Les Sables Horta Les sables, 3ème place pour Guillaume Pirouelle

Ultim Boat
Jul 14
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La 10e édition de la course Les Sables – Horta – Les Sables s’est conclue ce lundi 14 juillet aux Sables-d’Olonne, après deux étapes disputées entre la Vendée et l’archipel des Açores. Ce format mixte – une première manche en double, suivie d’un retour en solitaire – a une fois de plus confirmé la densité du plateau en Class40 et la complexité stratégique de l’épreuve. Parmi les marins qui se sont distingués, Guillaume Pirouelle sur Seafrigo Sogestran, équipier sur Sodebo Ultim' 3, cinquième de la deuxième étape, décroche la troisième place au classement général.

Une épreuve en deux temps

Ils étaient 27 duos à s’élancer depuis Les Sables-d’Olonne le 23 juin dernier, pour la première étape en double jusqu’à Horta. Une navigation souvent rapide, disputée dans des conditions classiques de vents portants, qui a vu s’imposer l’Italien Luca Rosetti devant l’Espagnol Pep Costa (VSF Sports) et Fabien Delahaye (Legallais), alors épaulé par Pierre Leboucher, lui aussi équipier sur Sodebo Ultim' 3.

Le retour vers la Vendée, en solitaire cette fois, s’est élancé le 8 juillet. C’est au cours de cette deuxième étape que le classement général s’est redessiné. Fabien Delahaye, rapidement en tête grâce à une option sud au large du Portugal, a résisté au retour de ses poursuivants jusqu’au bout pour franchir la ligne d’arrivée en tête après 5 jours, 20 heures et 39 minutes de mer. Huit minutes derrière lui seulement, William Mathelin-Moreaux (Les Invincibles) prenait la deuxième place, tandis que Pep Costa complétait le podium de l’étape.

Guillaume Pirouelle, une belle régularité récompensée

Cinquième de cette seconde manche en solitaire, Guillaume Pirouelle, lui aussi engagé sur cette épreuve en vue de progresser en Class40, a fait preuve d’une constance stratégique qui lui permet de monter sur la troisième marche du podium au classement général. Si la victoire lui échappe, sa régularité sur les deux étapes (4ème de la première étape), lui offre un résultat solide dans une course aux multiples rebondissements.

« Ce matin, j’y ai vraiment cru », a-t-il confié à son arrivée. Il faut dire que l’écart s’est resserré sur les dernières heures de course, dans une météo qui n’a pas toujours correspondu aux prévisions. « C’était un vrai casse-tête stratégique. Hier, j’étais revenu dans le match et ce matin, la possibilité du podium d’étape était bien réelle. Finalement, on a manqué la bascule météo espérée. »

Passé par le circuit Figaro, le Havrais a souligné les différences physiques et logistiques du support Class40. « Il y a beaucoup plus de voile, de matossage, c’est vraiment plus fatigant. » Cette fatigue accumulée, physique comme mentale, était partagée par l’ensemble des concurrents, dans une étape rendue particulièrement éprouvante par les fréquentes variations de vent et les incessants regroupements.

Une expérience précieuse pour la suite

Guillaume Pirouelle, par ailleurs équipier sur le trimaran Sodebo Ultim 3 de Thomas Coville, engrange ici un résultat significatif à titre personnel. Les courses en solitaire sont rares en Class40, ette transition vers le solo ou le double en Class40, est recherche d’expérience et de performances sur des formats différents de la course au large.

La troisième place de Guillaume Pirouelle sur cette épreuve souligne la montée en puissance d’un marin déjà aguerri, mais encore en apprentissage sur le circuit Class40. Son résultat intervient dans une édition où les écarts furent réduits et la compétition particulièrement serrée. En cela, il s’inscrit dans une dynamique de progression en vue de projets futurs, potentiellement orientés vers la Route du Rhum 2026.

Un plateau relevé, une course disputée

Départ à Horta de la deuxième étape

Les témoignages à l’arrivée sont unanimes : la deuxième étape, longue de plus de 1 300 milles, fut intense et sans relâche. William Mathelin-Moreaux évoque une « course de dingue », rythmée par de multiples renversements de situation. Pep Costa, pour sa part, met en avant l’intensité mentale de l’épreuve et la satisfaction d’avoir su gérer son bateau pour sa première expérience en solitaire.

Guillaume L’Hostis, quatrième au général, pointe du doigt les enjeux techniques comme le pilote automatique, qui l’ont pénalisé. Autant de facteurs qui confirment le niveau technique requis pour performer dans cette classe où la fiabilité des systèmes embarqués, l’endurance et la stratégie font souvent la différence.

Classement général final :