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L'équipage d'IDEC Sport dévoilé

Ultim Boat - Photo : A. Champy-McLean / The Famous Project CIC

16 sept. 2025

Un équipage international

C’est au Musée national de la Marine, à Paris, qu’Alexia Barrier et sa co-skipper Dee Caffari ont levé le voile sur l’équipage qui tentera, dès la mi-novembre, le Trophée Jules Verne à bord du maxi-trimaran IDEC Sport. Sept femmes issues de six nationalités différentes s’élanceront dans ce défi historique : devenir le premier équipage 100 % féminin à boucler un tour du monde à la voile en équipage, sans escale et sans assistance.

"En 2023, lorsque nous avons publié l’annonce pour recruter un équipage 100 % féminin, nous avons reçu plus de 300 candidatures. Cet engouement m’a aidée à porter le projet et à surmonter les difficultés", raconte Alexia Barrier, skippeuse et initiatrice de The Famous Project CIC.


Un équipage international et complémentaire

Aux côtés de la navigatrice française, figure la Britannique Dee Caffari, référence de la course au large. Molly Lapointe, américano-italienne, tiendra le rôle de boat captain, forte de son expérience victorieuse sur Maiden lors de The Ocean Globe Race. L’Espagnole Tamara Xiquita Echegoyen et la Néerlandaise Annemieke Bes, toutes deux médaillées olympiques, apportent leur expertise de la voile légère. Rebecca Gmuer, Suisso-néo-zélandaise, complète l’équipage, aux côtés de la plus jeune, l’Anglaise Deborah Blair, 23 ans.

« Contrairement à ce que je pensais au début, il ne suffit pas de recruter les meilleurs palmarès pour ce genre d’objectif. Il faut de la diversité, et que chacune apporte sa plus-value », insiste Alexia Barrier. "C’est pourquoi nous avons entre 23 et 52 ans, et représentons six nationalités différentes".


Un défi sur un bateau légendaire

Leur terrain de jeu sera l’IDEC Sport, détenteur du record du Trophée Jules Verne depuis 2017 avec Francis Joyon et ses quatre hommes d'équipage, en 40 jours, 23 heures, 30 minutes et 30 secondes. Considéré comme l’un des trimarans les plus fiables et rapides de la planète, il est actuellement en chantier pour une révision. "J’aurais bien rajouté une casquette sur le cockpit pour protéger l’équipage", sourit Alexia Barrier, "mais rien de révolutionnaire n’a été modifié. Nous misons sur la fiabilité".

Le trimaran doit rejoindre Brest en octobre pour une série d’entraînements. À ce jour, seules deux sorties au large ont eu lieu, en Manche et dans le golfe de Gascogne. L’objectif est désormais de multiplier les navigations, profiter des dépressions automnales et consolider la cohésion d’un groupe qui s’entraîne depuis deux ans sur différents supports.


Une aventure humaine et sportive

Le cap est clair : viser un départ autour du 15 novembre, selon les conditions météo. Pour espérer battre le temps de référence, l’équipage devra maintenir une moyenne de 26,7 nœuds sur la totalité du parcours.

"Un équipage, c’est un collectif où chacune doit savoir donner et recevoir", souligne la skipper. "Aujourd’hui, nous avons constitué un groupe solide, bienveillant, qui sait partager son savoir-faire et qui s’est fixé un objectif commun très clair : réussir le premier tour du monde sans escale avec un équipage féminin".



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