ a été rédhibitoire pour jouer la victoire. Sans parler de la fuite hydraulique dans un flotteur la première nuit, qui a pas mal pénalisé le trimaran.
Thomas Coville, skipper de Sodebo Ultim' 3 : "On savait que ça allait être rapide avec des rebondissements, et c'est exactement ce que l'on a eu. Beaucoup de manœuvres, une première nuit bien musclée, et un pépin technique au petit matin de cette première nuit. Malgré ça, l'équipage à maintenu un rythme incroyable. Je salue les premiers qui ont été impressionnants : bravo à Armel et Charles et leurs équipiers. On a adoré ces quelques jours de navigation. Le bateau est en parfait état, et c'est de bon augure pour le Trophée Jules Verne. Nous allons revenir tous les six en Bretagne pour continuer l'entraînement au large et en équipage. Sur un Jules Verne la complicité compte beaucoup".
Nicolas Troussel, équipier et routeur à bord de Sodebo Ultim' 3 : "Nous avons vraiment tiré le meilleur du bateau, nous l'avons poussé à son maximum. Une fuite hydraulique dans un des flotteurs nous a ralenti, mais grâce à une réparation un peu rocambolesque menée de main de maître par Léo et Thomas, nous avons su rebondir. Rien ne nous a arrêté et finalement le bateau arrive en parfait état'.
A 12 h, c'était au tour du SVR Lazartigue de François Gabart et son équipage de franchir la ligne d'arrivée en 4ème position. Et compte tenu, qu'il leur a fallu faire une escale pour changer de grand-voile au Portugal et qu'ils ont failli perdre leur mât, cette 4ème place est quasiment une victoire ! Même si pour seulement 5 jours de mer, la liste des dégâts est importante. Mais comme le disait François Gabart à l'arrivée : "Il fallait mieux que tout cela nous arrive sur cette course, que lors de la tentative sur le Trophée Jules Verne..."
François Gabart, skipper du SVR Lazartigue : "C'est très frustrant car nous étions bien partis. Nous allions vite et nous naviguions bien. Malheureusement, nous avons dû faire face à deux problèmes techniques majeurs qui nous ont empêchés de jouer la gagne. A près l'escale à Cascais à la suite du problème de grand-voile, nous étions bien revenus. C'était super excitant. Malheureusement, quand on commençait à revenir dans le même système météo que nos adversaires, on a eu notre seconde avarie. Nous avons néanmoins eu de la chance dans notre malchance ca rnous étions peut-être à cinq minutes d'affaler notre J3. Si ça avait été le cas, le mât n'aurait sans doute pas tenu. Nous avons réussi à repartir dans du vent plus faible et j'ai pu monter dans le mât. Le seul objectif était de le sécuriser. Une fois fait, nous avons pu naviguer à nouveau. Tout est bien qui finit bien".
Tom Laperche, équipier du SVR Lazartigue : "C'est hyper frustrant car nous avions fait un super début de course et que nous n'avons pas pu vraiment nous battre avec les autres. Le positif, c'est que même dans ces moments durs, nous avons bien réagi. Il y a plein de choses qui ont été prometteuses que ce soit en termes de cohésion, de compétences, de vitesse. On construit un groupe dans les épreuves et c'est certain que nous nous souviendrons tous les six d'avoir vécu ça".
Amélie Grassi, équipière du SVR Lazartigue : "C'était un peu rude d'encaisser toutes les avaries, mais ça soude d'un point de vue humain. Quand on a perdu l'étai de J2, ce qui structurellement tient le mât, on a pensé que ça pouvait s'arrêter. Mes tous ensemble, on a retrouvé la motivation, la résilience pour continuer. Dans notre malheur, on a la réussite d'avoir gardé le mât. Une fois le bateau sécurisé, je suis allée sur le pont et j'ai savouré le fait que nous étions toujours en train de naviguer".
Le trimaran va rester jusqu'à mi octobre en Méditerranée pour des RP.
Les chiffres :
Banque Populaire XI :
Sur l'orthodromie : 16.24 noeuds
Sur sa route : 21.13 noeuds
Nombre de milles parcourus : 2184 milles
Maxi Edmond de Rothschild :
Sur l'orthodromie : 15.77 noeuds
Sur sa route : 21.09 noeuds
Nombre de milles parcourus : 2244.64 milles
Sodebo Ultim' 3 :
Sur l'orthodromie : 14.67 noeuds
Sur sa route : 20.12 noeuds
Nombre de milles parcourus : 2303.12 milles
SVR Lazartigue :
Sur l'orthodromie : 14.10 noeuds
Sur sa route : 19.70 noeuds
Nombre de milles parcourus : 2345 milles
Classement à 21 h 00 :
1 Banque Populaire XI Armel Le Cléac'h vainqueur en 4 j 7 h 24 min et 8 sec
2 Maxi Edmond de Rothschild Charles Caudrelier en 4 jours 10 h 25 min et 11 sec
3 Sodebo Ultim' 3 Thomas Coville en 4 jours 18 h 28 min 12 sec
4 SVR Lazartigue François Gabart en 4 jours 23 h 2 min 13 sec
5 Actual Ultim' 3 Anthony Marchand à 43 milles de l'arrivée
Vendredi 4 octobre 2024 :
Actual Ultim' 3 en termine.
Temps de course pour Actual Ultim' 3 d'Anthony Marchand : 5 j 12 h 12 min 3 sec
Anthony Marchand, skipper d'Actual Ultim' 3 : "ON s'est fait complètement secouer lors de cette dernière journée, je pense que c'est presque la première fois de ma vie que je me fais autant secouer en bateau. Même sur mes deu dernières tours du monde, The Ocean Race et l'Arkea Ultim' Challenge, je n'avais pas connu ça. C'était une mer vraiment courte, très cassante, avec quasiment 40 noeuds de vent tout le temps. C'était intense, mais c'était un bel apprentissage. On a tout eu sur cette course, de la vraie pétole, des conditions avec de la pluie à torrent, du grand soleil, du portant, du près, c'était hyper complet comme parcours, c'était génial. Du départ de Concarneau j'jusqu'à l'arrivée à Antibes, le paysage était magnifique, le terrain de jeu était grandiose, entre l'Atlantique et la Méditerranée. La dorsal le long du Portugal nous a coûté cher, on pensait, et tout le monde devait le penser, que toute la flotte allait s'arrêter dans cette dorsale et que ça allait se resserrer, mais au final, ça a fait l'effet inverse, les premiers ont eu un passage plus facile que les derniers".
Les chiffres :
Banque Populaire XI :
Sur l'orthodromie : 16.24 noeuds
Sur sa route : 21.13 noeuds
Nombre de milles parcourus : 2184 milles
Maxi Edmond de Rothschild :
Sur l'orthodromie : 15.77 noeuds
Sur sa route : 21.09 noeuds
Nombre de milles parcourus : 2244.64 milles
Sodebo Ultim' 3 :
Sur l'orthodromie : 14.67 noeuds
Sur sa route : 20.12 noeuds
Nombre de milles parcourus : 2303.12 milles
SVR Lazartigue :
Sur l'orthodromie : 14.10 noeuds
Sur sa route : 19.70 noeuds
Nombre de milles parcourus : 2345 milles
Actual Ultim' 3 :
Sur l'orthodromie : 12.70 noeuds
Sur sa route : 17.07 noeuds
Nombre de milles parcourus : 2256 milles