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ARKEA Ultim Challenge la remontée de l Atlantique Sud

Ultim Boat

16 févr. 2024

Le Maxi Edmond de Rothschild de retour dans l'hémisphère Nord, Banque Populaire XI en escale

Episode précédent : La traversée du Pacifique



Le récapitulatif des temps intermédiaires depuis le départ


Les temps de passage à l'équateur :


Tom Laperche sur SVR Lazartigue le 13 janvier 2024 à 18 h 43 min et 43 sec UTC, en 6 j 6 h et 13 min, temps pour le record St Exupéry : 6 j 5 h 35 min


Charles Caudrelier sur le Maxi Edmond de Rothschild le 13 janvier 2024 à 20 h 11 et 54 sec UTC, en 6 j 7 h 41 min, temps pour le record St Exupéry : 6 j 7 h 2 min et 54 sec


Thomas Coville sur Sodebo Ultim' 3 le 14 janvier 2024 à 8 h 36 min et 34 sec UTC, en 6 j 19 h 24 min et 30 sec, temps pour le record St Exupéry : 6 j 19 h 24 min et 30 sec


Armel Le Cléac'h sur Banque Populaire XI le 14 janvier 2024 à 8 h 45 UTC en 6 j 19 h 37 min et 32 sec, temps pour le record St Exupéry : 6 j 20 h 15 min 56 sec.



Les écarts à l'Equateur :


1 SVR Lazartigue / Tom Laperche

2 Maxi Edmond de Rothschild / Charles Caudrelier à 1 h 25 min 21 sec

3 Sodebo Ultim' 3 / Thomas Coville à 13 h 53 min 1 sec

4 Banque Populaire XI / Armel Le Cléac'h à 14 h 2 min et 23 sec



Temps de passage sous le cap de Bonne Espérance :


1 Maxi Edmond de Rothschild /Charles Caudrelier le 19 janvier 2024 en 12 j 1 h 2 min 22 sec soit 8399 mn à 28.85 nds

2 Sodebo Ultim' 3 / Thomas Coville le 21 janvier 2024 en 13 j 13 h 48 min

3 Banque Populaire XI / Armel Le Cléac'h le 23 janvier à 10 h 29 30 sec en 15 j 20 h 59 min 30 sec

4 Actual Ultim' 3 / Anthony Marchand le 23 janvier à 19 h 25 en 16 j 5 h 55 min

5 ADAGIO / Eric Péron le 29 janvier à 5h 21 en 21 j 15 h 46 min.


Record actuel par François Gabart sur Macif en 11 jours 20 h 10 min depuis 2017


Charles Caudrelier établit aussi un nouveau temps de référence en solitaire sur multicoque sur le tronçon Equateur / cap de Bonne Espérance en 5 j 17 h 20 m et 34 s. Record aussi détenu depuis 2017 par François Gabart en 5 j 23 h et 25 min.



Temps de passage sous le cap Leeuwin :


1 Maxi Edmond de Rothschild / Charles Caudrelier le 25 janvier 2024 en 18 j 5 h 44 min

2 Sodebo Ultim 3 / Thomas Coville le 29 janvier 2024 en 21 j 12 h 5 min

3 Banque Populaire XI / Armel Le Cléac'h le 30 janvier 2024 en 22 j 12 h 36 min

4 Actual Ultim' 3 / Anthony Marchand le 5 février 2024 en 29 j 7 h 40 min 14 sec à 21 h 10

5 Adagio / Eric Péron le 9 février 2024 en 32 j 19 h 35 min à 9 h 05



Ancien record par François Gabart sur Macif en 19 j 14 h 10 min depuis 2017




Temps de passage sous le cap S E de la Tasmanie :


1 Maxi Edmond de Rothschild / Charles Caudrelier le 28 janvier 2024 à 1 h 03 en 20 j 11 h 33 min 10 sec

2 Sodebo Ultim 3 / Thomas Coville le 31 janvier 2024 à 15 h 28 et 07 min en 24 j 1 h 58 min 07 sec

3 Banque Populaire XI / Armel Le Cléac'h le 31 janvier 2024 à 22 h 13 m et 50 sec en 24 j 08 h 58 min 20 s

4 Actual Ultim' 3 / Anthony Marchand le 8 février 2024 à 8 h 56 min 47 sec en 31 j 18 h 26 min 47 s

5 Adagio / Eric Péron le 12 février 2024 à 0 h 10 min en 35 j 10 h 43 min 57 sec


Charles Caudrelier établit un nouveau temps record sur la traversée de l'Océan Indien en 8 j 8 h 20 min 36 sec. A 30.7 noeuds de moyenne. (En attente d'homologation)


Ancien record par Thomas Coville sur Sodebo Ultm' en 8 j 12 h 17 min 47 sec.




Temps de passage sous le cap Horn :


1 Maxi Edmond de Rothschild / Charles Caudrelier le 6 février 2024 en 30 j 4 h 38 min et 20 sec à 18 h 08 m et 20 sec

2 Banque Populaire XI / Armel Le Cléac'h le 11 février 2024 en 34 j 16 h 31 m 50 sec à 6h 01 m 50 sec ; à 4 j 11 h du leader.

3 Sodebo Ultim '3 / Thomas Coville le 12 février 2024 en 35 j 12 h 10 min à 1 h 40 ; à 5 j 7 h 42 min après le leader



Temps de traversée du Pacifique par Charles Caudrelier sur le Maxi Edmond de Rothschild : 9 j et 17 h




Temps de passage Equateur retour :


1 Maxi Edmond de Rothschild / Charles Caudrelier le 16 février 2024 en 39 j 19 h 14 min et 48 sec à 8 h 44 m


Temps de traversée de l'Atlantique Sud par Charles Caudrelier sur le Maxi Edmond de Rothschild : 9 jours 13 h 36 min



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Mercredi 7 février 2024 :


Les journées se suivent et ne se ressemble pas pour le leader. Après les coups de vents et la mer déchaînée, place à l'absence de vent et à une mer d'huile pour Charles Caudrelier et son Maxi Edmond de Rothschild. Avec 264 milles parcourus au cours des 24 dernières heures le long de l'Amérique du Sud.


Pour Armel Le Cléac'h sur Banque Populaire XI et Thomas Coville sur Sodebo Ultim' 3, les journées sont identiques. A fond à plus de 30 noeuds toutes la journée, des pointes à plus de 43 noeuds et en ce début de soirée, Banque Populaire XI est en train de passer dans le Nord du point Némo. Thomas Coville a perdu une centaine de mille dans la journée en se repositionnant un peu plus au Nord. La mer est toujours très inconfortable pour les deux skippers et leur trimaran.


Anthony Marchand sur Actual ultim' 3 progresse lui aussi à plus de 30 noeuds, plein Est. Avec 631 milles parcourus ces dernières 24 heures, la journée a été bonne et la Tasmanie devrait être entamée demain soir.


Enfin Eric Péron sur Adagio, enchaîne les conditions météorologiques les plus calme. Sans vent le trimaran progresse depuis le milieu de l'après-midi à moins de 2 noeuds et plein Sud... Ce qui n'arrange pas la facture des milles perdus.



Classement à 20 h :


1 Maxi Edmond de Rothschild / Charles Caudrelier

2 Banque Populaire XI / Armel Le Cléac'h à 2427 milles

3 Sodebo Ultim ' 3 / Thomas Coville à 2825 milles

4 Actual Ultim' 3 / Anthony Marchand à 5621 milles

5 Adagio / Eric Péron à 7408 milles

SVR Lazartigue / Tom Laperche Abandon




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Jeudi 8 février :


Eric Péron sur Adagio a retrouvé du vent et a progressé toute la journée au Sud Est - Est à vive allure. Anthony Marchand, sur Actual Ultim' 3 est passé sous la Tasmanie ce matin et progresse depuis sur le Pacifique, toujours à l'avant de sa dépression. Thomas Coville et son Sodebo Ultim' 3 ont été les plus rapide avec plus de 700 milles parcourus au cours des dernières 24 heures. Malgré cela il n'arrive pas a reprendre du terrain à Armel Le Cléac'h sur Banque Populaire XI, pas loin d'être aussi rapide que son poursuivant.


Enfin Charles Caudrelier a retrouvé du vent dans l'Ouest d'une dépression et progresse de nouveau à vive allure au Nord Est.


Source Gitana Team, le trait blanc le plus Sud est la zone des organisateurs et le tait blanc au Nord vers l'île des Etats, la zone où ont été repérés au moins deux icebergs

Deux icebergs, à minima, ont été repérés beaucoup plus haut que la limite des glaces de l'organisation, sous le cap Horn avant le passage de Charles Caudrelier. Yann Riou, envoyé par le Gitana Team, a fait un premier repérage, mais par équité (! dixit la direction), Frédéric Le Peutrec Directeur adjoint à la Direction de Course a été envoyé sur place pour faire un point sur la situation avant le passage ce week-end de Banque Populaire XI samedi et Sodebo Ultim' 3 dimanche. La limite des glaces est déjà pas très Sud à cet endroit !


Anthony Marchand, kipper d'Actual Ultim' 3 : "Ca gigote un peu dans tous les sens, il y a plus de mer, mais ça avance dans la bonne direction, c'est cool. on aperçoit un peu de soleil, on a eu pas mal de grisaille depuis quelques temps, comme quoi la luminothérapie fait du bien. Ca me redonne le sourire. Tout va bien à bord, l'océan est derrière nous, le Pacifique devant nous. Il faudra une dizaine de jour pour aller au cap Horn si tout va bien, avec des dépressions à gérer, des choix de trajectoires. Avec l'équipe de routage on se creuse les méninges. Il y a pas mal d'oiseaux autour de moi. Je vais essayer d'en filmer et de vous les montrer prochainement".


Classement à 20 h :


1 Maxi Edmond de Rothschild / Charles Caudrelier

2 Banque Populaire XI / Armel Le Cléac'h à 2353 milles

3 Sodebo Ultim ' 3 / Thomas Coville à 2735 milles

4 Actual Ultim' 3 / Anthony Marchand à 5630 milles

5 Adagio / Eric Péron à 7462 milles

SVR Lazartigue / Tom Laperche Abandon




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Vendredi 9 février :


Eric Péron est passé ce matin à 9 h 05 sous le cap Leeuwin, après 32 j et 19 h de course et 14 j et 14 h après le leader. Une nouvelle étape de franchie pour le skipper et son trimaran Adagio, qui passe son deuxième cap dans ce tour du monde en solitaire. Adagio va bien, toute la journée près des 30 noeuds.


Eric Péron, skipper d'Adagio : "On vient de franchir un cap, le cap Leeuwin, tout là-bas au loin il y a l'Australie, c'est un jour important. Les conditions, une vingtaine de noeuds de vent, un peu de mer, un ciel gris, le J2 et un ris dans la grand voile. Direction le cap Horn maintenant".


Sous la Nouvelle-Zélande, Anthony Marchand sur Actual Ultim' 3 progresse lui aussi à haute vitesse, plein Est.


Le duo Armel Le Cléac'h sur Banque Populaire XI, qui continu de prendre des milles à Thomas Coville sur Sodebo Ultim' 3 se rapproche du Horn. Armel Le Cléac'h devrait réussir à le passer demain samedi.


Sébastien Josse, Cellule routage Banque Populaire XI : "Après le passage du cap Horn, il y aura 4 - 5 jours compliqués, quasiment jusqu'au Brésil".


Armel Le Cléac'h, skipper du Banque Populaire XI : "Encore 36 h pour arriver au cap Horn, on se rapproche, c'est cool. Avec une dépression qui est derrière nous depuis 5 jours, c'est l'avantage des Ultim', avec lesquels on peut traverser le Pacifique avec une dépression. Il y a encore des empannages a effectuer avant d'arriver au cap Horn. C'est toujours un peu agité, il y a du vent de la mer, c'est gris, il n'y a rien à voir, pas d'oiseaux, rien à part le ciel et la mer. On a mis des vêtements un peu plus chaud, on va descendre encore plus Sud pour passer le cap. Après ça va être encore un peu plus sportif, avec des conditions encore plus soutenues, le dernier gros morceau des mers du Sud. IL faudra attendre au moins mercredi pour avoir des conditions plus simples".


Enfin de l'autre côté de l'Amérique du Sud, Charles Caudrelier sur le Maxi Edmond de Rothschild poursuit sa remontée vers le Nord, à vitesse réduite faute de vent, entre deux systèmes météorologique. Il devrait retrouver du vent dans les prochaines heures. Mais la situation va rester compliquée et les estimations, donne maintenant une arrivée pas avant le 25 février prochain.



Classement à 20 h :


1 Maxi Edmond de Rothschild / Charles Caudrelier

2 Banque Populaire XI / Armel Le Cléac'h à 2108 milles

3 Sodebo Ultim ' 3 / Thomas Coville à 2551 milles

4 Actual Ultim' 3 / Anthony Marchand à 5575 milles

5 Adagio / Eric Péron à 7279 milles

SVR Lazartigue / Tom Laperche Abandon




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Samedi 10 février :


Si dans la soirée d'hier soir, on pouvait penser qu'Anthony Marchand sur Actual Ultim' 3 pouvait se mettre à l'abri d'une grosse dépression, au Sud Est de la Nouvelle-Zélande, on a vitre compris, qu'une escale pour problème technique était à l'origine du changement de cap au Nord. Bien entendu sans aucune communication ni de l'organisation, ou de l'équipe. Alors que cette escale, à l'autre bout de la planète, à forcément été préparée à minima il y a 48 -72 heures...

Au petit matin, en France métropolitaine, Anthony Marchand accostait dans le port de la deuxième ville du pays : Dunedin. Visiblement deux membres de l'équipe était sur place pour réparer le système de monter et descente du foil restant. Une escale de minimum 24 heures, comme le prévoit l'avis de course.


En tête de la course, Charles Caudrelier sur le Maxi Edmond de Rothschild, a retrouvé un peu de vent et progresse à bonne allure vers le Nord, même si pour le skipper cela ne va pas assez vite. Les conditions de mer son visiblement très mauvaises. Et il va continuer de naviguer relativement près des côtes pour éviter la large zone sans vent qui barre l'Atlantique Sud en ce moment.


Charles Caudrelier, skipper du MaxI Edmond de Rothschild : "On ne peut pas dire que la remontée de l'Atlantique Sud soit sympa ! J'ai pris un très mauvais temps vers les Malouines, j'ai laissé passer le plus fort, ce n'était pas le vent, mais la mer qui tapait très fort. Je suis à la recherche du vent maintenant, la mer est toujours aussi dégueulasse, je ne sais pas pourquoi. Je vais allez vers Rio, même si je ne suis pas particulièrement heureux d'aller dans cette zone. Après le Horn, oui c'est une délivrance, mais c'est extrêmement long. Et là, la météo n'est pas sympa avec moi, donc je vais sans doute faire le plus mauvais temps jusqu'à l'équateur depuis Orange ! J'attendais depuis un moment de retrouver de la chaleur, mais dans la vérandas, il fait vite très chaud. Ce que je n'aime pas en tee-shirt et en short, c'est que tu te cognes sans arrêt ans le cockpit quand tu te déplaces, tu n'es pas protégé. Mais je n'ai jamais eu froid dans le Sud, juste une couche supplémentaire".


Pour Armel Le Cléac'h, sur Banque Populaire XI, la délivrance du Horn est finalement pour cette nuit. il lui reste une dernière manoeuvre a effectuer et il devrait le passer en milieu de nuit. Les conditions sont toujours "toniques", comme l'indique le marin à la vacation.


Armel Le Cléac'h, skipper de Banque Populaire XI : "Bonjour à tous, le cap Horn dans quelques heures, je suis à moins de 300 milles en cette fin d'après-midi, dans 10 h environ. Les conditions ont un peu toniques, il me reste un empannage à faire avant le cap. je vais le passer de nuit. Le jour se lèvera au niveau des îles des Etats, j'espère que je verrai un peu la terre. L'océan Indien a été compliqué, ave le passage au Nord de la Nouvelle Zélande. Le Pacifique a été lui plus classique, je suis devant une dépression depuis 5 jours, avec ces bateaux, on peut rester devant et progresser vite. Après le Horn, il va y avoir des conditions encore difficiles avec une mer qui va se lever et des vents à plus de 35 noeuds. Le vol, c'est compliqué, il faut avoir le bon angle et surtout il faut que la mer rende ce vol possible".


Thomas Coville a fait deux gros vols planés lors de plantés. Le skipper c'est fait peur, mais après consultation avec le médecin de la course, le skipper de Sodebo Ultim' 3 est rassuré sur l'état de son épaule. Un skipper qui confirme aussi, qu'il aura eu très peu de moment de vol durant l'Indien et le Pacifique, à cause de l'état de la mer.


Enfin Eric Péron sur Adagio fonce vers le Pacifique et aura dans son viseur Actual Ultim' 3 très certainement.



Classement à 20 h :


1 Maxi Edmond de Rothschild / Charles Caudrelier à 5336 milles de Brest

2 Banque Populaire XI / Armel Le Cléac'h à 1948 milles du 1er

3 Sodebo Ultim ' 3 / Thomas Coville à 2410 milles

4 Actual Ultim' 3 / Anthony Marchand à 5925 milles

5 Adagio / Eric Péron à 7213 milles

SVR Lazartigue / Tom Laperche Abandon




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Dimanche 11 février :


Anthony Marchand, skipper d'Actual Ultim' 3 à Dunedin en Nouvelle Zélande, quelques heures avant son départ : "Lorsque l'on fait une escale sur cette course, on est obligé de rester à quai 24 h, c'est un peu la punition. Par contre si le bateau n'est pas en sécurité tu peux repartir 36 ou 48 heures après. J'ai passé tout mon temps au bateau. En arrivant ici, avec l'équipe on a été manger un bon burger rapidement hier soir, mais on a continué de travailler toute la nuit dans le bateau, j'ai dormi dans le bateau. Je vais aller faire quelques courses pour avoir de nouveau du frais à bord. Je n'ai pas eu hélas le temps de visiter. Pourtant j'ai toujours rêvé d'arriver par la mer à Auckland, j'ai fait deux Volvo Ocean Race, mais je n'avais pas fait cette étape. Il fait froid ici pour un été. je ne pense pas que les températures chez nous en été puissent être aussi basses en été. Mais ça me rappel la Bretagne. J'ai hâte de reprendre la mer pour terminer ce tour du Monde et arriver à Brest".


Anthony Marchand sur Actual Ultim' 3 a repris la mer, après 28 heures d'escale d'après le décompte de l'organisation. Avec un système de foil qui est bloqué en position haute sur celui encore en place. Donc sur bâbord plus de foil et sur tribord un foil qui n'est plus utilisable pour voler. Une escale technique réaliser avec deux membres de l'équipe du Team Actual, qui ont transité par Los Angeles et c'est lors de ce transit qu'ils ont eu la confirmation de l'escale. Il a fallu faire avec le matériel apporté et celui déjà présent dans le bateau, ainsi qu'avec les contacts pris sur place. Depuis son départ, Actual Ultim' 3 progresse au Sud Sud-Est à plus de 26 noeuds.


Un peu moins de deux heures plus tard, à l'autre bout du Pacifique, Armel Le Cléac'h sur son Banque Populaire XI passait le cap Horn, en deuxième position, après 34 jours 16 h de course, quatre jours après le leader. Passage effectué de nuit, sur des conditions de navigation très calmes par rapport à ces derniers jours et ceux à venir...


Armel Le Cléac'h, skipper du Banque Populaire XI : "Il fait nuit, je n'ai pas pu vraiment admirer le paysage ! Forcément, ce n'est pas la même émotion : j'aurais aimé le passer de jour pour en profiter un peu. Ce sera pour tout à l'heure au passage des îles des Etats. Mais je sens qu'on sort des mers du Sud, qu'on sort des conditions parfois difficiles que j'ai eu pendant plusieurs jours. Malheureusement, la transition ne va pas se faire tout de suite parce qu'il va y avoir à nouveau du mauvais temps pendant quelques jours encore. Mais ça fait du bien de retrouver un peu la civilisation, la terre. On finit la traversée des mers du Sud à 56° Sud. Il fait froid et c'est humide avant la grande remontée vers le Nord. J'avance au près avec une vingtaine de noeuds de vent. Ce qui est surprenant, c'est que la mer est relativement calme. Ca fait du bien, il y a quelques bateaux : je suis passé à côté d'un cargo au moment du passage du cap Horn".


Un Armel Le Cléac'h qui a mis une grande partie de la journée pour atteindre l'île des Etats.


Thomas Coville sur Sodebo Ultim' 3 s'est raporché toute la journée du Horn. Au pointage de 20 h, il se trouve à 128 milles du cap Horn, avec des vents de Sud Ouest de 16 noeuds qui vont l'obliger à empanner régulièrement entre la terre et la zone des glaces... Passage dans la nuit pour nous.


Pour Eric Péron sur Adagio, rien n'est simple décidément. Le skipper qui comptait aller tout droit pour rejoindre le Pacifique dans la journée, a été obligé de plonger plein Sud en prévision d'une grosse dépression avec des vents de Nord de 33/34 noeuds. L'idée est de descendre jusqu'à la zone des glaces et empanner plein Est, devant cette dépression, qui devrait être là mardi.


Eric Péron, skipper d'Adagio : "Tout va bien à bord, sinon ça caille. il fait frais à bord, l'habitacle est frais maintenant, alors qu'il y faisait bon avant. Je suis obligé de rajouter des couches de vêtement. Et une couverture en plus du sac de couchage dans la couchette. Chaque manoeuvre dehors est un peu plus compliquée..."


Charles Caudrelier, sur le Maxi Edmond de Rothschild, ne ménage pas sa peine, les manoeuvres sont nombreuses à bord du trimaran, pour gagner dans le Nord. Après avoir été quasiment à la côte du côté du lac de Jaguaruna, puisque la terre n'était qu'à un peu plus de trois milles ! Depuis le leader à mis de l'Est dans sa route et se retrouve ce soir à 260 milles au large, mais quasiment à la même latitude ! C'est pour dire la situation complexe, à laquelle Charles Caudrelier doit faire face.



Classement à 20 h :


1 Maxi Edmond de Rothschild / Charles Caudrelier à 5051 milles de Brest

2 Banque Populaire XI / Armel Le Cléac'h à 1844 milles du 1er

3 Sodebo Ultim ' 3 / Thomas Coville à 2110 milles

4 Actual Ultim' 3 / Anthony Marchand à 6074 milles

5 Adagio / Eric Péron à 7079 milles

SVR Lazartigue / Tom Laperche Abandon




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Lundi 12 février :


A 1 h 40 en France la nuit dernière, Thomas Coville sur Sodebo Ultim' 3 passait sous le cap Horn, en troisième position 5 jours et 7 heures après le leader Charles Caudrelier. Mais moins de 24 heures après le second Armel Le Cléac'h. Un Thomas Coville heureux d'en finir avec le grand Sud, qui n'a pas été simple d'un point de vu météorologique pour le skipper. Et cela jusqu'au bout, puisque le skipper a beaucoup manoeuvré pour franchir ce troisième cap, avec du vent entre 25 et 35 noeuds et plus de 3.5 mètres de houe. C'est les traits tirés que le skipper a entamé sa remontée de l'Atlantique Sud, avec 2000 milles de retard sur le Maxi Edmond de Rothschild et simplement un peu plus de 200 milles de retard sur Armel Le Cléac'h et son Banque Populaire


Thomas Coville, skipper de Sodebo Ultim' 3 : "J'ai longé la Patagonie toute la nuit dernière et ce matin. Je pense que c'est un des endroits les plus fascinants pour un marin le Horn. Il y avait trop de nuages pour que je puisse entrevoir les montagnes enneigées, mais c'est un endroits assez fantastique, ça marque quelque chose de très fort. C'est un moment de bascule. Pour moi, c'est l'endroit le plus fascinant de la planète, en tant que marin. Je l'ai passé plusieurs fois, en solitaire, en équipage, en multicoque, en monocoque, certains disaient qu'on avait le droit à une boucle d'oreille, j'aurais l'air malin avec dix boucles d'oreille !"


Ce matin, Eric Péron sur Adagio changeait lui aussi d'Océan, passant de l'Indien au Pacifique à la limite de la zone des glaces. Il est normalement parti pour une longue route vers l'Est. Anthony Marchand sur Actual Ultim' 3 est 1000 milles devant lui, un peu plus Nord. Un beau challenge pour le skipper, d'avoir en ligne de mire un concurrent pour cette traversée du Pacifique.


Charles Caudrelier sur le Maxi Edmond de Rothschild continue sa série de manoeuvres et sa trajectoire en "escalier" pour gagner dans le Nord. Tout cela au son des alarmes pour éviter cargos, bateaux de pêche, plateforme pétrolière. Le skipper devrait voir ses efforts récompensés en fin de nuit prochaine. Avec le début des Alizés qui vont très vite le projeter vers les Canaries. Si dans les prochaines 24 heures, il reprendra un peu d'avance sur son second, cela pourrait bien ne pas durer. Armel Le Cléac'h sur son Banque Populaire XI, devrait lui aussi toucher les Alizé dans les 36 heures. Alizé qui vont le porter très vite et sans beaucoup de manoeuvres très Nord. Avec un écart qui va se réduire. De quoi pimenter cette fin de course. Le scénario est quasi identique pour Thomas Coville et Sodebo Ultim' 3. Il ne faudra aucun pépin supplémentaire à bord des ultim', sans quoi la fin pourrait être d'une très grande intensité !


Benjamin Schwartz, de la cellule routage du Gitana Team : "C'est une remontée de l'Atlantique assez atypique et pas vraiment des plus rapides. Nous allons virer de bord dans les prochaines heures pour entamer un long tribord dans des conditions de vent mollissant. C'est une situation d'alizé très fable avec un anticyclone très étendu sur l'Atlantique Sud. Nous aurions bien sûr préféré avoir un alizé musclé et l'angle qui habituellement nous permet ici de débrider un peu et d'accélérer. Nos poursuivants ne sont pas du tout dans le même système météo que nous et vont bénéficier de conditions plus favorables. Dans les prochains jours, l'écart va se réduire".



Classement à 20 h :


1 Maxi Edmond de Rothschild / Charles Caudrelier à 4686 milles de Brest

2 Banque Populaire XI / Armel Le Cléac'h à 1818 milles du 1er

3 Sodebo Ultim ' 3 / Thomas Coville à 2059 milles

4 Actual Ultim' 3 / Anthony Marchand à 5908 milles

5 Adagio / Eric Péron à 6984 milles

SVR Lazartigue / Tom Laperche Abandon




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Mardi 13 février :


Cap au Nord pour les trois skippers présents sur l'Atlantique Sud. Charles Caudrelier sur le Maxi Edmond de Rothschild, en tête à 4300 milles de l'arrivée, possède ce soir au pointage de 20 heures, 1625 milles d'avance sur son second Armel Le Cléac'h sur Banque Populaire XI. Le leader a touché les Alizé, mais ces vents sont bien faible et ne permettent pas de voler. La satisfaction est quand même grande pour Charles Caudrelier, qui n'est plus obligé de manoeuvrer en permanence et fait route plein Nord Maintenant.

Armel Le Cléac'h et son Banque Populaire XI ont été régulièrement 10 noeuds plus rapide tout au long de la journée, voir même progressait deux fois plus vite. C'est encore près de 200 milles de perdu au cours de 24 dernières heures. Un Armel Le Cléac'h qui reprend du terrain sur son leader et qui en gagne sur son poursuivant Thomas Coville sur Sodebo Ultim' 3.


Le plus rapide de la journée est Anthony Marchand sur Actual Ultim' 3, qui malgré son trimaran redevenu archimédien, sans foil sur un flotteur et l'autre bloqué en position haute depuis son escale en Nouvelle-Zélande. Eric Péron sur Adagio, fonce toujours plein Est.


Thomas Coville, skipper de Sodebo Utlim' 3 :"La nuit dernière a été cauchemardesque, je suis passé par tous les états, avec des sentiments pas très jolis. On avait un plan en sortant du détroit de Lemaire, j'ai fait une manoeuvre très compliquée hier, qui ne s'est pas très bien passée, j'ai mis du temps et ça a tout décalé. On s'est fait croquer par les calmes, on était déçu. Et juste avant que le jour se lève, Will Oxley, qui fait parti de la cellule routage, m'a fait parvenir un petit message : Thomas ta frustration, ne doit pas te faire perdre de vu que ce que tu fait, il y a des millions de gens qui voudraient être à ta place et que tu as une chance incroyable". Ca m'a remis à ma place".


Charles Caudrelier, skipper du Maxi Edmond de Rothschild : "Ca fait plusieurs jours que je n'ai pas donné de nouvelles. Les derniers jours ont été pénibles pour moi. La météo n'a pas été bonne, beaucoup d'effort pour pas beaucoup de gains à l'arrivée. Une météo qui empirait de jour en jour. Tous les jours je prenais un jour pour arriver au Nord du Brésil. Je n'avais pas la tête à parler. Le bateau était très exigeant, les conditions de vent changeantes, la mer irrégulière, je n'arrivais pas à faire avancer le bateau? Je n'étais pas content de moi. Là je suis dans le chaud, la mer est plate. C'est super agréable, sauf que la journée je souffre vraiment de la chaleur. La nuit c'est idéal. Ca ne va pas vite, mais plus vite que sur les routages..."


Anthony Marchand, skipper d'Actual Ultim' 3 : "Il fait nuit noire, j'ai des petites alarmes qui clignotent. Et sinon il a de grosses déferlantes, des écumes, des la grisaille, de la pluie... C'est la tempête ! Tu te rends compte de la différence entre les mers du Sud et l'Atlantique. La manière de naviguer est complètement différente, l'atmosphère aussi. En termes d'énergie, tout est décuplé. Tu n'as pas le droit d'avoir des moments de détente ! Je suis content d'être reparti après mon escale en Nouvelle-Zélande. Je me rends compte que j'avais une envie folle de faire ce tour du monde. Je suis content d'être là même si ce n'est pas évident la navigation sans foil... J'ai hâte de passer le cap Horn ! Sans foil, les flotteurs sont dans l'eau, les vagues s'éclatent contre les bras avant, contre la bâche aérodynamique, les mouvements fragilisent le bateau, les alarmes retentissent... J'essaie de décaler le seuil de gîte vers le haut mais la navigation n'est pas du tout agréable. Tu te rends compte à quel point les foils emmènent certes beaucoup de vitesse mais aussi énormément de confort. Et quand tu n'as plus leur usage, le confort disparaît ! C'est comme ça, il faut faire avec ! Ca ne sert à rien de cogiter, il faut continuer à avancer et essayer de ne pas y penser".



Classement à 20 h :


1 Maxi Edmond de Rothschild / Charles Caudrelier à 4330 milles de Brest

2 Banque Populaire XI / Armel Le Cléac'h à 1625 milles du 1er

3 Sodebo Ultim ' 3 / Thomas Coville à 2033 milles

4 Actual Ultim' 3 / Anthony Marchand à 5757 milles

5 Adagio / Eric Péron à 6825 milles

SVR Lazartigue / Tom Laperche Abandon




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Mercredi 14 février :


Les hommes sont marqués, cela se voit de plus en plus dans les vidéos à l'image de Charles Caudrelier en tête à 3870 milles de l'arrivée. Un Charles Caudrelier de nouveau dans les tout petits airs depuis le milieu de la journée. Non seulement, le vent est aux abonnés absents, il est aussi très variable, ce qui oblige le marin à pas mal de manoeuvres. Le tout sous une chaleur assez insupportable. Charles Caudrelier qui s'est fait un belle frayeur hier, lors que son avant bras est allé par inadvertance, à la rencontre des palles de l'éolienne. Plus de peur que de mal, fort heureusement. Le skipper a aussi fait un inventaire de la nourriture restante à bord. Et cela va être juste, très juste, même s'il ne devrait pas, à avoir à se priver. Il était parti avec 45 jours de repas, pour 49 jours prévus actuellement pour finir à Brest.


Armel Le Cléac'h, sur Banque Populaire XI, occupe la deuxième place à 1572 milles ce soir. Et le marin ne ménage pas sa peine pour mettre un peu de pression au leader. Et cela malgré les conditions de navigation violentes de ces derniers jours, comme il l'indique dans La Récap' du jour sur la chaîne vidéo ci-dessous. Un Armel Le Cléac'h qui confirme avoir sorti, une nouvelle fois, la caisse à outils, sans doute cette nuit, vu la vitesse du trimaran et sa trajectoire. Sans en dire plus sur la nature de la réparation.


Armel Le Cléac'h, skipper du Banque Populaire XI : "Ca fait maintenant 38 jours qu'on est parti de Brest, on est au large de Buenos Aires en Argentine. Et on sort de plusieurs jours très difficiles. Après le cap Horn, ça n'a pas été de tout repos ! On a eu une grosse dépression qui c'est creusée très rapidement, avec 50 noeuds en rafales, et 45 noeuds en moyenne, pendant plusieurs heures. Au portant heureusement, mais ce n'était pas drôle ! ON est sorti de ça, mais derrière il y a encore pas mal de mer, avec encore 3-4 mètres de creux. On va vers le meilleur heureusement. On est bien fatigué, il y a eu aussi quelques bricoles aussi, mais le bateau est reparti. Il a fallu aller chercher de l'énergie pour tout cela. Là on a un long bord, vers le Nord, vers les Alizé dans 3 jours. On va vers le soleil, la chaleur, on a commencé à enlever les polaires. Et on va se raser, car ça commence à gratter".


Thomas Coville sur Sodebo Ultim' 3 continue de perdre du terrain. Et à l'image de Charles Caudrelier qui a fait un inventaire de sa nourriture, il a été annoncé que Thomas Coville était parti, lui avec 42 jours de victuailles !


A l'arrière, c'est toujours plein Est, le plus rapidement possible pour les deux trimarans encore sur le Pacifique. Anthony Marchand sur Actual Ultim' 3 est à 1 journée du Point Némo.


Enfin Eric Péron sur Adagio, fonce toujours à l'avant de son front, pour ne pas se faire rattraper, toute la journée entre 25 et 30 noeuds et c'est le seul à avoir effectuer plus de 600 milles lors des dernières 24 heures.



Classement à 20 h :


1 Maxi Edmond de Rothschild / Charles Caudrelier à 3869 milles de Brest

2 Banque Populaire XI / Armel Le Cléac'h à 1572 milles du 1er

3 Sodebo Ultim ' 3 / Thomas Coville à 2017 milles

4 Actual Ultim' 3 / Anthony Marchand à 5715 milles

5 Adagio / Eric Péron à 6695 milles

SVR Lazartigue / Tom Laperche Abandon




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Jeudi 15 février :


De mémoire je ne pense pas avoir déjà vu une journée de course sans aucune publication du jour par un organisateur, en dehors de la brève pour l'avarie de Banque Populaire XI, sans une vacation, sans une vidéo. Rien n'a été publié aujourd'hui. 24 heures sans infos en provenance des cinq concurrents encore en course ! Une fois de plus, la médiatisation de cette course, est une catastrophe ! On se moque du public, comme des passionnés. La seule chose mise en ligne, ce sont 3 photos en provenance de Banque Populaire XI. Il faudra attendre 20 h pour avoir deux vidéos. On avait plus d'informations au début des année 1980, avec Gérard Fusil sur Europe 1 !


Pour revenir à la course, la nouvelle du jour, est la casse du système de barre du trimaran d'Armel Le Cléac'h, actuellement en deuxième position. Cette avarie, sur le système de barre du Banque Populaire XI, est déjà à l'origine de longs moments de bricolage d'Armel Le Célac'h depuis le milieu de l'océan Indien, puis au dessus de la Nouvelle-Zélande, au milieu du Pacifique et sans doute en fin de nuit dernière. Cette fois, la réparation par le skipper n'est donc plus possible en mer, ce qui nécessite, une nouvelle étape. Une étape qui devrait avoir lieu à Rio, vu la trajectoire actuelle du trimaran. La distance à parcourir est de 250 milles au pointage de 18 h 00 ce jeudi. Le trimaran semble pouvoir tenir des moyennes de 10 - 11 noeuds, depuis l'annonce de l'avarie. Il faudra sans doute plus de 36 heures encore pour que le bateau soit à quai. Reste à connaître la nature de l'avarie et le temps que celle-ci prendra pour être solutionnée.

Thomas Coville sur Sodebo Ultim' 3 est à 700 milles, dans des calmes et avec 165 milles parcourus durant les 24 dernières, il n'est pas certain que le skipper de Sodebo Ultim' 3 reface l'intégralité de son retard.


Anthony Marchand, sur Actual Ultim' 3 est à 120 milles du point Némo, au pointage de 19 h00 et Eric Péron sur Adagio est de nouveau le plus rapide de la journée, avec plus de 600 milles parcourus.


Anthony Marchand, skipper d'Actual Ultim' 3 : "Séance bricolage, j'ai roulé la voile de devant, j'ai ralenti énormément, pour laisser passer la dépression qui va me gêner avant le cap Horn. J'ai un problème sur le tambour d'enrouleur du J1. Je l'ai dans le cockpit, toutes les soudures ont cassé, tout se balade, je recolle avec de la colle métal, puis du carbone pour essayé de réparer, mais ce n'est pas gagné. Si ça ne fonctionne pas on trouvera d'autres solutions. J'essaye de ralentir, mais je vais encore trop vite à 16 noeuds, donc je vais faire des zigzags dans les prochaines heures, ça sera normal sur la carto".


Enfin Charles Caudrelier sur le Maxi Edmond de Rothschild, à lui retrouvé du vent une partie de la journée, avant de nouveau d'être dans les calmes et de progresser ce soir en début de soirée à 8 noeuds. Le skipper est à 230 milles de l'Equateur, qu'il devrait passer demain et ainsi revenir dans l'hémisphère Nord après 41 jours de course.

Charles Caudrelier, skipper du Maxi Edmond de Rothschild : "J'étais en discussion avec Armel, qui doit s'arrêter, ce n'est pas facile. La course est longue. C'est un coup dur. Je ne vous cache pas que le bateau n'est pas en super état aussi, mais ça va, les foils, la dérive, les safrans, tout est là et en bon état après 40 jours de mer. On croit que c'est la fin, mais il reste 7 jours de mer et c'est long pour un bateau qui a 40 jours de mer. Là j'ai des supers conditions, ça glisse. J'ai eu deux jours difficiles, avec des grains. Souvent il y a du vent devant, mais rien derrière. Le but est de slalomer entre les grains".



Classement à 20 h :


1 Maxi Edmond de Rothschild / Charles Caudrelier à 3499 milles de Brest

2 Banque Populaire XI / Armel Le Cléac'h à 1494 milles du 1er

3 Sodebo Ultim ' 3 / Thomas Coville à 2229 milles

4 Actual Ultim' 3 / Anthony Marchand à 5667 milles

5 Adagio / Eric Péron à 6562 milles

SVR Lazartigue / Tom Laperche Abandon




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Vendredi 16 février :


A 8 h 44 ce vendredi matin, après 9 jours 13h et 36 min sur un Atlantique Sud bien capricieux et après 39 jours 19 h 14 min et 48 sec, Charles Caudrelier sur le Maxi Edmond de Rothschild repassait l'Equateur et était de nouveau dans l'hémisphère Nord. Un Charles Caudrelier heureux de cette nouvelle étape dans ce tour du Monde en solitaire. Il n'a pas manqué de remercier toute son équipe et rappeler combien ce sport solitaire, était un sport d'équipe.

Depuis le skipper a retouché du vent et progresse à 21 noeuds au Nord Ouest, pour un grand tour vers les Açores, avant de mettre le clignotant à droite pour filer vers Brest, pour une arrivée en fin de semaine prochaine dans le port à la pointe de la Bretagne.


Armel Le Cléac'h, est à Rio et pas avec un seul safran en moins mais deux ! Retour sur les évènements de ces derniers jours à bord de Banque Populaire XI :


Le 13 février à 13 Banque Populaire XI percute une bille de bois qui arrache le safran du flotteur bâbord, alors que le trimaran avançait à plus de 30 noeuds. La perte du safran est complète.


Armel Le Cléac'h, skipper de Banque Populaire XI : "Je naviguais le long de l'Argentine, au portant, dans des conditions toujours rapides. Je venais de sortir de 24 h très engagées avec une dépression qui s'était creusée avec du vent très instable et des rafales qui atteignaient jusqu'à 50 nds. Alors que je commençais à m'en sortir, j'ai entendu un choc violent sur le safran bâbord. J'ai aperçu furtivement la bille de bois. Le choc a été très violent, le safran a été en grande partie arraché. C'était un vrai coup sur la tête. Mais même si le moment était dur à vivre, on savait qu'il était possible de continuer à naviguer sans un safran. La météo n'airait pas été si pénalisante et on pouvait encore aller jusqu'à Brest".


Le 15 février à 9h30 Armel le Cléac'h, constate la casse du safran de la coque centrale, sans avoir ressenti de choc depuis le bord.


Armel Le Cléac'h, skipper de Banque Populaire XI : "J'ai entendu un grand crac, le safran venait de céder mécaniquement. 0 bord, tout devenait plus compliqué. Le bateau est difficilement contrôlable, un seul safran permet de le piloter actuellement, nous n'avons pas d'autres options que de mettre la course entre parenthèses et de nous arrêter. Ensemble, nous allons nous activer pour constater les dégâts et étudier toutes les options".


Sébastien Josse, de la cellule routage du Team Banque Populaire : " Une partie de l'équipe est partie au Brésil, avec le matériel qui existe, si cela est possible, d'ici une semaine, Armel sera de nouveau en train de remonter l'Atlantique".


Thomas Coville sur son Sodebo Ultim' 3 a retrouvé du vent lui aussi, et progresse à bonne vitesse vers le Nord. Et vu que l'escale d'Armel Le Cléac'h pourrait durer plusieurs jours à Rio, le skipper peut sans aucun doute espérer pour la deuxième place.


A l'arrière sur le Pacifique, Anthony Marchand sur Actual Ultim' 3 continu de temporiser et Eric Péron sur Adagio plonge toujours au Sud et se rapproche ce vendredi soir, de la limite des glaces.




Classement à 20 h :


1 Maxi Edmond de Rothschild / Charles Caudrelier à 3122 milles de Brest

2 Banque Populaire XI / Armel Le Cléac'h à 1669 milles du 1er

3 Sodebo Ultim ' 3 / Thomas Coville à 2218 milles

4 Actual Ultim' 3 / Anthony Marchand à 5802 milles

5 Adagio / Eric Péron à 6504 milles

SVR Lazartigue / Tom Laperche Abandon




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Episode suivant : La remontée de l'Atlantique Nord

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