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Transat Jacques Vabre 2017

Une des plus ancienne transat Française, avec sa 13ème édition cette année. Créée en 1993 par la ville du Havre et les cafés Jacques Vabre, cette transat qui est la plus longue sur l'Atlantique, se dispute en double.

 

Ils seront 38 duos sur la ligne de départ le dimanche 5 novembre, après avoir passé 10 jours dans le bassin Paul Vatine. Les concurrents sont répartis en quatre classes (IMOCA60, Multi50, Class40 et les Ultimes.

Sodebo Ultim'

Thomas Coville

 Jean Luc Nélias

Maxi Edmond de Rothschild

Sébastien Josse

Thomas Rouxel

Prince de Bretagne

Lionel Lemonchois

Bernard Stamm

La Transat

 

Elle se court entre Le Havre et Salvador de Bahia sur les 4350 milles de cette traversée. Départ au début de l'hiver en Manche dans l'hémisphère Nord. Arrivée 12 jours plus tard pour les ultimes, dans l'hémisphère Sud en été. 

Avant le Brésil, il faudra démancher, se jouer du Golfe de Gascogne, trouver les Alizés au large du Portugal, ne pas se laisser prendre par les calmes des Canaries et du Cap Vert. Jouer avec le toujours très joueur "Pot au Noir" et enfin se rapprocher des côtes Brésiliennes, mais pas trop, avant de fondre sur Bahia. 

 

 

 

Les concurrents

 

Ils seront 3 ultimes sur la ligne de départ au Havre le 5 novembre.  Seulement trois ! Mise à l'eau retardée (Banque Populaire IX), Trophée Jules Verne (Spindrift 2), Tours du  Monde en solitaire à l'endroit (Macif), à l'envers (Actual), pas de le programme (IDEC Sport et tous les MOD70 en vente...

 

Un plateau bien maigre ! Pour autant le duel entre Sodebo Ultim', l'ancien et le Maxi Solo Edmond de Rothschild, mis à l'eau quatre mois avant le départ ne devrait pas manquer de sel. En embuscade Prince de Bretagne, qui fera tout pour rester à l'endroit et monter sur la troisième marche du podium.

 

Et on se retrouve dans la confrontation d'il y a deux ans, avec Sodebo Ultim' de Thomas Coville et Jean Luc Nélias, le duo a été reconduit, qui était opposé au tout juste sorti du chantier à l'époque Macif de François Gabart et Pascal Bidégorry. Macif l'avait emporté... Evidemment, Sodebo Ultim' a été optimisé depuis, Thomas Coville et Jean Luc Nélias connaissent le trimaran de fond en comble, mais comment rivaliser face à l'avion Gitana 17 ? 

Après quatre mois de mise au point, de sorties en équipage et en double au large de la côte Atlantique, Sébastien Josse et Thomas Rouxel semblent avoir déjà bien en mains le bateau né pour voler ! Macif, il y a deux ans n'était pas du tout dans cette configuration de vol et l'a toujours emporté sur Sodebo Ultim' lors des différentes confrontations. La fiabilité ? Elle semble déjà bien là pour le Team Gitana... Reste l'option météo entre le Havre et Bahia pour faire la différence.

 

Lionel Lemonchois et Bernard Stamm sur Prince de Bretagne ne pourront pas suivre le rythme et surtout ne pas chercher à le suivre, mais faire leur course en regardant dans leurs rétroviseurs les nouveaux Multi50 à foils...

 

 

Thomas Coville et Jean Luc Nélias sur Sodebo Ultim' ont été les plus rapides sur la ligne de départ poursuivit par Prince de Bretagne avec Lionel Lemonchois et Bernard Stamm à fond.

 

Plus prudent Sébastien Josse et Thomas Rouxel sur le Maxi Edmond de Rothschild sont en retrait sur la ligne.

 

15-20 noeuds de vent de N/O une mer agitée et courte, un ris dans la grand voile, les multicoques ultimes bondissent déjà sur l'océan. 


Peu avant le port d'Antifer Prince de Bretagne sur un flotteur passe Sodebo Ultim' portant bien poussé par son duo de skippers. 


C'est dans cet ordre que les ultimes vont virer les bouées devant Etretat.

 

Il faudra attendre plus d'une heure pour voir le dernier Class40 partir vers le large.

 

Un super départ pour Lionel Lemonchois et Bernard Stamm sur Prince de Bretagne. 

 

Au dernier classement Gitana 17 est à plus de 27 noeuds, et Sébastien Josse et Thomas Rouxel devraient passer à Ouessant entre 1 heures et 2 heures du matin et entamer la descente de l'Atlantique.

 

Classement de 20h :

 

1 Le Maxi Edmond de Rothschild

2 Sodebo Ultim

3 Prince de Bretagne.

 

Retour photos sur les 3 jours au Havre et sa région

 

J2 - : Après une nuit bien agitée, mais sans dégâts, les ultimes sont déjà sortis de la Manche. A la hauteur du sud Bretagne, Sodebo Ultim' pour commencer, puis Gitana 17 et Prince de Bretagne, vont mettre le cap à l'ouest pour contourner une mole. La flotte est ralentie, en attendant de mettre le cap au Sud.

 

Sébastien Josse, skipper de Gitana 17 : "Ca va bien, on est dans une phase de continuité. Ca mollit progressivement. Ca va faire un petit regroupement. Ca a démarré sur les chapeaux de roues. Il faut prendre le rythme tout en préservant le bateau, avec la mer bien cassante en Manche cette nuit. Le bateau à un beau potentiel, il y a beaucoup de choses qui nous occupent bien à bord. C'est bien de voir Sodebo juste derrière, on fait une régate. Vers 18 h ce soir, on devrait faire du sud. Cette nuit à plus de 40 noeuds, nous avons préservé le bateau, ça n'a pas toujours été facile. On a essayé de dormir, pour prendre un rythme".

 

 

J3 - : Après trois jours de course, le Maxi Edmond de Rothschild est toujours en tête de la Transat Jacques Vabre et progresse en cette fin de journée à la hauteur des Canaries, à plus de 30 noeuds, avec une avance de 77 milles sur Sodebo Ultim'. Thomas Coville et Jean Luc Nélias, un peu plus décalés dans l'Ouest, reste au contact de Sébastien Josse et Thomas Rouxel.

 

Du côté de Prince de Bretagne, la casse de la drisse de grand voile avant hier, ne lui permet plus de rester au contact des deux géants aux avant postes depuis le début de la course. Une réparation provisoire a été réussie par Lionel Lemonchois et Bernard Stamm. La drisse de gennaker a permis d'hisser la grand voile avec deux ris. Cette réparation permettra à l'équipage de se rendre à l'abris d'une des île des Açores, pour monter dans le mât et repasser une nouvelle drisse. 

 

Classement le 8/11 à 18 h 00

 

1 Maxi Edmond de Rothschild   Sébastien Josse / Thomas Rouxel

2 Sodebo Ultim' Thomas Coville / Jean Luc Nélias                              à 77 milles 

3 Prince de Bretagne Lionel Lemonchois / Bernard Stamm                 à 582 milles.

 

 

J5 - : A la faveur d'une route plus à l'Ouest, Thomas Coville et Jean Luc Nélias ont pris le commandement de la Transat Jacques Vabre depuis 36 heures entre les Canaries et le Cap Vert. Le Maxi Edmond de Rothschild, a perdu son avance dans son replacement à l'Ouest et depuis Sodebo Ultim' maintient son leader-ship, avec une avance qui oscille entre 19 et 29 milles.

 

Les vitesses sont hautes, très hautes, entre 28 et 35 noeuds sous le Cap Vert et en approche du Pot au Noir. Avantage à celui qui y entrera en premier, ou retour par l'arrière ? Comme souvent la zone inter tropicale sera un passage à niveau qui permettra peut-être de relancer de nouveau la course...

 

Lionel Lemonchois et Bernard Stamm, ont réparé la drisse de grand voile de leur Prince de Bretagne en s'arrêtant à l'abri d'une île des Açores. Le trimaran à de nouveau toute ses capacités et progresse rapidement au niveau des Canaries à la chasse aux deux Multi50 devant.

 

Classement le 10/11 à 18 h 00

 

1 Sodebo Ultim' Thomas Coville / Jean Luc Nélias                               

2 Maxi Edmond de Rothschild   Sébastien Josse / Thomas Rouxel    à 26 milles

3 Prince de Bretagne Lionel Lemonchois / Bernard Stamm                 à 847 milles

 

J6 - : Le Pot au Noir n'a pas été fidèle à sa réputation, les deux ultimes n'ont quasiment pas été ralentis dans la traversée de la zone inter tropicale, mais l'avance de Sodebo Ultim' a fondu. Une nouveua départ de la Transat Jacques Vabre, avec les deux équipages lancés à plus de 28 noeuds, avec un décalage dans l'Ouest d'une 20ène de milles du Maxi Edmond de Rothschild, à 500 milles de l'Equateur.

 

J6 - : La course semble jouée à plus de 700 milles de l'arrivée, le Maxi Edmond de Rothschild ne semble plus avoir tous ses moyens pour revenir sur Sodebo Ultim' malgré les vitesses très élevées des deux trimarans.

 

J7 - : 

Thomas Coville  et Jean Luc Nélias sur Sodebo Ultim’ remportent ce lundi 13 novembre la 13ème édition de la Transat Jacques Vabre entre Le Havre et Salvador de Bahia.

 

Sodebo Ultim’ aura mis 7 jours 22 h 7 min et 27 sec pour traverser l’Atlantique, sur un parcours de 4350 milles. Une très belle victoire pour Thomas Coville et Jean Luc Nélias, pas forcément donnés favoris au départ du Havre. Une course très propre, avec dès la descente après le Portugal, un décalage dans l’Ouest, un Pot au Noir, passé sans encombre, et un cavalier seul après l’Equateur, où son adversaire direct le Maxi Edmond de Rothschild, n’a jamais pu revenir, sans doute à cause d’un problème technique encore non dévoilé par le Gitana Team.

 

Pour rappel, Thomas Coville, n’avait plus remporté de course depuis 1999 et c’était déjà sur la Transat Jacques Vabre, mais en IMOCA60, déjà avec Sodebo comme partenaire.

 

Une année incroyable pour le Team Sodebo, après le record sur le tour du Monde en solitaire et sans escale, le record de la plus grande distance parcourue en 24 heure et maintenant la Transat Jacques Vabre. Avec en prime un record de l’épreuve qui est explosé ! L’ancien record datait de 2010, détenu par Franck Cammas et Steve Ravussin sur l’ORMA60 Groupama 2 en 10 jours 38 min et 43 secondes.

 

Thomas Coville, skipper de Sodebo Ultim' : "une belle expérience en duo que l'on prépare depuis longtemps. Cette transat a été une belle bagarre, dès la première nuit nous avons eu très chaud. On a beaucoup barré mais les conditions s'y prêtées. C'est une magnifique victoire ! On a construit une belle histoire avec Jean-Luc et Sodebo. On peut à la fois battre des records et gagner des courses "

 

1h 47 min et 57 sec après Sodebo Ultim', le Maxi Edmond de Rothschil franchissait la ligne d'arrivée à son tour à Salvador de Bahia. Une belle deuxième place pour une première sortie en course, seulement trois mois après sa mise à l'eau. Visiblement Sébastien Josse et Thomas Rouxel, n'ont pas été épargnés par les problème techniques : AIS en rade dès le départ, moteur récalcitrant, et foils qui ont lâchés chaqun leur tour...

 

Thomas Rouxel, co-skipper de Gitana 17 : "Le bateau est très confortable, on peut bien se reposer mais au niveau stress et intensité, c'est intense. On est rarement mouillé, on est protégé des embruns, de la pluie et du vent. Régater pendant huit jours, je me suis régalé, tout est toujours obligé de régler".
 

 

Prince de Bretagne est dans le Pot au Noir à un peu plus de 1000 milles de l'arrivée en 3ème position.

 

A 93 milles de l'arrivée à Bahia, et à 18 milles de la côte Brésilienne, Prince de Bretagne, démâte sans aucune raison. Très vite, au vu de la position du trimaran de Lionel Lemonchois et Bernard Stamm et de la dérive vers la côte, l'organisation et l'équipe à terre de Prince de Bretagne lance une opération avec la Marine Nationale Brésilienne pour remorquer Prince de Bretagne. Avant mêm l'arrivée de l'escorteur de la Marine, les deux co-skipper récupère tout le matériel, voiles, bôme et morceau de mât. Ce dernier étant tombé doucement, n'a fait aucun dégât sur la plate forme de Prince de Bretagne. 24 heures plus tard, Prince de Bretagne fait son entrée en baie de Bahia en remorque.

Lionel Lemonchois qui vient d'apprendre qu'il va être grand père, est très éprouvé par cette nouvelle fortune de mer...

 

Lionel Lemonchois, skipper de Prince de Bretagne : "Avec Prince de Bretagne j’en ai pas fini une Transat Jacques Vabre ! La grande nouvelle, c’est que j’ai appris ce matin que je vais être grand père ! Ca c’est la claque de l’année, cela permet de relativiser. On est extrêmement déçu. Frustré aussi, sur le coup j’étais collère. Lorsque le mât est tombé, les conditions étaient idéales (entre 16 et 17 nœuds sur une mer plate, ndlr). Le bateau n’était même pas sur une coque. Sur le moment, j’ai éprouvé de la colère. Cette année, c’était ma troisième Transat Jacques Vabre avec Prince de Bretagne et j’avais à cœur de finir cette fois. Toute la course, on a joué piano-piano. On savait que ce n’était pas la peine de faire des folies pour essayer de tenir les deux Maxi de devant. Il y avait tout pour que ça finisse bien.  Il y a eu des galères c’est vrai. La drisse de grand-voile qui pète, c’est quelque chose qui n’arrive jamais. Malgré tout, il y a eu du plaisir. Avec Bernard, on a passé de bons moments".

 

Bernard Stamm, co-skipper de Prince de Bretagne : "On a pris un départ plutôt sympa. Après on a géré notre course de manière conservatrice parce qu’on savait qu’on aurait du mal à se battre avec Sodebo Ultim et Maxi Edmond de Rothschild, et qu’il n’était pas nécessaire de prendre des risques inutiles. Le truc, c’est que très vite, on a été confronté à quelques complications".

 

Joseph Rousseau, Président du Cerafel - Prince de Bretagne : "Lorsque Lionel, nous a contactés mercredi en fin de journée pour nous apprendre le démâtage du bateau, nous avons tous eu beaucoup de déception pour lui, pour le projet et pour les producteurs qui suivent le trimaran. Nous savons combien pour Lionel et Bernard il était difficile de naviguer à des vitesses élevées sans pilote automatique et sans électricité à bord. Les deux marins d'expérience luttaient depuis quatre jours contre la fatigue pour réussir à arriver à Salvador de Bahia le plus rapidement possible. La déception est immense d’autant plus que le défi sportif qu’ils réalisaient était extraordinaire".

Pour suivre la course :

 

La page fb et le Twitter d'Ultim Boat

 

Le site internet de La Transat Jacques Vabre

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