Record du Monde en Solitaire et sans Escale à l'envers d'Yves Le Blévec sur Actual Ultim'- Saison 2017 / 2018
Alors que la période du stand-by a débuté depuis près de quinze jours et que le Team Actual regarde les systèmes météorologiques, Yves Le Blévec, skipper du maxi Actual Ultim’ revient sur la préparation de son trimaran et sur sa tentative contre le record du tour du Monde en solitaire et sans escale dans le sens inverse des vents et des courants dominants, détenu depuis 2004 par Jean Luc Van Den Heede.
Le record
Détenu depuis 2004 par Jean Luc Van Den Heede en 122 jours 14 heures 3 minutes et 49 secondes.
Le Challenger
Actual Ultim' / Yves Le Blévec
Longueur : 31.00 m
Largeur : 16.55 m
Poids : 12 t
Hauteur du mât : 33 puis 30.50 m
Corde du mât : m
Tirant d'eau : 2.50 m puis 3.00 m
Matériaux : Carbone/Normex
Surface de voile au près : 395 m² puis 395 m²
Surface de voile au portant : 500 m²
Architectes : Irens/Cabaret
Appendices : Martin Fischer
Chantier : BoatSpeed - Mât : 2017 Lorima - Voiles : Incidences
Mise à l'eau : juin 2007
Le tenant du titre
Adrien / J L V D Heede
Longueur : 26.40 m
Largeur : 5.50 m
Poids : 30 t
Hauteur du mât : 30 m
Tirant d'eau : 4.80 m
Matériaux : Aluminium
Surface de voile au près : 338 m²
Surface de voile au portant : m²
Architecte :Gilles Vaton
Chantier : Gamelin
Mise à l'eau : juin 2002
Départ & Arrivée
Yves Le Blévec et le Team Actual ont fait le choix de partir depuis la baie de Quiberon. Le skipper d'Actual est très attaché et impliqué dans la vie nautique locale.
Le départ et l'arrivée de ce tour du Monde à l'envers seront donc jugés à la pointe Sud de la presqu'île de Quiberon
Un tour du Monde pour être homologué par le WSSRC, un tour du Monde doit partir de l'hémisphère Nord et faire au minimum 21 600 milles, soit la distance de l'orthodromie.
Le parcours
Ce tour du Monde va se dérouler face aux vents et aux courants dans le sens Est-Ouest. Un départ à la sortie de la baie de Quiberon, une sortie du Golfe de Gascogne classique, direction les Alizés pour une descente de l'Atlantique Nord la plus rapide possible en fonction de la seule fenêtre météo choisie. Ensuite, il faudra "subir" la météo... L'équateur ses calmes et ou ses gros grains. L'Atlantique Sud à descendre le long du continent Sud Américain. Viendra le passage le plus délicat : le Cap Horn, face aux vents et aux courants d'une très grande violence. Le Pacifique, sans doute sur une route Nord pour atteindre la Nouvelle-Zélande. Yves Le Blévec et son routeur, ont deux scénarii. Une route classique sous l'Australie, ou passer au Nord de l'île continent. L'Océan Indien, ici aussi la trajectoire sera sans doute Nord pour atteindre la pointe Sud de l'Afrique et son cap de Bonne Espérance.
Il restera alors à Yves Le Blévec à remonter l'Atlantique en contournant l'anticyclone de Ste Hélène, passer l'Equateur vers le Nord pour rejoindre la baie de Quiberon.
Ultim Boat : La préparation d’Actual Ultim’ a-t-elle été différente que celle qui aurait été réalisée pour un tour du monde « dans le bon sens » ? Et si oui, peux-tu nous expliquer ces différences et leurs raisons ?
Yves Le Blévec : « L’énergie déployée dans la préparation est vraiment basée sur la fiabilité du bateau. Pour un tour du monde à l’endroit, on oriente la préparation sur la performance, l’esprit sportif est élevé. Lors d’un tour du monde à l’envers on mise davantage sur la fiabilité, le bateau doit tenir dans la durée même si l’esprit sportif reste très important. C’est le premier tour du monde à l’envers en multicoque, tout est à créer. »
Y-a-t-il beaucoup de matériel de rechange à bord, ou pars-tu « léger » ?
Yves Le Blévec : « Evidemment on n’alourdit pas inutilement le bateau mais je ne me prends pas la tête sur le poids. Je préfère perdre quelques minutes sur le record et avoir plus de solutions à bord pour régler les éventuels problèmes. »
Avec combien de voiles pars-tu ? Il y a-t-il une voile spécialement conçue pour cette navigation contre vents et courants ?
Yves Le Blévec : « Je possède un jeu de voiles classique composé de 4 voiles d’avant plus une petite voile que j’ai ajoutée. Il s’agit d’une petite voile de bise, un tourmentin, un J4, une voile de tempête. »
Comment l’énergie est produite à bord d’Actual Ultim’ ?
Yves Le Blévec : « L’énergie indispensable au bateau est produite de 4 façons différentes : L’hydrogénérateur qui fonctionne grâce à la vitesse du bateau, l’éolienne, le moteur et sa génératrice, et quelques panneaux solaires. »
Possèdes-tu un système anti-chavirage à bord d’Actual Ultim ? et si oui, peux-tu nous en expliquer le fonctionnement ?
Yves Le Blévec : « Oui le bateau a un dispositif anti-chavirage simple en 2 parties. La première partie mesure le degré/l’angle de gîte du bateau. Je fixe des seuils. Quand le bateau a atteint le seuil déterminé, la partie deux est déclenchée : des taquets s’ouvrent et larguent l’écoute. Je mets quasi systématiquement ce dispositif en route. »
Quelles sont les mesures de sécurité à bord de l’Ultime Actual ?
Yves Le Blévec : « La sécurité est vraiment primordiale. Il y a une belle documentation là-dessus puis mon expérience fait qu’on maitrise bien le sujet. J’ai un harnais facile à mettre et facile d’accès. Je le mets dès que j’évolue dans un endroit exposé. Mais dans la zone de manœuvre je ne l’enfile pas, c’est une zone protégée. Puis le bateau est très grand, c’est déjà sécurisant. »
Photo : Team Actual - L'avitaillement d'Actual Ultim' pour qu'Yves Le Blévec puisse se restaurer pendant trois mois.
Quelles sont les mesures de sécurité à bord de l’Ultime Actual ?
Yves Le Blévec : « La sécurité est vraiment primordiale. Il y a une belle documentation là-dessus puis mon expérience fait qu’on maitrise bien le sujet. J’ai un harnais facile à mettre et facile d’accès. Je le mets dès que j’évolue dans un endroit exposé. Mais dans la zone de manœuvre je ne l’enfile pas, c’est une zone protégée. Puis le bateau est très grand, c’est déjà sécurisant. »
Peux-tu nous parler du parcours : la descente de l’Atlantique, le passage du Cap Horn en sens inverse, les passages délicats etc. ?
Yves Le Blévec : « Nous avons pris le temps de bien décortiquer le parcours, notamment avec Christian Dumard (routeur). Le fonctionnement est assez classique, au départ on longe les côtes jusqu’au Cap Horn. On traversera des zones tropicales avec des vents d’alizés. A partir de Rio il y aura des zones plus perturbées. Le passage du Cap Horn et les 8/10 jours qui vont suivre vont être assez compliqués avec des vents et des mers à négocier pour remonter suffisamment nord pour espérer retrouver des régimes de vent moins difficiles et réussir par la suite à gagner l’ouest où les vents seront plus portants. Puis viendra le passage de l’Australie, par le nord ou le sud en fonction de l’état du bateau, et du bonhomme aussi. Et enfin pour finir le Cap de Bonne Espérance et celui des aiguilles qui peuvent être compliqués car le courant y est fort. »
Tu n’as jamais navigué si longtemps seul sur un aussi gros bateau, comment appréhendes-tu cette tentative de record ?
Yves Le Blévec : « J’appréhende et c’est normal, même s’il n’y a pas de réelles inconnues il y a quand même beaucoup de zones d’ombre. Il y a une part de nouveautés avec de réelles incertitudes surtout pour le Cap Horn et les mers du Sud. »
Le 4 novembre, soit le même jour que François Gabart sur Macif pour son tour du Monde à l'endroit, Yves le Blévec, après un dernier point avec son équipe et le point médias traditionel, a lancer "Aller il est temps d'aller faire du bateau", il a rejoint son équipe sur son trimaran et quitté son ponton de la Trinité sur Mer sur les coups de 12 h. Un public nombreux était présent sur les quais, pour saluer Yves Le Blévec. Actual a remonté le chenal, pour se rendre tranquillement vers la ligne de départ à la pointe de Quiberon.
L'équipe d'Yves Le Blévec à ensuite quitté le bord d'Actual Ultim', tout était près à bord restait à attendre le bon instant météo, pour s'élancer dans ce tour du Monde à l'envers. Avec deux ris dans la grand voile, à 15 h 37 min et 22 sec, le grand trimaran franchissait la ligne de départ, direction le golfe de Gascogne sous le ciel gris et une mer agitée.
Yves Le Blévec, skipper du trimaran Actual Ultim' : "C'est le fruit d'un très beau travail, de gens compétetnts et très expérimentés, c'est vraiment un très joli bateau ! On part avec du gros temps, ce n'est pas la tempête non plus, mais ça va nous permettre d'atteindre la pointe FInistère dès demain matin. En tout cas on a de belles conditions pour partir. Avec le Team Actual on est bien organisés l'équipe à tout finie de préparer, pendant que moi j'ai consacré les dernières heures à terre à s'occuper de moi. J'ai même dormi correctement. Un petit point météo ce matin et on est prêt à partir".
Yves Le Blévec fait demi tour, après 24 heures de tentative sur le tour du Monde à l'envers suite à un problème technique à bord d'Actual Ultim'.
Alors qu'il se trouvait au large du cap Finistère, le skipper à constater un problème sur le chariot d'écoute de grand voile. Impossible de continuer aussi près du départ, un tour du Monde avec cette pièce majeure qui pose un problème.
Actual rentre donc à la Trinité sur Mer afin de réparer et de se mettre de nouveau en stand-by dans l'attente d'une fenêtre météo favorable. Le trimaran fait ce soir route au N/O.
L'arrivée à la Trinité sur Mer pour réparer est prévue pour le 7 novembre au matin.
36 heures après son arrivée, Actual Ultim' est de nouveau opérationnel et le team est de nouveau dans l'attente d'une nouvelle fenêtre météo favorable.
Le 14 novembre, le Team Actual annonce une possible petite fenêtre météo pour un départ le vendredi 16.
Le 22 au soir, le Team Actual passe en code Orange, pour un départ dans les 72 heures.
Nouvelle tentative
Yves Le Blévec s'élancera demain vendredi 24 novembre pour une nouvelle tentative sur le record du tour du Monde en solitaire et sans escale à l'envers.
Yves Le Blévec, skipper d'Actual Ultim' : "La prise de décision s’est accélérée hier. La fenêtre n’est pas parfaite, mais il est important de partir rapidement. Or, la météo des jours à venir est à nouveau incertaine. Nous sommes sur des schémas très évolutifs depuis des semaines : ça part, ça ne part pas… Si on repousse encore, on risque de se retrouver encore dans des situations hypothétiques avec un anticyclone qui se reforme au large du golfe de Gascogne. Ensuite, c’est un peu plus compliqué, il va falloir longer une dépression dans son Est, je vais donc passer par une phase de près… ça permettra de se mettre en jambe !… avant une zone de molle du côté du Cap Vert. Il y a toujours à faire sur le bateau, rien de fondamental, mais des petits plus… J’ai aussi pris soin de moi : j’ai fait du sport, je me suis reposé. Je suis en forme ! A part le caractère inconfortable d’être constamment en situation de prise de décision concernant le départ ou pas, et d’avoir à l’assumer, tout va bien ! ".
Vendredi 24 novembre : Après les traditionnels adieux et dernières itw à la presse, Yves Le Blévec a quitté son ponton de la Trinité sur Mer en tout début d'après midi, pour rejoindre tranquillement la ligne de départ au large de la pointe Sud Ouest de Quiberon pour une nouvelle tentative sur le record du tour du Monde en solitaire et sans escale à l'envers.
Yves Le Blévec : skipper d'Actual Ultim' : "J'ai rencontré un problème technique très rapidement sur le premier départ. La réparation a été faite en une 10ène d'heure. Après la météo n'était pas correcte pour partir. La fenêtre d'aujourd'hui n'est pas la meilleure, mais elle devrait nous permettre de descendre à l'Equateur en moins de 10ène de jour".
Actual Ultim' à franchi la ligne de départ, dans du tout petit temps, 10 noeuds de vent et une mer calme, à 16 heure 55 min et 28 sec.
Yves Le Blevec après 21 heures de tentative de record autour du Monde en solitaire et sans escale Ouest/Est, se trouve au N/O du cap Finistère, et fait route pleine Ouest à 17 noeuds. L'avance sur le record est de 144 milles.
Les étraves d'Actual Ultim' vont pointer d'ici la fin de la journée vers le Sud.
Yves Le Blévec, skipper d'Actual Ultim' : "On est partit depuis un peu moins de 24 heures. La première nuit a été assez compliquée avec pas mal de vent. Là on est au large de l'Espagne avec de bonnes conditions de navigation. On est au portant, tout va bien à bord d'Actual".
Lundi 27 novembre : Après 3 jours de tentative, Yves Le Blévec sur Actual Ultim', se trouve à la hauteur de Madère, avec enfin les étraves du trimaran vers le Sud.
La progression n'est pas des plus facile, avec une nuit d'orages et de grains. Depuis les conditions sont légères, et si l'avance est passé à plus de 500 milles, Actual Ultim' progresse à 17/18 noeuds.
Mardi 28 novembre, Actual Ultim' est ralenti depuis la fin d'après midi dans une zone sans vent, entre la dépression qu'Yves Le Blévec subissait depuis 2 jours et les Alizés encore un peu plus Sud.
Actuellement à 9 noeuds dans 5 noeuds de vent, l'allure va encore se ralentir dans les prochaines heures.
L'avance est de 726 milles.
Yves Le Blévec, skipper d'Actual Ultim' : "Tout va bien à bord, le vent avait baissé un peu la nuit dernière, j’ai pu bien me reposer. Je navigue prudemment, tant que c’est instable, avec des grains, je navigue un peu sous-toilé, ça apporte une certaine sérénité. Je suis en short et en T-shirt, mais avec le vent de face et le « spray » permanent des embruns, il ne fait pas encore très chaud".
Mercredi 29, Yves Le Blévec va enfin en voir le bout de cette zone sans vent ou presque. Encore quelques heures et l'Alizé va petit à petit rentrer et faire accélérer Actual Ultim', actuellement à 11 noeuds dans à peine 7 noeuds de vent.
Yves Le Blévec en a profité après 5 jours de tentative pour effectuer un tour de vérification de son trimaran.
Ce soir Yves Le Blévec possède 736 milles d'avance sur le record et est positionné à 360 milles dans le Nord du Cap vert.
Jeudi 30 novembre, Yves Le Blévec à bord d'Actual Ultim' est maintenant dans les Alizés et progresse à près de 20 noeuds. La trajectoire va tendre vers les côtes Brésiliennes dans les prochaines heures.
Actuellement à la hauteur du Cap Vert, Yves Le Blévec possède 886 milles d'avance sur le record, après 6 jours et 2 heures de tentative.
Et Yves Le Blévec à même installé son système de ventilation de sa cellule de vie.
Dimanche 3 décembre : Yves Le Blévec l'avait annoncé dès son départ, il devait passer avec cette fenêtre météo, l'équateur en moins de 10 jours.
Actual Ultim' est passé au Sud, ce dimanche midi à 11 h 40 min et 45 sec, après 8 jours 19 heures. Une belle performance pour Yves Le Blévec dans sa tentative de Tour du Monde à l'envers. L'avance est conséquente sur le record, puis qu'Actual Ultim' à une avance de 1397 milles ce dimanche soir.
Actual Ultim' progresse à 25 noeuds en début de soirée sur une trajectoire S/O vers le Brésil dans un Alizé bien installé.
Les deux skippers dans leur tour du Monde respectif se sont croisés ce jeudi 7 décembre, à distance. Pour Yves Le Blévec sur Actual Ultim', la descente de l'Atlantique Sud se fait à un rythme de 20 noeuds dans un flux de N/E. A son 13ème jours de tentative, le skipper de la Trinité sur Mer possède lui 2131 milles d'avance sur le record du tour du Monde à l'envers.
Dimanche 10 décembre, Yves Le Blévec informe son team aux premières heures du jour que l'écoute de grand voile est cassée. En moins de 3 heures, Yves Le Blévec change l'écoute, répare une latte cassée dans l'incident et reprend sa route vers le cap Horn distant de 1000 milles à 14 noeuds avec 2438 milles d'avance sur le record, le long des côtes de l'Argentine.
Yves Le Blévec à bord d'Actual Ultim' tricote depuis quelques jours le long des côtes de l'Argentine pour passer d'une dépression à une zone de calme. Toujours à la recherche de bonnes conditions pour son maxi trimaran, pour progresser le plus rapidement possible, tout en préservant la machine et le skipper, vers le Sud.
Après 18 jours de mer Actual Ultim' se trouve à 110 milles au Nord des îles Malouines et progresse à 7 noeuds. Le prochain objectif est le cap Horn. Sur place, Yves Le Blévec devrait avoir des vents de 30 noeuds et des creux de 6/7 mètres.
Yves Le Blévec, skipper d'Actual Ultim' : "J’ai eu jusqu’à 38 nœuds juste avant le virement, le bateau passe plutôt bien, il est équilibré. J’ai une configuration de voiles qui permet de naviguer de façon assez sécuritaire tout en étant relativement rapide. J’ai super bien dormi cette nuit, ça fait vraiment du bien ! C’est officiel, sur la mer lisse, je dors beaucoup mieux !"
Yves Le Blévec passe le Horn et chavire
Yves Le Blévec à la barre d'Actual Ultim' dans sa tentative sur le record du tour du Monde à l'envers, avait bien temporisé hier après midi, pour ne pas passer le cap Horn avec la très grosse dépression de face. Le mythique rocher a donc été passé cette nuit à 1 h 34 min avec quand même 30 à 50 noeuds de vent et 6 mètres de creux. Yves Le Blévec passé en plein jour et tout près du rocher pour quelques photos, a alors mis le cap au Sud et à 4 h et 21 min du matin, à 40 milles du cap Horn, un des bras bâbord d'Actual Ultim' a cassé, faisant chavirer le trimaran.
Le skipper n'est pas blessé et à trouvé refuge à l'intérieur de son cockpit. Une fois tout en sécurité, Yves Le Blévec a déclenché sa première balise de détresse et confirmé sa situation par le déclanchement de sa seconde balise. Aussitôt l'équipe à terre a pu rentrer en contact avec son skipper et informer le CROSS, qui a lui même alerté le MRCC Chilien.
Actual Ultim' dérive tranquillement vers le Sud/Sud Ouest, zone sans danger pour le bateau retourné et son skipper dans l'attente des secours. Sur zone 24 noeuds de vent et 4 mètres de creux.
A 11 h 30 l'équipe à terre était informée qu'un bateau à passagers était dérouté pour se rendre sur zone pour récupérer Yves Le Blévec dans l'après midi. Un sauvetage qui sera forcément compliqué par la zone et les conditions météorologique, pour le transfert du skipper.
Pour rappel, sur le sister-ship Majan Oman Air, Sydney Gavignet avait subi le même type d'avarie avec un bras tribord de cassé et un chavirage en Atlantique Nord.
Yves Le Blévec sur la terre ferme
La très bonne nouvelle est tombée, Yves le Blevec, skipper d'Actual Ultim', a été hélitreuillé en tout début d’après-midi par les gardes côtes Chiliens.
Déposé dans un premier temps à Puerto William (port chilien de l’île Navarino, situe dans le canal de Beagle) il a ensuite été pris en charge par les militaires pour être conduit à Punta Arenas.
Le Stella Australis, le bateau à passagers dépêché sur zone par le MRCC Chile, venait d’arriver à proximité du trimaran, prêt à intervenir si besoin.
Photos et vidéo du sauvetage : Armada de Chile