top of page

Le Challenger

Macif :  Sur le papier, il n'y a pas photo, dans toutes les confrontations depuis la mise à l'eau de Macif, François Gabart c'est imposé face à Sodebo Ultim'. En solitaire et en équipage.

Macif est maintenat à maturité dans cette version, il subira un très gros chantier à son retour pour le mettre à niveau des derniers nés, et François Gabart l'a parfaitement en main.

 

Reste les aléas d'un tour du Monde, météo, casse matériel, OFNI... Et sans oublier que Thomas Coville sur Sodebo Ultim' à mis la barre très haut.

Le tenant du titre

Sodebo Ultim’ Après sa 2ème place sur la Jacques Vabre, Thomas Coville et son équipe, ont continué d’optimiser leur trimaran pour la Transat Anglaise avec, l'installation de foils en « L » sur les deux flotteurs et de safrans avec des plans porteurs, pour soulager le trimaran et le rendre plus aérien. Une nouvelle dérive plus légère a pris la place de l’ancienne qui datait de Geronimo. Reste de cette époque Kersauson les bras et les ¾ des flotteurs. De nouveau, Thomas Coville terminera 2ème de la célèbre transat. Sur le chemin du retour, le skipper bat le record de milles parcourus en 24 heures, mais n'arrive pas, faute de conditions météo satisfaisantes, à battre le record de la traversé de l'Atlantique en solitaire. Le bateau a subi  un nouveau chantier, surtout basé sur la fiabilisation et le confort de son skipper dans les mer du sud, avec la mise en place d'une "cabane" dans le prolongement du cockpit.

Thomas Coville va bénéficier tout au long de son tour du Monde en solitaire de très bonnes conditions météos et sera, avec son équipe de routage à terre, parfaitement négocier les périodes de transitions. A l'arrivée, un record incroyable.

Record du Monde en Solitaire et sans Escale de François Gabart sur Macif - Saison 2017 / 2018

 

 

Depuis le 22 octobre, François Gabart est en stand-by, prêt à s’élancer à l’assaut du record du tour du monde en solitaire de Thomas Coville (49 jours 3 heures 4 minutes et 28 secondes). Pourquoi maintenant ? Quelle fenêtre choisir ? Quid des glaces ? Quand sont partis les précédents détenteurs du record ? Suivez le guide…

 

La contrainte : la saison.

 

Les statistiques le confirment : toutes les tentatives de records autour du monde ont lieu entre octobre et mars. La raison est simple : le reste de l’année, le Grand Sud, à savoir les 40e et les 50e (qui correspondent aux latitudes Sud), n’est pas praticable en plein hiver austral, c’est-à-dire entre avril et septembre (saisons inversées par rapport à l’hémisphère Nord), tandis que la banquise remonte. « C’est trop dangereux d’y aller à ce moment-là », confirme François Gabart.

 

Le choix : la fenêtre.

 

En stand-by depuis le 22 octobre, François Gabart scrute la météo, à l’affût de la bonne fenêtre pour s’élancer. Que signifie une bonne fenêtre ? « On cherche du vent portant, nord-ouest ou nord-est en général, et une mer pas trop formée pour aller sur un seul bord si possible jusqu’au Cap Finisterre (pointe nord-ouest de l’Espagne), accélérer le long du Portugal, passer sous l’anticyclone des Açores et récupérer un alizé bien établi et plutôt soutenu », explique Julien Villion, qui assiste Jean-Yves Bernot au sein de la cellule météos’occupant du routage de MACIF pendant le tour du monde.

 

Je suis plein d’espoir pour ce record mais je suis bien conscient qu’il est quasi impossible à battre. Ce qu’a fait Thomas est remarquable. Il faut donc que je fasse un epsilon mieux pour obtenir ce record.

 

Pour rappel, ils ne sont que 3 pour le moment à avoir fait ce tour du Monde sans escale en solitaire : Ellen MacArthur, Françis Joyon et Thomas Coville.

 

Le 03/11/2017, le code vert est activé par le team Macif. Le départ de Port la Forêt est prévu, ce vendredi soir même, pour monter sur Ouessant et passer la ligne de départ samedi matin.

 

Peu après 18 h François Gabart, après un dernier point avec son équipe, larguait les amarres de Macif à Port la Forêt. Direction Ouessant en équipage, sous un ciel gris et une pluie fine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

François Gabart, skipper de Macif sur le ponton avant le départ : "Départ ce soir de Port Laf' en équipage toute la nuit. Je débarquerai l'équipage demain matin. Ensuite le grand départ entre OUessant et le cap Lizard. On ne connaît pas encore l'heure exacte, mais samedi matin, en espèrant que cette fenêtre soit bonne, pour aller rapidement dans le sud et récupérer l'Alizé. La fenêtre météo est courte, ce n'est peut être pas la meilleure du monde, mais à un moment donné, il faut y aller. C'est le bon moment pour y aller. Jusque là, il y avait encore pas mal de petites choses à faire, mais la cette semaine on était prêt. 49 jours 3 heures c'est facile à retenir. Le record est quasi impossible à battre. Il a bien navigué, avec des conditions météo qui se sont bien enchainées. Je vais essayer de naviguer du mieux possible de m'approcher de ce qu'il à fait".

 

En début de nuit, Macif fait une route plein Ouest à 13 noeuds au large de Port la Forêt. Avant de monter sur Oussant. Arrivé au Nord de l'île Bretonne au petit matin, l'équipage a quitté le bord, près de OUessant, en sautant à la mer, récupéré par un semi rigide par la suite. François Gabart seul, à fait faire demi tour à Macif pour repartir vers le Nord/Est, avant de redescendre à plus de 34 noeuds sur la ligne de départ, qu'il a coupé à 10h 05 dans une mer formée et plus de 20 noeuds de vent.

 

Après 5 heures de tentative de tour du Monde, Macif se trouvait dans le golfe de Gascogne toujours à plus de 33 noeuds, avec 25 milles d'avance sur le record et après 7 h l'avance est montée à 60 milles !

 

François Gabart, skipper Macif : "Je suis seul, il y a un peu d'émotion, 20 noeuds de vent, On affine l'heure de passage avec toute l'équipe, c'est parti, on va essayer d'aller le plus vite possible et de revenir avant Noël, Bious à tous".

 

 

A son deuxième jour de tentative, François Gabart sur Macif est en approche, à 30 noeuds des Canaries, avec 180 milles d'avance, en début de journée,  sur le record de Thomas Coville et 274 milles en fin d'après midi ! Avec une distance parcourue sur 24 heures de 712 milles... La nuit dernière, il a croisé un cargo : "Je n’ai pu eu d’échange avec ce cargo par contre, cette nuit, c’était drôle, je passais juste derrière un cargo qui allait vers Gibraltar. On a un peu causé à la VHF pour s’éviter. Il m’a posé plusieurs fois la question si j’étais un bateau à voile. J’allais à 40 nds. Où allez-vous me dit-il ? Je vais faire le tour du monde et je reviens as fast as possible !… petit blanc et il dit « Ah Great ! ». Je l’imaginais en train de se frotter les yeux à 3h du mat !"

 

Après 4 jours de tentative sur le record du tour du Monde en solitaire et sans escale Ouest/Est, François Gabart à la barre de Macif est en avance sur le record de Thomas Coville de 117 milles à l'approche du Pot au Noir.

 

Le navigateur progresse à plus de 28.8 noeuds en moyenne depuis le départ. Le passage de la zone tant redoutée, se fera très à l'Ouest.

 

François Gabart, skipper de Macif : "Il y a toujours du vent pour le moment, mais le vent va devenir plus faible, il va y avoir beaucoup de manoeuvres. Cette zone n'est jamais simple, mais nous n'avons pas le choix il faut y passer dans le Pot au Noir pour passer dans l'Hémisphère Sud. Je ne devrait pas passer avec beaucoup d'avance, voir un peu de retard. L'enjeu c'est la transition avec les dépressions du Sud et les estimations ne sont pas trop mal. Il fait chaud à bord du trimaran Macif, il fait chaud à tourner les manivelles. J'ai bien dormi, je suis en forme, je suis ravi d'être là. Je suis méfiant, car les prochaines heures vont être difficiles".

 

Pas de record à l'Equateur

 

Après y avoir cru, François Gabart sur Macif a été trop ralenti dans le Pot au Noir, pour pouvoir battre le record de Thomas Coville sur Sodebo Ultim' à l'Equateur.

 

C'est donc avec un peu plus de 3 heures de retard que Macif est passé dans l'Hémisphère Sud cette nuit avec un temps de 5 jours 20 heures et 45 min, contre 5 jours 17 heures 15 min et 2 sec pour Sodebo.

 

François Gabart, skipper de Macif : "Nous nous étions dit que si nous avions une météo qui pouvait nous permettre de descendre à l’équateur en six jours, il fallait partir. Il y a quand même un peu de déception de ne pas battre le record…"

 

Ce vendredi soir après 6 jours et 8 heures de tentative, Macif progresse à 21 noeuds et va peu à peu pouvoir accélérer et tenter d'accrocher au plus vite les dépressions au large de l'Argentine pour descendre dans le grand Sud. Macif possède 78 milles de retard, après en avoir eu plus de 160.

 

 

L'Equateur passé, les conditions météo, ne sont pas optimales, Macif décalé à l'Ouest ne peut pas offrire tout son potentiel à son skipper, qui néanmoins réunssi peu à peu à grignoter le retard et à être à 34 milles de la position du record après 7 jours et 7 heures de tentative, sur une route S/SE. Le prochain objectif pour François Gabart, qui a été obligé de sortir la caisse à outils pour réparer un tambour d'enrouleur, attraper une dépression en formation au large de l'Argentine.

 

 

La descente de l'Atlantique Sud se passe à merveille pour François Gabart, grâce à son positionnement devant la dépression, le skipper peut couper au plus court et gagner dans le Sud à très haute vitesse.

En dehors d'un problème de latte de grand voile, qui lui fait perdre 2 h 30 le 9ème jours, mais le temps perdu est largement comblé, puisque dans son 10ème jours de tentative, l'avance est de 471 milles. Les vitesses sont tellement folles, que Macif bat à plusieurs reprises (794 milles, 814 milles 818 milles, puis finalement 851 milles), la distance parcourue en 24 heures en solitaire et passe pour la 1ère fois la barre des 800 milles pour un homme seule.

 

A bord, l'ambiance change, les températures passe sous les 10° dans les 40ème et le temps devrait être très bon, avec sans doute un nouveau record au cap de Bonne Espérance.

 

 

Deux records à la pointe de l'Afrique du Sud !

 

 

François Gabart, dans sa tentative contre le record du Monde en Solitaire, à la barre de son trimaran Macif n'en finit plus d'étonner ! Après le record de la distance parcourue par un solitaire en 24 heures pulvérisé avant hier, ce n'est pas un mais deux records, dont un toute catégorie confondue, qu'a battu au petit matin le skipper de Port la Forêt !

 

Premier record, celui entre Ouessant et le Cap de Bonne Espérance en 11 jours 20 heures et 10 minutes, contret 14 jours 4 heures 43 minutes et 48 sec pour l'ancien record, soit 2 jours 8 heures et 33 min de mieux que l'ancien record. Si l'on regarde du côté du record sur cette même distance en équipage, 11 j 21 h 48 min par Loïck Peyron sur Banque Popuaire V. François Gabart, n'a mis que 1 h 38 min de plus !

 

Deuxième record, celui entre Ouessant et le Cap des Aiguilles en 11 jours 22 heures 20 minutes contre 11 jours  23 heures 49 min et  18 secodnes pour le record en équipage ! Toujours par Banque Populaire V. Soit mieux qu'un trimaran de 40 mètres avec 14 homes à bord...

 

L'avance en milles sur le record est de 825  et en temps 2 jours 6 heures et 24 minutes. Pour rappel, François Gabart avait 3 heures 30 min de retard au passage de l'Equateur. Autant dire que Macif n'a pas trainé en route dans la descente de l'Atlantique Sud !

 

Tout ça en se permettant de faire de la vidéo, des pointes à 45 noeuds. Incroyable François Gabart.

 

Après 12 jours et 7 heures de tentative, François Gabart attaque l'Indien avec 912 milles d'avance et toujours à plus de 35 noeuds.

 

Francois Gabart, skipper de Macif : "Ca va super bien. Ravi d’être là à cette place la. Jamais je n’aurai imaginé être içi en avance. C’est assez génialissime. Le bateau et le bonhomme vont bien. On va faire un check demain mais les 24h prochaines s’annoncent très difficiles. On ne peut pas faire la part des choses entre le bateau, l’homme, l’équipe, le routage. C’est un ensemble. J’en suis carrément surpris. Je reste persuadé que ça va être compliqué. Mes chances, mon pourcentage de battre le record a augmenté. C’est carrément une surprise. Je suis un rêveur, on imagine toujours les meilleurs scenarii mais je n’imaginais pas celui-là ! Les iceberg sont maintenant derrière moi pour l’instant. J’ai du remonter et avant de vous avoir au téléphone j’ai du faire une manoeuvre pour me replacer. J’étais coincé entre les iceberg d’un coté et pas de vent de l’autre. Le champs des possibles est assez grand. Si on fait les routages avec des fichiers de vent, on peut quasiment aller jusqu’au Cap Horn. Il faut se donner des objectifs à moyen terme en terme de trajectoires. On a quelques repères géographiques comme les iles crozet, les Kerguelen. Cette dépression va m’occuper pendant 4-5 jours. On va gérer les choses les unes après les choses".

 

La 14ème journée de la tentative de François Gabart, ce vendredi 17 novembre, est une journée de transition. Le but laisser passer une grosse dépression et ses vents à plus de 40 noeuds qui descend de Madagascare. Le skipper va ralentir un peu, pour retrouver des vents plus maniables dans les prochaines heures. Cette journée va aussi permettre au skipper de récupérer un peu de sommeil et de faire le tour du trimaran, en fonction d'une check liste établie avant le départ, afin de vérifier le matériel. Un matériel sollicité ces derniers jours à très hautes vitesses.

 

Après 13 jours 12 heures de tentative, Macif, qui a marché entre 12 et 16 noeuds une bonne partie de la journée, possède 736 milles d'avance.

 

François Gabart : "Je suis ravi d’être dans l’Indien, ravi d’être dans l’Indien à cette date-là. Quand on prépare un tour du monde et qu’on est un peu rêveur, on déroule tous les scenarii, surtout les plus positifs. Mais celui qui m’emmenait au cap de Bonne-Espérance en moins de douze jours, je n’aurais jamais pu l’imaginer. Ce fut hyper exigeant, notamment en termes de concentration, mais il y a eu des journées où, quand le bateau avance à 31 nœuds dans du vent stable, tout se révèle facile. Finalement, c’est lorsqu’on ne va pas vite que c’est éprouvant. Ça l’a été lors des 24-48 premières heures, et aussi dans le pot au noir et dans l’alizé brésilien qui s’est ensuivi. Le vent était irrégulier, il fallait tout le temps choquer, border, choquer… J’ai enchaîné les moments durs. Je commence à avoir mes petites routines, je m’occupe du bateau comme je l’ai fait lors du Vendée Globe. Il n’y a plus que lui et moi, cela crée une intimité qui n’existe ni lors des navigations en équipage ni sur des courses plus courtes. Je n’ai jamais passé autant de temps en tête à tête avec lui… Je ne lui parle pas encore, mais cela ne saurait tarder. Ce lien avec le bateau est assez fort et c’est aussi pour ces sensations que je fais ce que je fais. Et, franchement, autant j’ai pu émettre quelques questions lors de sa conception et sa construction, parce qu’on s’en pose forcément, autant je ne regrette pas un instant le plan de pont qu’on a choisi et le cockpit fermé. Face aux conditions de navigation qu’on rencontre et la vitesse qu’on aligne, être protégé est indispensable. Je me sens vachement en sécurité, et ça aide à aller vite. Même quand je pense au pire, à savoir un retournement, je me sens rassuré d’être dans un endroit fermé".

 

 

François Gabart en est à 17 jours et 8 heures de tentative ce mardi 21 novembre, en fin d'après midi. Après être descendu très Sud (55°), pour passer sous les Kerguelen, pour éviter une grosse dépression, le skipper de Macif a tiré des bords dans de petits airs. François Gabart a retrouvé du vent depuis le début de journée et progresse vers l'Est à plus de 30 noeuds. 

 

L'ambiance à bord est glaciale, avec une température de 4°, le ciel est gris en permanence et la houle est assez importante.

 

L'avance, sur cette route plus courte est de 716 milles.

 

Le 23 novembre, François Gabart à la barre de son maxi trimaran Macif a repris sa folle chevauchée à travers l'océan Indien dans sa tentative sur le record du tour du Monde en solitaire et sans escale. Depuis 36 heures Macif est à plus de 30 noeuds, avec une moyenne sur les dernières 24 heures de 32 noeuds.

Après 19 jours et 8 heures de tentative ce jeudi en fin d'après midi, François Gabart qui possède 643 milles d'avance se trouve à 220 milles du cap Leeuwin qu'il devrait passer entre 23 h et 1 heure cette nuit. Revenu sur une route beaucoup plus Nord, il pousse son multicoque pour rester au devant d'une dépression. Les dernières heures ont été assez sportives d'après le skippers tant les conditions de vents et de mer sont limites.

 

Pour rappel Thomas Coville à la barre de Sodebo Ultim' était passé à la hauteur du cap Leeuwin en 21 jours 3 heures et 9 min lors de sa tentative.

 

L'entrée dans le Pacifique, devrait elle se faire samedi.

 

 

François Gabart sur Macif, qui en est à son 21ème jours de mer pour sa tentative sur le record du tour du Monde en solitaire sans escale dans le sens Ouest/Est, va en terminer ce samedi avec l'océan Indien.

Un Indien jamais simple, mais qui aura été particulièrement compliqué pour François Gabart. Malgré des conditions de vents tordues, le skipper de Port la Forêt à non seulement réussi à maintenir son avance et battre le record Ouessant/Cap Leeuwin.

Mais tout cela à un "prix", pour l'homme et pour le bateau. François Gabart qui n'a pas arrêter d'en remettre depuis trois semaines, se dit fatigué. Et à la barre d'un trimaran de 30 mètres dans le grand Sud, cette fatigue peu s'avérer périlleuse...

François Gabart, skipper de Macif : "Je ne cache pas que je suis fatigué, ça fait deux-trois jours que je n’ai pas beaucoup dormi, racontait-il hier vendredi. Avec les chocs assez violents, c’est dur de fermer l’œil. Les choses toutes bêtes peuvent devenir très compliquées, comme rester allongé ou assis dans un endroit sans bouger dans tous les sens. C’est compliqué aussi de manger, les conditions de vie sont difficiles, tu luttes pour tout. Je suis dans le dur. J’en ai bavé un peu, mais je ne vois pas comment les mers du Sud sur un multicoque de 30 mètres peuvent être une promenade de santé. Quand la vague vient déferler à l’étrave, elle a tendance à l’emporter avec elle. Si tu pars en surf dans le sens de la vague, tu accélères très fort très vite, mais tu t’arrêtes aussi très fort très vite en bas, et après, pour relancer, c’est infernal. Dans ces conditions, c’est dur d’avoir une trajectoire correcte".

 

Rien n'est simple, malgré les apparences !

 

Mais le trimaran souffre aussi, on l'a vu avec le changement de filtre du dessalinisateur en milieu de semaine, la galette de J2 ce matin et sans doute quelques autres bricoles...

 

Normalement après la Nouvelle Zélande la mer sera plus ordonnée, et Macif va devoir continuer de descendre vers le Sud pour éviter une zone de calme, avant de pouvoir se lancer vers le cap Horn.

 

Ce midi François Gabart possède 670 milles d'avance sur le record, Macif progresse à 28 noeuds.

 

 

Record au cap Leeuwin

 

 

François Gabart à la barre de son trimaran Macif a franchi la marque du cap Leeuwin à 0 h 10. Le nouveau record Ouessant/ Cap Leeuwin en solitaire est de 19 jours 14 h et 10 min à la moyenne  de 26.50 noeuds. Soit 1 jours 13 heures et 59 min de mieux que l'ancien record !

 

Félicitations à François Gabart et tout le Team Macif pour ce quatrième record depuis le départ. (Distance parcourue sur 24 h, Ouessant/Bonne Espérance et Ouessant/Cap des Aiguilles).

 

Ce matin Macif progresse à 28 noeuds avec une avance sur le record 627 milles.

 

Iceberg en vue !

 

 

François Gabart, sur Macif, progresse à très vif allure depuis son entrée dans le Pacifique samedi soir. L'avance grimpe de nouveau, avec près de 800 milles après 23 jours et 8 heures de tentative sur le record du tour du Monde ne solitaire et sans escale ce lundi 27 novembre.

 

Mais l'image du jour, c'est la petite frayeur, que s'est fait François Gabart ce matin avec un iceberg tout proche du trimaran Macif et pas vraiment attendu visiblement...

 

 

Depuis son entrée dans le Pacifique, François Gabart n'est pas aidé par les conditions météorologiques. Le Pacifique porte mal son nom sur cette tentative. Les dépressions habituelles qui circulent d'Ouest en Est sont fortes, la mer est désordonnée, avec une très grosse houle. La mission était dans un premier temps de rester le plus longtemps possible au devant de cette dépression, jusqu'à ce qu'une autre dépression qui descend du Nord vienne renforcer la première. Impossible de subire les conditions bien longtemps, plus de 40 noeuds de vent et Macif qui fonce à plus de 40 noeuds sur la mer formée. Le skipper et le bateau souffre... François Gabart s'écarte du phénomène, pour le laisser passer. Dans cette zone de transition, le skipper se repose, fait le tour du trimaran pour effectuer les petites réparations après 24 jours de tentative. L'avance elle passe de près de 800 milles à un peu moins de 600 en une journée. 

 

Au 25ème jour, Macif tire des bord au milieu du Pacifique à 18/20 noeuds. Puis peu à peu retrouve des condtions de vents et de mer plus maniables. François Gabart repart à plus de 30 noeuds, mais la route ne sera pas directe jusqu'au cap Horn, encore distant de plus de 2500 milles. Sur la route de la glace, qu'il va falloir gérer par une trajectoire au milimètre. Le jeudi 30 novembre, après 26 jours et 10 heures de tentative François Gabart possède 693 milles d'avance et devrait passer le Horn avec une journée d'avance. Un moindre mal compte tenu de la météo depuis le début de l'Indien. Mais l'avance sera-t-elle assez confortable ? Pas certain, les conditions après le Horn annoncées ne sont pas favorables. 

 

 

 

Deux nouveaux record au Horn pour François Gabard

 

 

Deux nouveaux records pour François Gabart, à la barre de Macif, au passage du Cap Horn. Le skipper de Port la Forêt bat celui entre Ouessant et le Cap Horn en 29 jours 3 heures et 15 min, soit 2 j 8 h 15 min de mieux que l'ancien record détenu, depuis l'hiver dernier par Thomas Coville sur Sodebo Ultim'. Mais aussi le record absolu de la traversée du Pacifique en 7 jours 15 heures et 15 min, soit 5 heures 59 min de mieux que l'équipage d'IDEC Sport, l'hiver dernier, lors du record du Trophée Jules Verne

 

Et pourtant François Gabart sur son trimaran Macif n'a pas eu la partie facile avec les conditions météorologiques lors de cette traversée expresse du Pacifique... Ce qui démontre combien le skipper de Macif accomplit un énorme tour du Monde depuis son départ d'Ouessant il y a 30 jours. Un skipper qui, de main de maître, barre un trimaran exceptionnel. Une machine qui est certainement ce qui se fait de mieux aujourd'hui pour être mené à son maximum par un seul homme sur un tour du Monde. Un compromis entre un IDEC Sport, un Sodebo Ultim' et les deux derniers nés que sont Gitana 17 et Banque Populaire IX. Un Macif optimisé pour l'exercice,  sans oublier le travail parfaitement mené par l'équipe à terre avant le départ et depuis le début de cette tentative sur le record du tour du Monde en solitaire et sans escale.

 

Ce dimanche soir, après 29 jours et 10 heures dans cette tentative, François Gabart progresse à 21 noeuds, avec 1159 milles d'avance sur le record. La trajectoire est très à l'Est pour le moment.

 

François Gabart, skipper de Macif : "J'ai passé la longitude du Cap Horn il y a un peu plus de 2 heures, j'ai un peu de mal à en parler, j'ai du mal à réaliser, ça reste un trait, je n'ai pas vu le caillou, il est plus dans le Nord. Je suis super content, jamais je n'avais rêvé arriver dans ces temps là au Horn. Il ne faut jamais restreindre les rêves les plus fous, parce que des fois ils se réalisent. Du coup tout à l'heure quand j'ai passé la longitude, c'était assez drôle le vent était en train de mollir, il fallait que je réduise la voilure et j'ai mis la musique à fond dans le cockpit, mais j'ai pas réussi à finir la manoeuvre avec les larmes. Ca fait tellement du bien d'arriver là..." 

 

Un François Gabart très ému à la vacation.

 

 

François Gabart est lancé à grande vitesse dans sa remontée de l'Atlantique Sud. Toujours à plus de 30 noeuds, avec à la fin de ce 32ème jours, 1497 milles d'avance.

Les conditions sont difficile pour le skipper et son trimaran Macif, La mer est cassante et la voilure pas forcément adaptée, comme l'indique François Gabart à la vacation.

 

Macif se trouve à la hauteur de Buenos Airs.

 

François Gabart, skipper de Macif : "J'ai un peu de mal à avoir du recul, Je suis dans du vent fort, c'est un peu chaud depuis le milieu de nuit, j'ai eu 40/45 noeuds avec des rafales à 50. Là ça c'est un peu calmé, j'ai 35 noeuds. Je suis toujours sous J2, car je ne peu pas le rouler.C'est cool car ça va vite, mais faut que ça passe. Le moment symbolique je ne sais plus c'est si l'équateur ou Ouessant. Demain je vais être ralenti. Dans cette zone de vent plus faible, j'ai pas mal de petites bricoles. L'idée c'est de sortir de cette zone. J'espère que je ne vais pas trop cassé de matériel aujourd'hui car c'est vraiment violent. Ensuite il faut récupérer l'Alizé de S/E au large du Brésil. Ca sera un long bord vers l'Equateur, si tout se passe bien, je devrais y être ce week-end".

 

 

De très loin, mais les deux skippers chacun dans leur tour du Monde respectif, se sont croisés en ce 34ème jour de tentative pour François Gabart sur Macif qui porgresse à 15 noeuds dans une nouvelle zone de transition. Le skipper de Port la Forêt possède 1752 milles d'avance sur le record et près de 5 jours sur la position de Thomas Coville, détenteur du record sur Sodebo Ultim'. Macif se trouve à 1300 milles de l'équateur après 33 jours et 7 heures de tentative sur le record du tour du Monde. 

 

Vendredi 8 décembre : 1743 milles pour François Gabart après 34 jours et 10 heures de tentative sur le record du tour du Monde en solitaire et sans escale.

Macif progresse à 23 noeuds au NO, à moins de 1000 milles de l'équateur.

 

Distance parcourue 339 milles durant les dernières 24 heures à la moyenne, peu habituelle pour Macif, de 14 noeuds. L'équateur pourrait être passé dans la journée de dimanche.

 

François Gabart, skipper de Macif : "J'ai eu des conditions assez variées qui demandent pas mal de manoeuvres. Des conditions un peu orageuses et un peu compliquées. Je n'ai pas beaucoup dormi, voir pas du tout, la fatigue s'accumule. Ce n'est pas simple, mais je suis dans le timing, je m'accroche et même si la météo n'a pas été toujours facile elle m'a quand même permis d'aller rapidement là où je suis, donc je ne vais pas me plaindre. Il y a pas mal de petites transitions à gérer. C'est une des parties les plus dures. C'est très différent des mers du Sud, c'est une autre problématique. J'ai déjà une autre expérience d'un tour du Monde, je peux comparer, ça avait été dur aussi, j'avais fait la différence avec Armel, mais j'en avais bavé. Là j'ai creusé sur Thomas virtuellement, mais c'est dur. Je pense que c'est normal, il y a forcément des transitions, on passe des mers du Sud... La dépression de mardi dernier, ça reste des dépressions australes. Tu es encore dans le Sud, avec des phénomènes violents. J'ai pris 50 noeuds en plus avec mes petits problèmes de voile d'avant, avec le J2 que je pouvais pas rouler. Ici il fait 25 °, le ciel est tout gris, je sors de cette dépression orageuse. Si je regarde devant c'est un peu plus clair. Je vais récupérer les Alizés".

 

35 jours 6 heures de tentative pour François Gabart sur son trimaran Macif.

 

Avance sur le record : 1805 milles

Vitesse : 28.5 noeuds

 

Les routages laissent penser à une arrivée à Ouessant entre le 16 ou 17 décembre en 42 ou 43 jours pour le record.

 

Avant ça, François Gabart, va passer demain après midi l'équateur et sera de nouveau dans l'hémisphère Nord. Ce passage sera l'occasion pour le skipper de prendre trois nouveaux records (Ouessant / Equateur, Equateur/Equateur et Cap Horn / Equateur) !

 

 

3 nouveaux records à l'Equateur sur le retour et 2000 milles d'avance !

 

François Gabart, à la barre de son trimaran Macif, dans sa tentative sur le record du tour du Monde en solitaire et sans escale, n'en finit plus d'exploser tous les records sur son passage ! Ce dimanche 10 décembre à 11 h 35, après le record de la distance parcourue sur 24 h, le record au cap de Bonne Espérance, le record au cap des Aiguilles, le record au cap Horn, voici les records entre Ouessant et l'Equteur retour en 36 jours 1 heures et 30 min, le record Equateur / Equateur en 30 j 04 h 45 min et le record entre le cap Horn et l'Equateur en moins de 7 jours, soit le record absolu.

 

Au moment du passage dans l'hémisphère Nord, Macif progresse à 27 noeuds, plein Nord, avec 2023 milles d'avance sur le record et 5 jours et demi d'avance sur Thomas Coville et son Sodebo Ultim' !! Une performance tout à fait incroyable, déjà effectuer un tour du Monde sur un trimaran de 30 mètres est une performance, à ces vitesses là, on est dans une autre dimension ou presque en solitaire. Ses temps de passages sont très près de ceux effectués en équipage. Reste à conclure, ce tour du Monde pour que l'exploit devienne réalité, car la route est encore pleine de pièges. Et pour encore souligner ce que fait actuellement François Gabart, seul trois skippers ont réussi, en solitaire, à boucler ce défi !

 

Récapitulatif des records battus à l'Equateur :

 

Ouessant / Equateur : 36 jours 01 heure et 30 minutes soit 5 jours 13 heures et 23 min de mieux

 

Equateur / Equateur : 30 jours 04 heures et 45 minutes soit 5 jours 16 heures et 54 min de mieux

 

Cap Horn / Equateur : 6 jours 22 heures et 15 minutes soit 6 h 12 min de mieux que le record absolu en équipage de Banque Populaire V.

 

 

Une fin compliquée

 

 

François Gabart, à la barre de son trimaran Macif progresse toujours à très haute vitesse (32 noeuds), après 38 jours et 8 heures de tentative, en direction des Açores. Le skipper rentre dans la période ou tout doit tenir jusqu'au bout pour terminer son incroyable tour du Monde. 

 

Macif à toutes ses capacités et son skipper est reposé. L'avance sur le record est conséquente, avec 2495 milles d'avance et 6 jours par rapport à la position de Sodebo Ultim'. François Gabart aligne de très grosses journées à plus de 720 milles dans des Alizés bien établis. Reste l'inconnue entre les Açores et la Bretagne, où une zone sans vent, entre 3 et 5 noeuds large des 130 milles et qui va aller du large de l'Irlande au large du Portugal, va lui barrer la route. Combien de temps mettra le skipper de Port la Forêt pour la traverser ?

 

L'arrivée est prévue entre le début du week-end et le début de semaine, mais très certainement dimanche après midi.

 

François Gabart, skipper de Macif : "Le timming pour arriver aux Açores est connu. Normalement sans problème technique c'est pour la nuit de mercredi à jeudi. En revanche entre les Açores et Ouessant, c'est incertain, il y a une grosse zone sans vent qui barre un peu le chemin. Entre les hypothèse la plus optimiste l'arrivée est pour le début du week-end et sinon en début de semaine. Sur le bateau il est capable d'aller très vite et de faire les 3/4 d'un tour du Monde sans gros bobo. Et j'espère dans quelques jours qu'il est capable de faire un tour complet. C'est une machine capable de faire des vitesses très élevées. Difficile a manoeuvrer en solitaire, mais dans cette série de bateaux moins pire à manoeuvrer que d'autres. Il a un potentiel extraordinaire, il a encore une bonne marge de progression pour les années qui viennent. On va faire des améliorations très intéressantes après le tour du Monde, pour qu'il soit encore plus rapide. Je suis heureux de pouvoir le faire évoluer de cette façon. Oui j'ai pu me reposer un peu, ça va vite mais les manoeuvres sont assez rare. Je suis bien. Tant le bateau que le bonhomme ont est apte à finir ce tour du Monde. On a 26 noeuds de vent, avec un peu de mer qui est recouverte d'algues. Mais pour le moment ça ne me dérange pas trop avec la vitesse. J'ai un ris dans la grand voile et le J3".

 

 

Record au bout de la nuit

 

L'ancien record de Thomas Coville sur Sodebo Ultim' en 49 j 03 h 04 min 28 s sur le tour du Monde sans escale et en Solitaire est explosé par François Gabart en 42 jours 16 heures 40 min et 35 min, à la moyenne de 27.2 noeuds sur les 27 860 milles parcourus. Soit 6 j et 10 heures 23 min et 53 sec de mieux ! 

 

Énorme exploit de François Gabart qui à sa première tentative reussit à battre ce record. Un record terminé à l'image de son tour du Monde, à plus de 30 noeuds en plein milieu de la nuit en plein milieu de l'entrée de la Manche.

 

Il devient le 4ème marin à effectuer ce record sans escale, Après Francis Joyon, Ellen Mac Arthur et Thomas Coville.

 

Gros coup de chapeau à François Gabart, Jean-Yves Bernot le routeur et tout le Team Macif.

 

Après le passage de la ligne, François Gabart à mis le cap sur Ouessant, où un partie de son équipe partie de Brest l'a rejoint. Sur les coup de 9 h 30 le trimaran Macif était rejoint par des dizaines d'embarcations à l'entrée de la rade de Brest. Peu à peu François Gabart a repris contact avec le monde des terriens, venus nombreux pour l'accueillir, sur l'eau et à terre. Macif à fait son entrée dans le port de Brest. François Gabart à ensuite répondu aux questions, après avoir fait sauter le bouchon de la tradionnelle bouteille de champagne. Un François Gabart visiblement épuisé par son tour du Monde. Quelques minutes plus tard, il fendait la foule pour monter sur le podium et de nouveau communiquer avec le public.

 

François Gabart skipper de Macif à l'arrivée au quai : "Oui, je ne m'attendais pas à ça, j'avais un petit espoir, mais il était faible, mais le battre autant non. C'est tout ce travail qu'on a fait avec ce bateau depuis 4 ans, on a fait un super boulot avec toute l'équipe, je suis fier de ce voyage. Je ne peux pas classer toutes ces émotions. Dans le noir cette nuit c'était irréel et là vous voir tous là c'est bizarre aussi. La transition est complètement folle, de passer de tout seul à tout ce monde. J'avais expliqué avant le départ, il fallait 3 paramètres, la chance/la réussite, la météo et ne rien casser. J'ai vraiment rien caché, j'ai partagé un maximum, ça a été dur, par pudeur tu as des choses que tu dis pas car ce n'est pas la peine d'en rajouter, ça a été dur. Les deux bateaux de l'an dernier je leur dit merci, car il nous ont poussé, aussi bien Thomas que le record en équipage de Francis. Ils m'ont fait avancer, rêver. C'est un peu grâce à eux. Je m'étais dit de faire un temps quoi qu'il se passe, sans prendre de risque inconsidéré, mais d'y aller au maximum. J'ai fait la course avec les routages, tout le tour du Monde et de grappiller à chaque fois quelques choses, tous les jours. Comparativement au Vendée Globe, je sais depuis quelques jours que sauf problème technique le record allait être battu, tu n'es jamais à l'abri de rien, jusqu'au dernier moment il peut t'arriver quelques choses. On ne peut pas classer les choses, il y a le Vendée Globe et ce tour du Monde. J'ai mal partout, ça fait des semaines que j'ai mal partout, je ne dors pas, cette nuit je n'ai pas dormi, je n'en peux plus. Je ne m'inquiète pas de ce que je vais faire après, le bateau il a volé un peu de temps en temps, on va le modifier dans pas longtemps, Ce qui me plairait, même si c'est un peu rapide, c'est voler autour du Monde. Ce record va être battu rapidement et de beaucoup. La météo on la trouvera, évidemment ça va être dur, le prochain il va en baver aussi, mais il va le battre c'est sûr et de beaucoup. En équipage, on aurait été plus surtout sur la fin et on aurait gagné 24/36 heures. Le début de l'Atlantique et au Horn, en équipage ça n'aurait pas changé beaucoup je pense, sauf que je serais un peu moins fatigué. Je suis super content du bateau et tout le travail qu'on a fait en équipe avant. Car il y a quatre ans, il n'y avait pas d'ultim'. Il y avait Sodebo et IDEC, mais pas cette génération, on est parti d'une feuille blanche. J'ai essayé d'être à la hauteur de ce bateau. Les émotions elles sont belles, je vis quelque chose de nouveau, en terme d'émotion c'est différent, c'est beau, c'est fort. Ce record arrive au bon moment, ça fait trente ans que je fais de la compet. Oui j'ai eu de la chance, mais il faut la provoquer, aller la chercher. Il y a plein de belle choses, il y a du bonheur de vous retrouver. Le challenge, c'est de vivre à 40 noeuds, de dormir, tout en laissant le bateau aller vite, lui faire confiance, par moment c'est très chaud, c'est violent. Cette nuit quand les premiers bateaux sont arrivés j'avais l'impression un peu d'être un animal sauvage quand les bateaux sont arrivés, je suis resté dans la cabane, la transition était trop rapide, mais je suis heureux de revenir à terre... J'ai envie d'une bonne douche et dormir. Merci"

 

                             Les Chronos

 

Avance-retard sur le parcours de Thomas Coville


Équateur : + 140 milles, soit 03h 34’ de retard
Cap des Aiguilles : – 829 milles, soit 2j 06h 24’ d’avance
Cap Leeuwin : – 653 milles, soit 1j 12h 59’ d’avance
Tasmanie : – 687 milles, soit 1j 05h 02’ d’avance
Cap Horn : -1 215 milles, soit 2j 08h 15’ d’avance
Équateur retour : – 1 990 milles, soit 5j 13h 23’ d’avance
Ouessant : -2 810 milles, soit 6j 10h 23’ d’avance

 

 

Temps de référence au départ de Ouessant


Ouessant-Équateur : 05j 20h 45’
Ouessant-Cap des Aiguilles : 11j 22h 20’ (nouveau temps de référence absolu)
Ouessant-Cap Leeuwin : 19j 14h 10’ (nouveau temps de référence en solitaire)
Ouessant-Cap Horn : 29j 03h 15’ (nouveau temps de référence en solitaire)
Ouessant-Équateur retour : 36j 01h 30’ (nouveau temps de référence absolu)
Ouessant-Ouessant : 42j 16h 40’ (nouveau temps de référence en solitaire)

 

Temps de référence par tranche de parcours


Équateur-Cap des Aiguilles : 6j 01h 35’ (nouveau temps de référence absolu)
Cap Horn-Equateur : 06j 22h 15’ (nouveau temps de référence absolu)

Records WSSRC (en cours de validation)
Équateur-Équateur : 30j 04h 45’ (record en solitaire) précédent détenteur, Thomas Coville en 35j 21h 38’)
Océan Pacifique Sud : 7j 15h 15’ (record absolu) précédent détenteur : Francis Joyon et son équipage en 7j 21h 13’

 

 

François Gabart un palmarès

 

Record du tour du Monde en solitaire sans escale
Record de la plus grande distance parcourue en solitaire en 24 h avec 851 milles
1er The Bridge
1er The Transat
1er Transat du Café 
1er Route du Rhum
1er Vendée Globe
Champion de France de course au large....

 

 

Le Tracker pour suivre la progression de François Gabart sur Macif

 

 

Dates & Chiffres du record de Thomas Coville sur Sodebo Ultim' :

 

Départ le 6 novembre à 14 heures 49 minutes et 52 secondes

 

Passage de l’Equateur : le 12 novembre à 8 h 04 min 54 s

 

Temps Ouessant / Equateur : 5j 17 h 15 m 2 s 

 

Passage du Cap de Bonne Espérance : le 20 novembre à 19 h 33 min 40 s

 

Temps Ouessant / Bonne Espérance : 14 jours 4 heures 43 minutes et 48 sec  

 

Passage du Cap Leeuwin : le 27 novembre à 17 h5 9

 

Temps Ouessant / Cap Leeuwin : 21 jours 3 heures 9 min et 8 s 

 

Record de l'Océan Indien (Cap des Aiguilles/Tasmanie) : 8 j 12 h 19 m le 29 novembre à 7h51 soit 23h 47min de mieux que le précédent record de Francis Joyon en 2007 (9j 12h6min), Vitesse moyenne : 25,16 noeuds pour 5325 milles

 

Temps Ouessant / Tasmanie : 22j 17h 1m 23s - Soit une avance de 2 jours 5 heures 4 min sur le record de Francis Joyon

 

Passage du Cap Horn : le 8 décembre à 2 h 20

 

Temps Ouessant / Cap Horn : 31 jours 11 h 30 min et 8 sec

 

Record de l'Océan Pacifique (Tasmanie/ Cap Horn) : 8 j 18 h 28 min 30 sec soit 1 jours 20 heures et 2 min de mieux que le précédent record de Francis Joyon en 2007 (10 j 14 h et 30 min), à la vittesse moyenne de 25.8 noeuds.

 

Passage de l'Equateur retour : 18 décembre à 5 h 43

 

Temps Ouessant / Equateur : 41 jours 14 heures 53 minutes 8 sec

 

Temps Equateur / Equateur : 35 jours 21 heures 38 min 6 sec

 

Temps Cap Horn / Equateur : 10 jours 3 heures 33 min

 

Thomas Coville bat ainsi deux nouveaux records de Francis Joyon : Ouessant / Equateur de 6 jours 11 heures et 23 min, celui de l'Equateur à l'Equateur de 5 jours 11 heures et 36 min et son record cap Horn / Equateur de 1 jours 18 heures et 36 min

 

Temps Ouessant/Ouessant :  le 25 décembre 2016

 

Temps : 49 jours 3 heures 7 min 38 sec

 

 

 

 

bottom of page