top of page

Tom Laperche qualifié pour l'ARKEA Ultim Challenge Brest

Ultim Boat

24 juin 2023

A deux cents jours du départ, la qualification en poche pour le Team SVR Lazartigue

Tom Laperche, qui sera le skipper du trimaran SVR Lazartigue sur l'ARKEA Ultim' Challenge Brest, dont le départ sera donné le 7 janvier 2024, en a terminé avec sa qualification en solitaire pour la course autour du Monde. L'organisateur via son directeur de course, a validé le parcours effectué.


un parcours de 2500 milles au large, avec des conditions très variées, du vent instable, des grains proches de l'orage. Une bonne préparation pour le skipper du maxi trimaran SVR Lazartigue, qui a tout de même pu profiter de périodes à très hautes vitesses avec des pointes à 43 noeuds, qui lui ont permis de travailler sa maîtrise du bateau. Tom Laperche qui s'est forcé à manoeuvrer, à effectuer des changements de voiles. Le skipper, qui n'avait jamais passé autant de temps seul au large à la barre du trimaran, a aussi pu voir les améliorations apportées durant le chantier d'hiver, mais qui a aussi noté quelques améliorations à réaliser sur l'ergonomie et qui pourront être modifiées lors du prochain chantier d'été, pour la navigation en solitaire.


Le trimaran SVR Lazartigue, entrera en chantier après la Rolex Fastnet Race, pour préparer les 24 H Ultim', la Transat Jacques Vabre, enchaîner avec le retour vers Concarneau depuis La Martinique et prendre la direction de Brest. Un programme très dense à venir.


Tom Laperche, skipper du SVR Lazartigue : "Il y a quelques changements auxquels je me suis adapté. C’est essentiellement de l’ergonomie, du déplacement dans le cockpit. Il n’y a pas de « moins bien » et même des points positifs. La job list ergonomie est prioritaire. Après cinq jours en mer, je vois un peu mieux ce dont j’ai besoin. Je n’avais jamais passé autant de temps seul en mer en étant responsable du Trimaran SVR-Lazartigue, en ayant le stress permanent d’être sur un fil, d’avoir l’écoute des voiles pas trop loin, tout en essayant d’aller vite, comme si c’était en course. Cela nécessite des arrangements par exemple pour savoir comment dormir, où dormir pour être confort et y laisser le moins d’énergie possible. Nous allons beaucoup travailler dessus pendant le chantier d’été pour avoir la meilleure ergonomie possible pour faire du solitaire, entre 40 et 50 jours. La perspective de ce tour du monde en solitaire se rapproche. Pourtant, je me faisais la réflexion en regardant les photos du bateau qui vole, que j’étais encore comme un enfant. J’ai encore le regard de gosse qui regarde les images de bateaux mais en même temps, je suis skipper de ce bateau et capable de naviguer tout seul. Je suis tellement heureux sur le bateau. Il y a plein de moment quand je navigue où je me dis que c’est fantastique. Naviguer sur ces bateaux, les faire voler, c’est un privilège, un truc de dingue, en termes psychologiques et dans tout ce que ça demande d’engagement. Il y a aussi toute la confiance et la présence de l’équipe qui quelque part me « prête » ce bateau. Je sais qu’à n’importe quel moment ils peuvent m’envoyer des infos et que je peux leur demander des choses. Quand il y a une petite bricole sur le bateau, il y a aussitôt un échange. Ça permet aussi de se roder sur notre fonctionnement quand je serai en solitaire. Après la Rolex Fastnet Race, le bateau va entrer en chantier d’été. Nous allons en profiter pour prendre des vacances. Que ce soit pour François ou moi, nous allons nous déconnecter un peu du bateau car après, avec la préparation pour la Transat Jacques Vabre, Le Havre, le retour du bateau de La Martinique et le tour du monde, il n’y aura pratiquement plus d’arrêt. C’est l’occasion de prendre une bonne bouffée d’air avant de se replonger à fond dans le trimaran".

bottom of page