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         Retour à la source pour Thomas Coville

 

 

04/09/20 : Le Team Sodebo Voile a dévoilé la liste des noms qui composera l'équipage du Sodebo Ultim' 3 lors de la tentative cet hiver, sur le Trophée Jules Verne. Record du Tour du Monde en équipage détenu par IDEC Sport et l'équipage de Francis Joyonn depuis 2017 en 40 jours 23 heures 30 minutes et 30 secondes.

 

Pas de grosse surprise, juste le choix de Jean Luc Nélias de rester à terre pour assurer la veille 24h/24 pour la cellule routage en compagnie de Philippe Legros. Il faut dire que cette cellule, fait partie intégrante de la réussite d'un tel challenge.

 

Sept marins sélectionnés pour accompagner Thomas Coville, pour leur expérience des bateaux volants, leurs capacités physiques et leur faculté à se fondre dans un collectif : François Duguet Thomas Rouxel, Sam Goodchild, Corentin Horeau, François Morvan, Matthieu Vandame et Martin Keruzoré. Un équipage de choc qui, depuis la fin du confinement mi-mai, a multiplié les entraînements afin d’être prêts pour relever ce défi ultime. A noter que François Morvan et Sam Goodchild se sont déjà cotoyés pour une tentative sur le Trophée Jules Verne à bord de Spindrift 2. Que Thomas Rouxel, à participé au développement du Gitana 17 durant les années Sébastien Josse.

 

L'idée de partir sur un équipage réduit a été abandonnée. Sodebo Ultim' 3 pour être mené à fond durant près de 40 jours, demande de l'hummain.

 

Thomas Coville, skipper de Sodebo Ultim' 3 : "Le rôle de sélectionneur, c’était nouveau pour moi, je n’avais pas vraiment de méthode. Il se trouve que je suis proche de Fabien Galthié. Fabien m’a conseillé de d’abord bien identifier les points forts dont j’avais besoin pour relever ce fabuleux défi qu’est le Trophée Jules Verne. Je me suis ainsi appuyé sur plusieurs critères : je me suis entouré de marins qui avaient la pratique des bateaux volants, l’expérience de très bien barrer et régler à très haute vitesse, cette culture est un axiome de base. Ensuite, je voulais de véritables athlètes, parce que mener Sodebo Ultim 3 à plus de 40 nœuds demande une condition physique digne de sportifs de haut niveau. Enfin, j’ai voulu que les navigants soient imprégnés de notre groupe et de notre projet et qu’ils aient une relation étroite avec toute l’équipe gravitant autour du bateau. Le retour d’Afrique du Sud (ndlr suite à l’avarie sur la Brest Atlantiques) avec quatre d’entre eux a été un bon exercice. Il y a des gens à fort caractère, mais pas de cow-boys, la cohésion du groupe est capitale dans un tel projet... Au départ, l’idée était plutôt de constituer un équipage de six. L’élément déclencheur a été lorsque nous avons décidé avec Jean-Luc Nélias qu’il assurerait le routage depuis la terre, comme lors de mes précédents records et courses en solitaire. Cela m’a poussé à imaginer une organisation différente et donc un autre casting. D’autres éléments sont entrés en ligne de compte : la complexité du bateau, l’endurance que ce Trophée Jules Verne va demander, mais aussi la sécurité".

 

Les sept équipiers vus par Thomas Coville :

 

Thomas Rouxel : "Il a l’expérience des bateaux volants, la maturité et la carrure pour être un des cadres de l’équipe, nous l’avons d’ailleurs intégré au sein de la cellule performance. J’aime son côté très posé, il prend toujours le temps de la réflexion, il a aussi une grosse capacité à s’engager physiquement."

 

Sam Goodchild : "Une pépite ! C’est celui qui, avec moi, a le plus navigué sur le bateau. Il a un très bon toucher de barre, c’est dans ses gênes. Par sa maturité incroyable, il me fait penser à un Laurent Bourgnon à l’anglaise, en étant plus posé et carré dans ses choix. Et physiquement, il est monstrueux." 

 

Matthieu Vandame : "C’est un garçon discret, mais quand il parle, ça fait mouche, il a une objectivité qui me plaît beaucoup, il n’est pas forcément consensuel, mais toujours très pertinent. Il a une énorme expérience de la haute vitesse, j’ai une totale confiance en lui. Et en force musculaire pure, il est énorme."

 

François Morvan : "Il vient de la voile légère, c’est donc une référence en termes de barre et de sensations, il est en outre extrêmement précieux pour traduire ces sensations en chiffres. C’est aussi un vrai colosse, il est très endurant, il pousse 140 kilos au développé-couché. Et il a un caractère bien trempé".

 

Corentin Horeau : "Il a gagné le droit d’être à bord par son travail, son sérieux, sa pugnacité, l’enthousiasme dont il a fait preuve dans le groupe. Je me retrouve pas mal en lui à son âge, il me touche dans sa manière de s’impliquer sans retenue. Il est d’une grande générosité dans l’effort et dans l’attention au groupe."

 

François Duguet : "C’est notre boat-captain depuis un an, il connaît tous les recoins du bateau, c’est impossible de se passer d’un ingénieur de ce niveau sur un tel projet. C’est un petit gabarit ultra-actif, qui a une très grosse capacité de travail. Sur le bateau, il est attentif au moindre bruit, toujours à chercher des solutions."

 

Martin Keruzoré : "Notre media man. Martin a un physique incroyable – un élément important, parce qu’il va beaucoup tourner les manivelles -, un regard sur le groupe qui génère de la bienveillance, ce qui, pour moi, est une arme fatale. Et j’adore son sourire malicieux quand il me propose de faire décoller un drone dans 40 nœuds de vent !"

 

Le neuvième homme, Thierry Briend : "Il est pour l’instant sur le banc. Je sais, pour l’avoir expérimenté sur le tout premier Jules Verne avec Bruno Peyron, que c’est dur à vivre, d’autant que Thierry fait partie de mon histoire, de ma garde rapprochée, c’est mon ami. Mais je voulais le garder dans ce rôle, car si un membre de l’équipage se blesse, c’est le plus à même de le remplacer, quel que soit le poste, c’est un vrai couteau suisse."

 

Début du Stand-by : le 15 octobre

 

Thomas Coville à déjà trois tentatives sur le Trophée Jules Verne, une en tant que préparateur avec Bruno Peyron sur Commodore Explorer, une en tant qu'équipier, toujours avec Olivier de Kersauson sur Géronimo et une avec Franck Cammas sur Groupama 3, avec un record à la clef. Une Franck Cammas qui sera dans l'équipage d'en face cette fois.

Sodebo Ultim' 3 skippé par Thomas Coville

 

Ils seront sept pour accompagner Thomas Coville sur ce tour du Monde : Sam Goodchild, Thomas Rouxel, Matthieu Vandame, François Morvan, Corentin Horeau, François Duguet et Martin Kéruzoré.

 

Equipier remplaçant : Thierry Briend

 

Sans oublier le routeur à terre : Jean Luc Nélias et Philippe Legros

IDEC Sport, skipper Francis Joyon et ses 5 homes d'équipage pour revivre un record incroyable en 40 jours 23 heures 30 min et 30 sec, soit près de 5 jours de moins que l'ancien record ! 

Le Challenger

Le tenant du titre

La cartographie de Sodebo Ultim' 3

Présentation
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Sodebo Ultim 3 sans son foil

06/10/2020 : A 10 jours du début du stand-by, l'équipage de Thomas Coville repart à l'entraînement au large de Groix.

 

OFNI en entraînement !

 

08/10/2020 : L'équipage de Sodebo Ultim' 3 avait pris la mer mardi, avec une grande boucle qui a débutée par une descente dans le golfe de Gascogne, puis le long des côtes Espagnoles, avant de mettre le cap au Nord. Arrivée à un peu moins de 200 milles dans l'Ouest de Noirmoutier, hier soir, le maxi trimaran a pointé ses étraves plein Est pour revenir vers son port d'attache de Lorient à petite vitesse.

 

En début de matinée, Sodebo Ultim' 3 faisait son entrée à La Base et en fin d'après-midi, l'équipe annonçait que le trimaran avait heurté un OFNI lors de cette sortie et que l'équipe technique, prenait le relais de l'équipe naviguante pour mener les premières investigations afin de déterminer l'ampleur des dégâts. Sans plus de communication. 

 

A 10 jours du début du stand-by, cela tombe plutôt mal !

 

 

12/10/2020 : Lors de l'impact le foil tribord semble avoir été touché, il a été déposé. Mais aucune information sur l'étendue des dégâts. Superficiels ? Ce qui ne remet pas en cause le début du stand-by. Structurels ? Dans ce cas il faudra sans doute plusieurs semaines puor retrouver le foil.

 

 

16/10/2020 : Huit jours après son retour à quai, après son impact avec un OFNI, l'inspection de Sodebo Ultim 3, le maxi trimaran de Thomas Coville est maintenant terminée.

 

Et même si l'équipe ne rentre pas dans le détail des dégâts, le foil tribord à été mis à terre après avoir été démonté de son puit, l'équipe indique que la tentative sur le Trophée Jules Verne n'est pas remise en cause.

 

Reste que le début du stand-by qui devait débuter demain, sera repoussée. De combien de temps ? Le temps de réparer le foil...

Prépa

19/10/2020 : Thomas Coville confirme les impactes sur la dérives centrale et surtout le foil tribord. Celui-ci est réparable en interne. Le stand-by débutera finalement début novembre, une fois que le trimaran aura retrouvé l'ensemble de ses moyens.

07/11/2020 : Thomas Coville, de passage aux Sables d'Olonne pour le départ du Vendée Globe dont Sodebo est un partenaire majeur, a précisé que d'ici à 15 jours le chantier de réparations des appendices serait terminé et que l'équipage pourra débuter le stand-by pour la tentative sur le Trophée Jules Verne.

De plus le skipper de Sodebo Ultim' 3 indiquait qu'il ne semblait pas y avoir de fenêtre météo pour s'élancer avant le 20 novembre prochain.

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16/11/2020 : Après un peu plus d'un mois de chantier, suite à une colision avec un OFNI, Sodebo Ultim' 3 a repris la mer ce lundi matin pour une demi journée de tests de validations après les réparations effectuées notamment sur le foils et la dérive.

Une sortie entre Lorient et Groix à faible allure.

Si tout va bien , le stand-by devrait pourvoir débuter officiellement et pourquoi pas prendre la fenêtre annoncée pour mercredi en milieu d'après-midi ?

18/11/2020 : Deuxième sortie ce matin pour l'équipage du Sodebo Ultim' 3 au large de Groix, avec toujours un seul foil. Au programme diverses vérifications suite au mois de chantier qui se termine, avant de débuter le stand-by. Avec un pointe à plus de 36 noeuds.

En fin d'après-midi, le team présentait sur les réseaux sociaux, la vidéo ci-dessus, qui revient sur les réparations faites en interne.

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Départ ponton
Le pack vêtement d'un équipier
La nouriture de chaque équipier
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24/11/20 : Sodebo Ultim' 3 à fait une sortie d'entraînement ce matin au tour de Groix avec son foil manquant, sans doute un dernier test pour s'assurer que tout était en place, car en début d'après-midi, Thomas Coville et son équipe surprenaient un peu tout le monde en annonçant qu'ils s'élançaient sur une tentative pour tenter de battre le record du Trophée Jules Verne.

Peu après 16 h 30 et après les traditionnelles accolades sur le ponton de Lorient La Base, l'équipage larguait les amarres du maxi trimaran. 

Direction la ligne de départ au large de Lorient. Une ligne qui sera coupée, normalement, dans la première partie de la nuit.

Jean Luc Nélias, routeur à terre de Sodebo Ultim' 3 : "Une bonne fenêtre, sur laquelle nous travaillons depuis samedi dernier, se présente, ce serait dommage de la rate. On ne trouve pas toujours de bons créneaux dans le Golfe de Gascogne à cette époque de l’année, il faut saisir toutes les opportunités, nous sommes contents de prendre cette fenêtre assez tôt dans la saison et nous sommes confiants".

Jean Christophe Moussard, Team Manager du Team Sodebo : "L’équipe technique a fait un travail formidable pour boucler ces réparations dans un temps record et livrer vendredi dernier le bateau à 100% de ses capacités, nous avons gagné dix jours par rapport au timing prévu. L’équipage a ainsi pu naviguer dès la semaine dernière pour valider la dérive, il fallait procéder de même avec le foil en le mettant sous charge dans du vent. Comme il n’y en avait pas suffisamment ces trois derniers jours, nous avions programmé cette navigation technique ce matin. Entre-temps, Jean-Luc (Nélias) a vu une fenêtre se dessiner, le timing était serré, le défi logistique pour organiser cette dernière journée élevé, mais nous avons pris la décision de saisir l’opportunité. Tout le Team Sodebo s’est mobilisé pour permettre à Thomas et à son équipage de partir sereins".

Equipage Sodebo Ultim' 3 : Thomas Coville, François Duguet, Sam Goodchild, Corentin Horeau, Martin Keruzoré, François Morvan, Thomas Rouxel et Matthieu Vandame.

La cellule routage de Sodebo Ultim' 3 à terre : Jean-Luc Nélias, entouré de Philippe Legros et de Thierry Briend.

21 h 00 : Sodebo Ultim' 3, après avoir fait route à plus de 20 noeuds en direction de Ouessant, ce trouve à 19 milles de la ligne de départ, et progresse à 9 noeuds.

25/11/2020 : La nuit était noir, la mer ébouriffée, le vent fort, après le passage du front devant le phare de Créac'h lorsque l'équipage du Sodebo Ultim' " a franchi la ligne à 2 h 55 en France la nuit dernière, la vitesse est proche des 40 noeuds.

Thomas Coville est visiblement heureux de s'élancer (voir la vidéo filmé à bord au moment du passage de la ligne). Le record à battre est de 40 jours 23 h et 30 min 30 sec, celui de l'équipage de Francis Joyon à bord d'IDEC Sport.

Thomas Coville et ses hommes devront être de retour à Ouessant avant le 5 janvier à 2 h 25 min en France pour battre le record.

Jean Luc Nélias, routeur à terre : "ls se sont s’élancer en tribord amure dans un vent de nord-ouest assez instable d’une vingtaine de nœuds, des conditions gérables pour un équipage de huit. Ils devraient ensuite avoir du vent fort de nord au large du Portugal avant de descendre rapidement vers l’équateur qu’ils pourraient franchir en moins de cinq jours. Une fois dans l’hémisphère Sud, l’enjeu est de négocier au mieux l’anticyclone de Sainte-Hélène pour arriver en moins de 12 jours au Cap des Aiguilles, en entrée d’océan Indien. Il faut pour cela attraper une dépression au niveau du Cabo Frio, à la hauteur de Rio, qui peut permettre de « couper le fromage » dans l’anticyclone, donc de faire une route plus courte et à haute vitesse. C’est ce que nous recherchons avec cette fenêtre, mais cela reste difficile à prédire, car c’est assez éloigné dans le temps et que la zone est instable". 

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Après 8 heures de tentative, Sodebo Ultim' 3 se trouve dans l'ouest de La Rochelle, progresse à 20 noeuds, avec 41 milles d'avance sur le record.

En fin d'après-midi, Sodebo Ultim' 3 était au large du Cap Finistère en approche du DST par sa partie SO, toujours à plus de 34 noeuds.

A 20 h 45 la trajectoire était au SO, après un empannage le long du DST. L'avance sur le temps d'IDEC Sport était de 56 milles. L'équipe mettait en ligne la vidéo du bord, lors du petit mano à mano avec Gitana 17 dans le golf de Gascogne ce matin, avec la communication de Thomas Coville à la radio, avec l'équipage de Gitana 17.

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26/11/2020 : Une longue et rapide journée pour Sodebo Ultim' 3 entre le DST au NO de l'Espagne et l'Ouest de Madère. Beaucoup de manoeuvres, dans une mer toujours désordonnée et dans un bon flux de Nord.

L'équipage de Thomas Coville tient la cadence et à stabilisé son retard sur l'équipage du Gitana 17. Mais les deux concurrents restent en avance sur le temps d'IDEC Sport, avec pour Sodebo Ultim' 3 89 milles d'avance en début de soirée et une vitesse de plus dde 34 noeuds.

Thomas Coville, skipper de Sodebo Ultim' 3 : "On a l’impression d’être parti depuis longtemps. Tout le monde a pris son rythme. Aujourd’hui c’est physique. On a fait pas mal de manœuvre. On a joué avec les ris aujourd’hui. On prend un plaisir incroyable. C’est magique. On a traversé beaucoup de grains durant la nuit. L’eau passe parfois au-dessus du cockpit. On a du vent soutenu, c’est ce qu’on voulait. Cela va se calmer un peu. Le bateau est très chargé actuellement. Mais on va revenir à quelque chose de plus calme où on va pouvoir voler. Avec Gitana on a été bord à bord à des vitesses un peu similaires. On s’est croisé 2 fois. Cela ressemblait à un début de régate. On avait presque oublié que c’était le Jules Verne plutôt qu’une régate de quartier. On est concentré sur la suite avec la transition à venir. On devrait mettre à peu près 5 jours à l’Equateur. François Morvan a fait 48,9 nds. On essaie plutôt d’avoir des vitesses moyennes qui n’abîment pas le bateau. Il faut que l’on est en permanence en tête le compromis entre l’usure du bateau et la performance. Il ne faut pas brusquer le bateau ni fatiguer tout le monde. On a très bien manger et dormi jusqu’à maintenant. On a envie de profiter de ce moment de vivre ensemble. Cela sera associé à la performance".

A terre, le Team Sodebo Voile, a dévoilé une partie de son dispositif, avec un live en direct de Lorient La Base, dans la base Sodebo avec le Team Manager et Jean Luc Nélias. Au programme, analyse des trajectoires, météo, retour sur le départ et live depuis le trimaran. Cette émission sera hebdomadaire.

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27/11/20 : Sodebo Ultim' 3 file, vite, très vite, la trajectoire est parfaite, et malgré que Thomas Coville, indique que son trimaran est extrêmement lourd en ce début de tentative (hommes et avitaillement), Sodebo Ultim' 3 à parcouru plus de 750 milles en 24 heures à plus de 31 noeuds de moyenne, pas rien !

L'avance sur le record a été doublé dans la journée ! Passant de 124 milles ce matin à 244 milles en début de soirée. L'équipage de Thomas Coville a même repris son retard concédé dans le Golfe de Gascogne sur Gitana 17.

Les températures sont remontées (22°), la mer devient beaucoup plus manœuvrante, le trimaran se trouve entre les Canaries et le Cap Vert sur une trajectoire plein Sud.

Jean Luc Nélias, routeur de Sodebo Ultim' 3 : "A partir de vendredi, ils seront dans des conditions d’alizés très sympas, mais qui ne vont pas durer si longtemps, parce que le bateau va très vite, ils devraient être à l’équateur en 5 jours environ".

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28/11/20 : L'équipage de Thomas Coville fonce toujours plein Sud, à plus de 30 noeuds encore ce soir. Le Cap Vert est déjà loin derrière et le prochain objectif est le Pot au Noir. Et comme les alizés se déplacent vers le Sud au fur et à mesure que Sodebo Ultim' 3 progresse, le passage de la zone inter tropicale, ne devrait pas poser trop de problème. 

Même s'il faut toujours se montrer très prudent dans cette zone du globe.

L'avance est portée en début de soirée à 271 milles sur IDEC Sport.

Matthieu Vandame, équipier de Sodebo Ultim' 3 : "La météo en une journée a vachement changé. Jeudi, il y avait beaucoup d’air et c’était très humide, alors que depuis ce matin, c’est estival, le bateau sèche, nous aussi. Avec un peu plus de chaleur, on a tendance à voir l’eau plus belle… On fonctionne sur des quarts de deux heures pendant lesquels on est à fond pour faire avancer le bateau. Quand on ne barre pas, on vérifie tout le temps les réglages des voiles et des appendices, on essaie de voir ce qu’on peut améliorer. Ensuite, il y a la partie barre qui procure beaucoup de plaisir, mais est aussi très prenante, parce que le bateau est très fin. Le pilote automatique marche bien pour prendre le relais, ce qui est nécessaire, parce qu’au bout d’une quarantaine de minutes/une heure, on devient un peu moins précis. Autour de ces deux heures de quart, on a une heure de stand-by avant et une après pour accompagner le quart actif. Il y a vraiment une super cohésion dans l’équipage, on est tous dans l’optique de la performance, c’est très efficace, sain et agréable. 

A lire, les impressions de Thomas Coville, qui revient sur le départ et ses premiers jours de mer, sur le site internet Sodebo Voile.

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29/11/2020 : De + 202 milles à - 94 milles, le lourd bilan des 16 heures passées dans le Pot au Noir pour l'équipage du Sodebo Ultim 3. Une journée sans doute éprouvante physiquement avec 14 virements  et nerveusement avec les  300 milles  perdus. Un Pot au Noir plus compliqué qu'il le semblait, comme souvent .

 

le maxi trimaran semble repartir en milieu de soirée, puisqu'il était pointé à 15 noeuds au pointage de 22 heures.

Pour le moment, il ne semble pas question d'abandonner cette tentative pour Thomas Coville et ses hommes. L'équateur sera passé demain, après plus de 5 jours de tentative, le bilan sera peut-être fait à ce moment là.

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30/11/2020 : Après un Pot au Noir bien plus compliqué qu'on aurait pu le penser vu de la cartographie et des conditions météo annoncées, la zone inter tropicale à été à la hauteur de sa réputation, obligeant l'équipage de Sodebo Ultim' 3 à de nombreux virements de bord. 

Peu à peu, le maxi trimaran a repris de la vitesse, 10, puis 14, puis 20 noeuds, pour se diriger au SO et franchir l'Equateur à la mi journée, avec un très bon temps de 5 jours 9 heures et 50 minute. Ce qui en fait le troisième meilleur temps sur ce tronçon Ouessant / Equateur. Si Thomas Coville et son équipage ne battent pas le record absolue sur la distance, ils battent de 9 heures et 50 min le temps d'IDEC Sport lors de son record.

Depuis Sodebo Ultim' 3 continue sa descente vers le Sud à plus de 20 noeuds et reprend de l'avance sur le record, avec 48 milles au pointage de 22 heure.

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01/12/2020 : 6 jours 18 heures de tentative pour Thomas Coville et son équipage à bord de Sodebo Ultim' 3 qui se trouve au large du Brésil ce soir avec 102 milles d'avance sur IDEC Sport et progresse à 29 noeuds au S/SO.

La grande descente de l'Atlantique Sud, un passage semble de dessiner, avec une belle courbe, pour contourner l'anticyclone de Ste Hélène encore bien actif.

Corentin Horeau, équipier de Sodebo Ultim' 3 : "On a désormais trouvé notre rythme, on sent que tout le monde est plus à l’aise sur ses quarts ; la nuit dernière (de dimanche à lundi), nous étions tous un peu KO parce que nous avions pas mal bossé dans le Pot-au-noir, ce n’est en plus pas évident de dormir la journée, il fait très chaud à l’intérieur. Mais tout va bien, nous n’avons pas de grosse casse, juste un peu de bricolage, et dans ce cas, on a notre McGyver (le boat-captain François Duguet), qui, dès qu’il y a un peu de moins de vent, sort la caisse à outils".

Sodebo Ultim' 3 va reprendre cette nuit le premier concurrent du Vendée Globe 2020, Charal qui avait été obligé de revenir aux Sables pour réparer.

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02/12/2020Les 14 premières heures de la journée ont été bonnes pour l'équipage de Sodebo Ultim' 3 toujours au large du Brésil avec des vitesses élevées, parfois au dessus de 30 noeuds, avec une avance qui est passé de 161 milles ce matin à 216 milles en tout début d'après-midi.

Puis en fin d'après-midi, peu à peu la cadence a chuté. 20 noeuds, puis 13 noeuds et 16 noeuds en début de soirée et 12 noeuds au pointage de 21 heures. Thomas Coville et son équipage, assisté par l'équipe de routeurs à terre, tentent de se faufiler dans une petite bande de vent pour continuer de descendre au S/SE, afin d'aller chercher une première dépression.

L'avance est retombée à 168 milles ce soir.

Sam Goodchild, équipier de Sodebo : "C’est plutôt calme, la mer est assez plate, le vent pas trop fort, même pas assez de temps en temps, mais on arrive quand même à garder des vitesses entre 20 et 30 nœuds. C’est un bon moment pour se reposer parce qu’il n’y a pas trop de changements de voiles et de conditions, c’est aussi l’occasion de « checker » le bateau avait d’aller dans les mers du Sud, où il fera plus froid et où on trouvera plus de vent et de mer. Il y a un an pile, j’étais à peu près au même endroit pour l’arrivée de la Transat Jacques Vabre, nous avions terminé deuxièmes avec Fabien Delahaye en Class40. Et juste avant Salvador de Bahia, nous avions été doublés par Sodebo Ultim 3, qui disputait la Brest Atlantiques. C’est un super souvenir et c’est chouette de revenir le long du Brésil un an plus tard avec ce beau bateau et un super équipage. On fait chacun une heure de stand-by, deux heures sur le pont, puis une autre heure de stand-by, avant d’aller deux heures au lit, poursuit Sam Goodchild. Il n’y a jamais de changement de quart complet, une personne change toutes les heures. Cela permet d’avoir toujours sur le pont quelqu’un qui a suivi ce qui s’est passé depuis une heure, mais aussi de tous se croiser au moins une fois dans la journée, c’est sympa. La transition entre les alizés et les mers du Sud risque d’être un peu compliquée, mais ça a l’air de pouvoir bien se passer. On va en tout cas tout donner pour négocier cette transition efficacement et rapidement avant de se retrouver dans les mers du Sud où les conditions seront plus dures et où il faudra faire plus attention, parce qu’on sera loin de tout."

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03/12/2020 : Beaucoup de manœuvres pour l'équipage de Sodebo Ultim' 3 dans cette 9ème journée de tentative au large du Brésil. L'équipage, doit rester dans une veine de vent pas très large pour descendre au S/SE et  attraper une petite dépression qui devrait si tout se passe bien les propulser rapidement vers la pointe de l'Afrique du Sud.

Ce matin, Sodebo Ultim' 3 possédait 175 milles d'avance, mais étant sur une route un peu plus longue, plus Ouest, qu'IDEC Sport lors de sa tentative, et malgré de bonnes vitesses tout au long de ce jeudi, l'avance est réduite à 132 milles au pointage de 20 h.

Le cap de Bonne Espérance est à 2500 milles devant les étraves du maxi trimaran, il ne faudra rien lâcher pour passer en 12 jours sous la pointe de l'Afrique.

 

Thomas Coville, skipper de Sodebo Ultim 3 : "Tout va bien, tout le monde est concentré, on a un super bateau en très bon état, on a du vent et de la mer. La mer est un peu croisée et délicate, mais ça va. Thomas Rouxel est à la barre, on est tout juste dans les temps. Le cap de Bonne Espérance dans 2 ou  3 jours, ça va s’accélérer très fort à partir de demain soir. On devrait être, d’après les routages, en avance au cap et à peu près dans les temps d’IDEC aux Kerguelen. Après nous avons moins de visibilité".

François Duguet, équipier de Sodebo Ultim' 3 : "Le bateau va très bien, on a fait un check-up du bateau tout est nickel, on a vraiment été épargné par les soucis".

Jean Luc Nélias, routeur à terre : "On a un petit moment tendu dans les 30 prochaines heures ou on doit passer dans un petit couloir, ensuite il faut accrocher une petite dépression qui va les propulser rapidement dans le grand Sud". (cf le routage proposé par JL Nélias lors du live)

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04/12/2020 : 24 heures à progresser au plus vite au SE pour accrocher cette dépression en formation au large de l' Amérique du Sud pour l'équipage de Sodebo Ultim' 3. 

Après 9 jours et 16 heures de tentative, le timing semble être bon en ce début de soirée. Sodebo Ultim 3 est placé au devant de cette dépression dans son NE. Depuis la mi-journée le maxi trimaran de Thomas Coville progresse à plus de 30 noeuds et à de nouveau ce soir plus de 202 milles d'avance.

A la fin du week-end Sodebo Ultim' 3 devrait pointer ses étraves à l'entrée de l'océan Indien, avec une petite avance sur le record. Débutera alors une autre course.

Jean Luc Nélias, routeur à terre de Sodebo Ultim' 3 : " A partir de ce soir, la course de vitesse débute".

François Duguet, équipier de Sodebo Ultim' 3 : "Je n’ai aucune appréhension, le bateau est prêt, l’équipage aussi, j’ai hâte d’y aller.  Les 4-5 premiers jours, je n’ai même pas ouvert la caisse à outils. Ensuite, on a profité de la traversée du Pot-au-noir pour faire quelques bricoles, mais c’était surtout du préventif et de la sécurité. » Ce qu’il regarde en priorité quand il fait un « check ’abord tout ce qui est gréement : bôme, mât haubanage, ancrage. Après les bras de liaison, la structure en dessous pour voir s’il n’y a pas d’impact ; enfin les systèmes de transmission de barre et les safrans. En gros, tout ce qui n’est pas visible depuis la cellule de vie".

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05/12/2020 : Mer quasi plate, du vent au devant de la dépression, peu de visibilité, une température qui baisse, les couches se rajoutent sur les équipiers du maxi trimaran Sodebo Ultim' 3 qui déboule à quasi pleine vitesse entre 35 et 40 noeuds sur une trajectoires S/SE. Voici les conditions rencontrées tout au long de cette 11ème journée de la tentative.

L'avance qui avait doublée durant la nuit, passant de 238 milles à 405 milles ce matin, est de 443 milles en début de soirée.

Tout va bien à bord, et si les conditions se maintiennent dans les prochaines heures, les moyennes sur 24 heures devraient tournées à plus de 800 milles parcourus. 

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06/12/2020 : Une journée à très hautes vitesses sur une direction S/SE au devant de la dépression. Toutes la nuit dernière et toute la journée de ce dimanche Sodebo Ultim' 3 à aligné des moyennes supersoniques. L'avance ce matin était passé à 601 milles, elle est ce soir au pointage de 21 h de 690 milles. 

Visiblement, Sodebo Ultim' 3 va plus vite que la dépression vers l'Est et semble un peu moins rapide en cette fin de 12ème journée.

Pas de record de distance parcourue en 24 heures, pourtant les hommes de Sodebo Ultim' 3 ont cravachés durant les 36 dernières heures. La meilleure performance ce soir est de 888.80 milles à la moyenne de 37 noeuds.  Ce qui en fait la deuxième meilleure performance de tous les temps à 20 milles du record, toujours détenu par Banque Populaire V depuis 2009.

Au pointage de 22h, Sodebo Ultim' 3 progresse à 32 noeuds à 250 milles de la longitude du Cap de Bonne Espérance

L'Indien Sodebo 2020
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07/12/2020 : A 5 h 00 ce lundi matin en France Sodebo Ultim' 3 passait sous la longitude du cap de Bonne Espérance à la pointe de l'Afrique du Sud  en 12 jours 2 heures et 5 minutes, soit 17 heures et 35 minutes d'avance sur le temps d'IDEC Sport.

1 h 40 plus tard, toujours à 38 noeuds, Thomas Coville et son équipage passaient sous le cap des Aiguilles, marquant leur entrée dans l'océan Indien, en 12 jours 3 heures et 45 min. Ce qui est au passage, le deuxième meilleur temps de tous les temps.

 

Sodebo Ultim' est à 30 noeuds avec 681 milles d'avance à la mi journée. Et toute la journée, le maxi trimaran va progresser à très haute vitesse, dans une mer formée, rendant la vie à bord pas du tout confortable, il suffit de voir les images dans la vidéo ci-dessus. Mais Sodebo Ultim' 3 semble très à son aise dans de telles conditions météorologiques.

Malgré ses hautes vitesses, l'avance passe à 669 milles en fin d'après-midi, car commence à cet endroit le meilleur tronçon d'IDEC Sport lors de sa tentative. Un tronçon exceptionnel entre le cap de Bonne Espérance et l'entrée dans le Pacifique Sud.

Dans l'analyse météo du jour délivré en audio par Jean Luc Nélias, qui nous indique aussi le rôle de la cellule routage à terre et son fonctionnement, ce dernier indique que les prochains jours vont être plus compliqués pour l'équipage de Sodebo Ultim' 3. Au point de perdre l'avance prise, à la sortie de l'Indien. Ce qui serait un moindre mal, si Thomas Coville et ses hommes arrivent dans les temps d'IDEC Sport à leur entrée sur le Pacifique dans 5-6 jours.

Au pointage de 21 heures l'avance est de 636 milles.

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08/12/2020 : Comme annoncé, les conditions météo sont beaucoup moins avantageuses que les derniers jours. Thomas Coville et son équipage ont pointé les étraves de Sodebo Ultim' 3 sur une trajectoire N/NE, toujours à 30 noeuds jusqu'à 46° Sud, ce qui a permis de retrouver des températures un tout petit peu plus agréables, de sortir de la zone des glaces.

En milieu d'après-midi, changement de cap, Sodebo Ultim 3 replonge au S/SE, toujours à 30 noeuds. Une belle "aile de mouette".

Forcément, à monter, puis descendre, l'avance accumulée sur la fin de l'Antique Sud fond rapidement malgré les températures bien fraîches. Elle était encore de 472 milles ce matin, elle n'était plus que de 291 milles en début de soirée ce mardi au 14ème jour de la tentative, alors que Sodebo Ultim' était à 830 milles dans l'Ouest des Kerguelen, toujours à plus de 30 noeuds.

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09/12/2020 : La mer n'est pas des plus accommodante et il ne faut quand même pas perdre de temps pour ne pas se faire passer complètement par la dépression et tomber dans la zone de calme qui la suit. Donc pas trop le choix, il faut progresser le plus rapidement possible (28-30 noeurds), plein Est. En naviguant ainsi, l'équipage de Sodebo Ultim' 3 a réussi à faire 698 milles au cours des dernières 24 heures (en début de soirée en ce 15ème jours de tentative, et à ainsi préserver encore un peu d'avance sur les temps de passages d'IDEC Sport. En plongeant de nouveau au Sud.

L'avance était à 223 milles ce matin et passe à 155 milles ce soir.

Cette nuit Sodebo Ultim' 3 passera sous les Kerguelen.

Sam Goodchild, équipier de Sodebo Ultim' 3 :"équipier de Sodebo Ultim 3 : "Je connais déjà un peu le Sud, parce que j’avais fait une étape de la Global Ocean Race en Class40 entre Cape Town et Wellington en 2011 ; je suis aussi venu il y a deux ans avec Spindrift sur le Trophée Jules Verne, nous étions passés juste au sud des Kerguelen, il y avait un peu moins de mer, c’était un peu plus facile. C’est sûr que les mers du Sud et l’Océan Indien sont des endroits mythiques. Quand on est jeune, on entend plein d’histoires sur les tours du monde, le Vendée Globe, The Ocean Race, le Trophée Jules Verne, donc le fait d’y venir soi-même, c’est assez spécial, ça n’arrive pas dix fois dans une vie. On essaie d’en profiter, ce sont des expériences intenses qui vont nous rendre plus forts dans le futur et nous soudent aussi en tant qu'équipe... Globalement, tout va bien. On a tous des mini-soucis, parce que ce n’est quand même pas simple ce qu’on fait vivre à notre corps : on ne dort pas comme d’habitude, on ne mange pas pareil, il n’y a pas cinq minutes dans la journée où ça ne bouge pas et où il n’y a pas de bruit, c’est usant, mais c’était prévu. Et on fait tout ce qu’on peut pour maintenir le corps comme le bateau en forme... Je communique juste avec ma famille, c’est toujours sympa de garder le lien avec la terre, de voir ce qui se passe à la maison et ce qui nous attend quand on revient. On n’a pas énormément de temps à y consacrer, ce n’est pas très facile d’envoyer un mail avec le vent et les vagues, mais c’est un petit plaisir que j’arrive à prendre tous les deux-trois jours... On regarde les classements sur l’ordinateur, c’est chouette à suivre, on est bien plus au sud qu’eux, mais on vit à peu près les mêmes choses aux mêmes moments".

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10/12/2020 : 16ème jours de la tentative, les Kerguelen ont été passées durant la nuit dernière chez nous en France, Sodebo Ultim' 3 est reparti vers le Nord, impossible de tirer tout droit vers l'Est. Les vitesses restent très élevées, d'autant que la mer est devenue beaucoup plus maniables tout au long de la journée.

L'avance qui était encore de 147 milles a fondu à la vitesse de la lumière dans ce nouveau bord au Nord.

En milieu d'après-midi, l'équipage de Sodebo Ultim' 3 pointait, pour la première fois depuis près de 12 jours, en retard sur le tableau de marche d'IDEC Sport avec - 7 milles. Nouvel empannage, route au Sud, le retard monte jusqu'à 35 milles, avant de progressivement de redescendre quand le maxi trimaran de Thomas Coville croise la route rectiligne d'IDEC Sport, avec un retard de 15 milles.

L'objectif de l'équipage est de rester au plus près du tenant du titre, tout en sachant que les conditions météorologiques sont beaucoup moins favorables.

Philippe Legros de la cellule routage à terre du Team Sodebo, lors du live du jeudi, à fait un point sur les jours à venir. Et les conditions ne seront pas plus favorables... d'ici à la Nouvelle Zélande. Sodebo Ultim' 3 va quitter la dépression qu'il a depuis l'entrée dans l'Indien, pour essayer d'attraper celle qui se trouve actuellement devant lui et progresser avec elle relativement Sud, avant de rencontrer, et de rester en périphérie, d'une grosse dépression sous l'Australie qui va l'obliger à faire du Nord. Des manoeuvres en perspective pour les huit membres de l'équipage.

11/12/2020 : Avarie et fin de tentative

Au petit matin Sodebo Ultim' 3 était très ralenti (9 noeuds), mais une manoeuvre était possible au moment du relevé satellitaire. Une heure plus tard, Sodebo Ultim' 3 était pointé à 13 noeuds, cela possait déjà des questions. Vers 10 h, le trimaran de l'équipage de Thomas Coville était à 10 noeuds, il était quasi certain que tout n'allait pas normalement à bord ! Mais il a fallu attendre la mi journée pour qu'un communiqué sur les réseaux sociaux nous informe que suite à une avarie de safran tribord, celui qui avait été entièrement refait avec cette partie du flotteur après l'arrachage sur Brest Atlantiques, l'équipage mettait tout en oeuvre, avec l'équipe technique à terre pour réparer. Sans plus de détail.


 En milieu d'après-midi,  la trajectoire de Sodebo Ultim' 3 était au NO  à 20 noeuds... IL devenait évident que la tentative s'arrêtait là. Et la confirmation venait quelques instants plus tard, avec une communication sur le site internet du Team Sodebo Voile, qui 

indiquait que la réparation ne permet plus au bateau de naviguer à 100% de ses capacités pour tenter de battre le record du Trophée Jules Verne, ils ont décidé d’interrompre leur tentative débutée le 25 novembre à 2h55.

Thomas Coville, François Duguet, Sam Goodchild, Corentin Horeau, Martin Keruzoré, François Morvan, Thomas Rouxel et Matthieu Vandame, très déçus, comme l'ensemble de l'équipe, auront montré que Sodebo Ultim 3 avait le potentiel pour battre le record d’IDEC Sport (40 jours 23 heures et 30 minutes).

Sodebo Ultim' 3 fait route vers la Réunion distante de plus de 2500 milles, pour une réparation complète du trimaran, avant de remonter en Bretagne, pour une nouvelle fenêtre cette année ? Peu probable, Thomas Coville, ayant indiqué que le stand-by n'irai pas au-delàs de janvier.

12/12/2020 : Retour sur le problème technique du safran tribord et les actions menés à terre et en mer pour trouver une solution, avant de décider d'interrompre la tentative pour cette saison.

Thomas Coville, skipper de Sodebo Ultim' 3 : "Après une réflexion de François et de Matthieu sur leurs quarts qui avaient été difficiles à la barre dans du vent fort au portant, on s’est rendu compte lors d’un contrôle de routine qu’on avait un problème de direction, de safran, de gouvernail".

Jean-Christophe Moussard, le team-manager de Sodebo Voile : "On a un document spécial qui nous permet de gérer ces moments anxiogènes, pendant lesquels il y a beaucoup de choses à faire en même temps. Il faut notamment que les responsables techniques des pièces touchées rejoignent la cellule routage pour une coordination rapide et efficace avec le bateau. De notre côté, on est arrivé à la conclusion qu’après la réparation, le bateau ne serait plus à 100%. Mais, le dernier mot revient au skipper et à son équipage... Thomas a pris la décision qui s’imposait, c’est un homme d’expérience, il sait que le Pacifique est un « no man’s land... Nous avons choisi La Réunion plutôt que l’Australie pour plusieurs raisons. D’abord parce que les conditions météo étaient plus favorables pour rejoindre la Réunion, ensuite parce qu’on pouvait envoyer plus facilement une équipe technique. Pour l’Australie, les conditions sanitaires actuelles imposaient une quatorzaine en isolement. La Réunion est un département français, c’est donc beaucoup plus simple pour s’organiser. Pour rentrer à Lorient en passant par le Cap de Bonne Espérance, les systèmes météo sont plus favorables. Dans les premiers échanges que nous avons avec les Réunionnais, on les sent déjà très enthousiastes pour nous aider et nous accueillir, on va vivre de beaux moments de partage".

L'escale se déroulera à Port Réunion au NO de l'île. Une fois les travaux terminés, il faudra environ 3 semaines pour revenir à Lorient. L'équipage en profitera pour engranger de l'expérience sur cette remontée de l'Atlantique. Le bateau sera alors, après quasiment un tour du Monde, sorti de l'eau et inspecté de fond en comble.

Les temps de passages de Sodebo Ultim' 3

Ouessant - Equateur : 5 jours 9 heures et 50 minutes, soit 9 h et 50 min de mieux qu'IDEC Sport

Ouessant - cap de Bonne Espérance : 12 jours 2 heures et 5 minutes, soit 17 h et 35 min de mieux qu'IDEC Sport.

Ouessant - cap des Aiguilles : 12 jours 3 heures et 45 min, soit une avance de 17 h et 37 min de mieux qu'IDEC Sport.

Plus grande distance parcourue en 24 h au 07/12/2020 : 880.80 milles à 37 noeuds de moyenne.

Le 17/12/2020 : Thomas Coville et son équipage à bord de leur trimaran Sodebo Ultim' 3 en on terminé de leur convoyage depuis le Sud de l'océan Indien, en s'accostant au quai du Port ce matin à La Réunion. Un accueil cahleureux de la part des locaux aussi bien sur mer que à terre, avec la présence de nombreux médias qui ont relayés l'information sur les réseaux sociaux.

Peu après son arrivée à La Réunion, cela faisait la Une du journal télévisé local, et Thomas Coville était interviewé depuis le quai en direct en fin de journal.

L'équipage a été rejoint par une partie de l'équipe technique et du bureau d'étude 

du Team Sodebo Voile. Après une bonne douche, un repas et sans doute un peu de repos, l'équipe au complet se mettra au travail pour redonner l'ensemble de ses capacités au maxi trimaran, afin de reprendre la mer, en direction de Lorient et continuer de se familiariser avec l'engin.

Le Convoyage vers La Réunion

Temps de références :

 

Ouessant-équateur : 4j 20h 07’ (Spindrift 2 en 2019)
Équateur-Cap des Aiguilles : 6j 08h 55’ (Banque Populaire V en 2012)
Cap des Aiguilles-Cap Leeuwin : 4j 09h 32’ (IDEC Sport en 2017)
Cap Leuuwin-Cap Horn : 9j 08h 46’ (IDEC Sport en 2017)
Cap Horn-Équateur : 7j 04h 27’ (Banque Populaire V en 2012)
Équateur-Ouessant : 5j 19h 21’ (IDEC Sport en 2017)

Chronos

Dates & Chiffres du Trophée Jules Verne d'IDEC Sport :

 

Départ le 16 décembre 2016 à 8 h 19 TU

Arrivée le 26 janvier 2017 à 7 h 49 et 30 sec


Distance parcourue : 26 412 milles

A la moyenne de : 26.85 noeuds

 

Meilleure journée :  894 milles parcourus à 37,3 noeuds

 

Le plus grand retard en milles : 755 milles au 11ème jours

 

Avance sur le record : 4 jours, 14 heures, 12 minutes et 23 secondes.

 

 

Records Intermédiaires d’IDEC Sport : 

 

Cap des Aiguilles-cap Leeuwin : 4 jours, 09 h et 37 mi

Ouessant- cap Leeuwin : 17 jours, 06 h  et 59 min

Ouessant –Tasmanie : 18 jours, 18 h, 31 minutes

Ouessant-Cap Horn : 26 jours, 15 h et 45 min

 

 

Temps de passages :

 

Equateur Aller : 5 jours, 18 heures, 59 minutes, soit 4 heures et 3 minutes de retard sur Banque Populaire V

 

Bonne Espérance : 12 jours, 19 heures, 28 minutes, soit 0 jour, 21 heures et 40 minutes de retard sur Banque Populaire V

 

Cap des Aiguilles : 12 jours, 21 heures, 22 minutes, soit 0 jour, 21 heures, 34 minutes de retard sur Banque Populaire V

 

Cap Leeuwin : 17 jours, 06 heures, 59 minutes, soit 16 heures et 58 minutes d’avance sur Banque Populaire V

 

Tasmanie : 18 jours, 18 heures et 31 minutes, soit 1 jour, 12 heures et 43 minutes d’avance sur Banque Populaire V

 

Cap Horn : 26 jours, 15 heures et 45 minutes, soit 4 jours et 6 heures d’avance sur Banque Populaire V

 

Equateur retour : 35 jours, 4 heures et 9 minutes, soit 2 jours, 22 heures et 36 minutes d’avance sur Banque Populaire V.

 

Equateur – Ouessant : 5 jours, 19 heures, 21 minutes

 

 

 

Nouveau temps sur le Trophée Jules Verne : 40 jours 23 heures 30 min 30 sec

 

Le temps à battre de Banque Populaire V : 45 jours 13 h 42 min 53 sec

Pour visionner toutes les vidéos de Sodebo Ultim' 3 sur le Trophée Jules Verne : ICI

 

 

La Cartographie d'IDEC Sport

 

Photos : Team Sodebo Voile

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